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Interruption sécurisée de grossesse : Un panel pour rappeler les dispositions juridiques qui encadrent la pratique

<p><strong>Le 28 septembre de chaque année est célébrée&comma; dans le monde entier&comma; la Journée internationale du droit à l’interruption sécurisée de la grossesse&period; Pour respecter cette tradition&comma; la Communauté d’action pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso &lpar;CAPSSR-BF&rpar; a initié un panel&comma; avec l’appui technique et financier du Projet RESOnance&period; En lieu et place de la ministre de la Santé&comma; c’est la directrice de la santé et de la famille&comma; Valérie Zombré&sol;Sanon&comma; qui a présidé la cérémonie d’ouverture&period; A l’occasion&comma; les lauréats du concours d’excellence en production médiatique sur les droits à la santé sexuelle et reproductive ont été primés&period; <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"article&lowbar;content">&NewLine;<p>« Interruption sécurisée de grossesse au Burkina Faso &colon; état des lieux&comma; défis et perspectives »&period; Tel est le thème retenu pour le présent panel&period; Ce rendez-vous du donner et du recevoir est une opportunité pour donner la bonne information concernant la loi sur l’interruption sécurisée de grossesse au Burkina Faso&period; « Selon la loi&comma; l’interruption sécurisée est autorisée dans certaines conditions&period; Et quelles sont les conditions &quest; C’est le viol&comma; l’inceste&comma; mais également lorsque la vie de la mère est en danger pour ce qui concerne la grossesse et aussi certaines malformations graves »&comma; a indiqué la directrice de la santé et de la famille&comma; Valérie Zombré&sol;Sanon&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112149 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L578xH360&sol;2-les&lowbar;acquis&lowbar;qui&lowbar;restent&lowbar;tres&lowbar;precaires&lowbar;necessitent&lowbar;des&lowbar;efforts&lowbar;soutenus&lowbar;selon&lowbar;la&lowbar;directrice&lowbar;de&lowbar;la&lowbar;sante&lowbar;et&lowbar;de&lowbar;la&lowbar;famille-b65ec&period;jpg&quest;1601338484" width&equals;"578" height&equals;"360" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Les acquis qui restent très précaires&comma; nécessitent des efforts soutenus&comma; selon la directrice de la santé et de la famille <&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>Malheureusement&comma; ces dispositions ne sont pas maîtrisées par beaucoup d’acteurs et encore moins par les populations&period; Les lourdeurs des procédures judiciaires et médicales associées aux valeurs de certains prestataires constituent des barrières pour que les femmes et filles bénéficient de ces dispositions juridiques&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Ainsi&comma; il n’est pas rare de voir des femmes burkinabè mettre terme à leur grossesse de façon illégale et dans des conditions risquées&comma; exposant parfois leur vie&period; Aujourd’hui&comma; la santé de la reproduction s’impose comme un enjeu de développement&period; Selon l’annuaire statistique 2017&comma; au total 40 988 avortements ont été pratiqués au Burkina Faso dont 38 925 spontanés&comma; 1 943 clandestins et 120 thérapeutiques&period; « On peut aussi dire que c’est la partie visible de l’iceberg&period; Parce qu’il y a des situations qui se déroulent et on n’a pas d’informations&period; Donc&comma; ce n’est pas comptabilisé »&comma; précise Mme Zombré&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112152 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH450&sol;6-les&lowbar;participants-2-5eb22&period;jpg&quest;1601338484" width&equals;"600" height&equals;"450" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Les participants<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>L’avortement constitue la 3e cause de mortalité maternelle au Burkina&period; Ces chiffres interpellent quant à la nécessité de redoubler les efforts et de renforcer les acquis pour un accès des populations à leurs droits sexuels&period; Pour la directrice de la santé et de la famille&comma; l’appropriation de la loi par la population&comma; les prestataires de soins et les décideurs&comma; est une arme efficace&period; Toute chose qui permettra d’améliorer la santé de la mère et d’éviter les décès qui peuvent avoir un impact sur la population&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>La CAPSSR-BF est apolitique <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>La Communauté d’action pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso &lpar;CAPSSR-BF&rpar; est l’initiatrice du présent panel&period; C’est une coalition qui regroupe plusieurs organisations de la société civile qui travaillent pour la promotion de la santé de la reproduction au Burkina Faso&period; Elle se propose de réduire les inégalités de genre et de faire la promotion de l’accès des populations aux services de santé sexuelle et de la reproduction&comma; y compris l’accès à l’avortement sécurisé&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112151 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH357&sol;4-le&lowbar;representant&lowbar;de&lowbar;la&lowbar;capssr&lowbar;a&lowbar;traduit&lowbar;ses&lowbar;remerciements&lowbar;a&lowbar;pathfinder&lowbar;international&lowbar;ainsi&lowbar;qu&lowbar;aux&lowbar;ong&lowbar;partenaires-91847&period;jpg&quest;1601338484" width&equals;"600" height&equals;"357" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Le représentant de la CAPSSR a traduit ses remerciements à Pathfinder International ainsi qu&OpenCurlyQuote;aux ONG partenaires <&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>« Quand on parle de l’accès à l’avortement sécurisé&comma; c’est l’accès à l’avortement dans les conditions prévues par la loi »&comma; rappelle le représentant de la présidente du Conseil d’administration de la CAPSSR&comma; Joseph Ido&period; Dans son discours&comma; il a tenu à remercier l’assistance pour sa présence à leurs côtés pour cette journée commémorative qui se veut une journée d’échanges et de partage d’expériences sur la thématique de l’interruption sécurisée de grossesse&period; « Votre expertise et votre disponibilité constituent un atout majeur pour l’atteinte des résultats du projet RESOnance que sont la réduction des effets de l’avortement non-sécurisé et la promotion des droits des femmes en Afrique »&comma; a-t-il conclu&period;<&sol;p>&NewLine;<p>En marge du panel&comma; les lauréats du concours d’excellence en production médiatique en lien avec les droits en santé sexuelle et reproductive&comma; y compris les avortements sécurisés&comma; ont été primés&period; En télévision&comma; le premier prix est décerné à Rodrigue Guel&comma; journaliste à Burkina Infos&comma; pour son œuvre « Interruption de grossesse &colon; un sujet à polémique au Burkina »&comma; avec une moyenne de 13&comma;07&sol;20&period; Dans la catégorie radio&comma; le premier prix est revenu à Marilyne Coulibaly de RMO pour son œuvre « Avortement médicalisé selon le protocole de Maputo »&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112150 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH295&sol;3-photo&lowbar;de&lowbar;famille-3-81c5b&period;jpg&quest;1601338484" width&equals;"600" height&equals;"295" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Photo de famille <&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>Elle a obtenu la moyenne de 13&comma;07&sol;20&period; En presse écrite&comma; Djakaridia Siribié des éditions Sidwaya a décroché le premier prix pour son œuvre « Santé reproductive et Covid-19 &colon; la crainte d’une recrudescence des avortements »&comma; avec une moyenne de 14&comma;64&sol;20&period; Le prix d’encouragement dans cette catégorie a été attribué à Madina Belemviré pour son œuvre « Autorisation d’avortement médicalisé &colon; un sésame difficile à obtenir »&comma; parue dans l’Economiste du Faso&period; L’œuvre a obtenu 13&comma;64&sol;20 comme moyenne&period;<&sol;p>&NewLine;<p>En presse en ligne et blog&comma; Daouda Zongo&comma; journaliste à Wakatsera&comma; a remporté le premier prix pour son œuvre « Burkina &colon; viol et avortement clandestin&comma; les cauchemars d’Aïssata&comma; la fille du non-loti »&comma; avec 13&comma;71&sol;20 de moyenne&period; Le prix d’encouragement dans cette catégorie est revenu à Frédéric Tianhoun de Kaceto&period;net pour son œuvre « De l’idylle au cauchemar&comma; récit de la vie cahoteuse de Sandra »&comma; qui a obtenu 11&comma; 29&sol;20 de moyenne&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Aïssata Laure G&period; Sidibé<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Lefaso&period;net<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>Source &colon; <a href&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article99589" target&equals;"&lowbar;blank" rel&equals;"noopener noreferrer">lefaso&period;net<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>Faso24<&sol;p>&NewLine;

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