<p><strong>246 acteurs de l’éducation et de la recherche ont été distingués au cours d’une cérémonie organisée, le lundi 5 octobre, conjointement par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales.</strong></p>
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<p>« Etre enseignant, ce n’est pas un choix de carrière, c’est un choix de vie », disait le président François Mitterrand. Un choix empreint de sacrifices, d’ingratitude… mais aussi de gratitude. Célébrés chaque 5 octobre, les acteurs de l’éducation burkinabè, à l’instar de ceux des autres pays de la planète, ont vu leurs efforts reconnus par les autorités. Cinq d’entre eux ont été élevés au rang d’Officiers et 241 au rang de Chevalier de l’Ordre des Palmes académiques au cours d’une cérémonie placée sous le thème « Enseignants : leaders en temps de crise et façonneurs d’avenir ».</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Les récipiendaires recevant leurs décorations d’Officiers de l’Ordre des Palmes académiques</strong></dt>
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<p><strong>« Nous sommes capables de donner de l’espoir »</strong></p>
<p>Dans son allocution, le ministre Alkassoum a salué le sacrifice et l’engagement des acteurs de l’éducation qui ont permis d’engranger d’importants résultats malgré la crise sanitaire. « 2020 est une année qui était donnée pour être perdue par de nombreuses personnes mais grâce à votre détermination, on a pu faire en sorte que tous les examens se passent bien. Ce qui est beau dans notre métier d’enseignant est que malgré les difficultés, nous sommes capables de donner de l’espoir aux enfants et pas des illusions », a déclaré le ministre Pr. Alkassoum Maiga.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le ministre Alkassoum Maiga a exhorté les récipiendaires à demeurer des modèles</strong></dt>
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<p>Il a également laissé entendre que les récipiendaires n’ont pas droit à l’erreur car ils sont des modèles qui doivent continuer à être des repères. Et pour que le Burkina Faso devienne la destination du « tourisme éducatif » à ne pas manquer, Alkassoum Maiga a indiqué que les enseignants du primaire et du secondaire doivent imprimer le rythme et que ceux du supérieur doivent continuer à donner le bon exemple.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Les autorités ont posé avec les 246 récipiendaires pour la postérité</strong></dt>
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<p><strong>Pour un dialogue « constructif »</strong></p>
<p>De son côté, le ministre en charge de l’Education nationale, Pr. Stanislas Ouaro a félicité les enseignants pour leurs résiliences malgré les grands défis sur le plan sécuritaire, sanitaire et de la fronde sociale. « Cela vient nous rappeler la nécessité d’un dialogue franc, sincère, permanent et constructif », a conclu le ministre Ouaro après avoir exhorté les acteurs de l’éducation à maintenir le cap.</p>
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<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L600xH363/arton99740-b9462.jpg?1602069358" width="600" height="363" alt=""></span><strong>Dr Cyriaque Paré a été élevé au rang de Chevalier de l’Ordre des Palmes académiques</strong></p>
<p>Chargé de recherche à l’Institut des sciences des sociétés du CNRST, Dr Cyriaque Paré fait partie des heureux récipiendaires du jour. « Cette décoration représente la reconnaissance des efforts faits en matière de recherche. C’est aussi une interpellation à redoubler d’efforts pour le chemin qu’il reste à parcourir dans la profession de chercheur qui est passionnante et que j’ai embrassée un peu tardivement. Cette profession rejoint un peu le journalisme en ce qu’il s’agit ici aussi de rechercher, vérifier des données, et d’écrire. Comme le dit l’adage, le journalisme mène à tout à condition d’en sortir », a déclaré Dr Cyriaque Paré, par ailleurs fondateur de l’Institut supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM) et du pionnier des médias en ligne Lefaso.net.</p>
<p>Notons qu’une décoration à titre posthume a été décernée au Dr Rayaissé Jean Baptiste, décédé le 23 mars 2020 à Ouagadougou. Il était Maitre de recherche et précédemment chef de l’unité de recherche sur les maladies à vecteurs et biodiversité au Centre international de recherche-développement sur l’élevage en zone subhumide à Bobo-Dioulasso.</p>
<p><strong>HFB<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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<p>Source : <a href="http://lefaso.net/spip.php?article99786" target="_blank" rel="noopener noreferrer">lefaso.net</a></p>
<p>Faso24</p>

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