Burkina : Les cellules féminines de l’ODJ veulent de la transparence dans la gestion des fonds alloués aux femmes
Après trois jours de réflexion autour du thème « La mobilisation féminine au sein de l’ODJ : un défi pour une participation consciente et active de la jeunesse aux luttes pour l’amélioration de ses conditions de vie et de travail et aux luttes émancipatrices du peuple burkinabè », les cellules féminines de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) ont, sur un ton de satisfaction, clôturé, dans la soirée du dimanche 27 septembre 2020 à Ouagadougou, les travaux de leur 3e rencontre.
Réorganiser les cellules féminines, créer des cellules féminines là où elles n’existent pas et redynamiser celles qui existent déjà mais qui ne fonctionnent pas. C’était, entre autres, les objectifs poursuivis par cette 3e rencontre des cellules féminines de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) qui a réuni, du 25 au 27 septembre, les femmes venues de toutes les sections et sous-sections du Burkina.
Selon l’une des chargées de la mobilisation féminine de l’ODJ, Josiane Tiendrébéogo, les femmes ont pu échanger sans langue de bois pendant ces 72 heures sur tous les problèmes auxquels elles sont confrontées dans leur vie de tous les jours. Il s’agit notamment de la situation alarmante des femmes et filles déplacées internes, la mauvaise gestion des fonds destinés aux activités génératrices de revenus, le foncier urbain et rural.
« Vu la mobilisation et la participation des femmes, nous ne pouvons que parler d’un bilan satisfaisant, parce que cela témoigne de leur engagement envers la structure et envers les luttes émancipatrices que mène notre structure en faveur de la femme », a ajouté Josiane Tiendrébéogo.
- Josiane Tiendrébéogo, l’une des représentantes féminines au sein de l’Organisation démocratique de la jeunesse.
Les femmes interpellent les autorités
Cette cérémonie de clôture de ces trois jours de rencontre s’est achevée par des motions de condamnation de la situation alarmante des femmes et filles déplacées internes et de la mauvaise gestion des fonds destinés aux activités génératrices de revenus des femmes. Aussi, une motion de soutien aux luttes en cours sur le foncier urbain et rural a été prise. Toutes ces motions, selon Josiane Tiendrébéogo, visent à interpeler l’autorité face aux problèmes que rencontrent les femmes.
- Une vue des femmes des sections et sous-sections de l’ODJ
Toutefois, les femmes de l’ODJ ont proposé quelques solutions pour améliorer les conditions de vie de l’autre moitié du ciel. Ainsi, elles appellent les autorités à ouvrir l’œil sur le mode d’octroi des fonds alloués aux femmes.
Yvette Zongo
Lefaso.net
Source : lefaso.net
Faso24