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Gratuité des soins : En cinq ans, 93 000 enfants en ont bénéficié au CHU Charles de Gaulle

<p><strong>La gratuité des soins au profit des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans a démarré en avril 2016&period; A ce jour&comma; ce sont 93 000 enfants qui ont bénéficié de cette gratuité au CHU pédiatrique Charles De Gaulle&period; Au CHU de Bogodogo&comma; cette politique a bénéficié à 31 818 femmes&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"article&lowbar;content">&NewLine;<p>C’est l’une des mesures phares de la politique du gouvernement &colon; La gratuité des soins au profit des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans&period; Depuis le début de sa mise en œuvre&comma; le CHU pédiatrique Charles de Gaulle dont 85&percnt; de la cible est comprise dans la gratuité&comma; a pris en charge 93 000 enfants&period; A en croire Kaboré&sol; Ouédraogo Cyrille Priscille&comma; directrice générale de l’établissement&comma; cette prise en charge a coûté un peu plus de deux milliards 326 millions de F CFA&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112714 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH400&sol;2-5233-851b9&period;jpg&quest;1602272935" width&equals;"600" height&equals;"400" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Kaboré&sol;Ouédraogo Priscille&comma; DG du CHU Charles de Gaulle<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>A l’unité de néonatologie où sont pris en charge les bébés de faible poids de naissance&comma; les prématurés et les bébés ayant des soucis de santé à la naissance&comma; nous avons rencontré Noélie Nikiéma&period; Ce 28 septembre 2020&comma; cela faisait 52 jours que son bébé est pris en charge gratuitement&period; « Depuis que mon enfant est admis ici&comma; nous n’avons rien payé&period; Les médicaments aussi sont gratuits »&comma; nous a-t-elle affirmé&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Même son de cloche à l’unité des grands enfants où Estelle Sawadogo apprécie la gratuité des soins&period; « Si on va regarder même le prix des chambres&comma; ce n’est pas facile&period; Mais la gratuité aide&period; Les produits aussi sont disponibles&period; Il y a quelques-uns qui manquent&comma; mais ce n’est pas beaucoup&period; C’est souvent un ou deux produits qui manquent&comma; donc on ne peut pas dire que ce n’est pas bon&period; En tout cas&comma; moi j’apprécie »&comma; nous confie-t-elle&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112715 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH400&sol;3-4430-feb7d&period;jpg&quest;1602272935" width&equals;"600" height&equals;"400" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong> Estelle Sawadogo apprécie positivement la gratuité des soins&comma; malgré quelques ruptures de médicaments<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>La gratuité a coûté un milliards 700 millions de F CFA au CHU de Bogodogo&period;<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Le CHU de Bogodogo a ouvert ses portes en 2017&period; Il a donc pris le train de la gratuité des soins en marche&period; Dans ce centre de santé de référence&comma; 47 222 enfants ont bénéficié de la gratuité des soins que ce soit en soins curatifs ambulatoires&comma; dans les urgences ou en hospitalisation&period; A la maternité&comma; ce sont 31 818 femmes qui ont été reçues pour 30 000 accouchements dont 8 000 césariennes réalisés&period; Le tout pour un coût total d’un milliard 700 millions de F CFA&period; Selon Diane Kaboré&comma; directrice générale du CHU de Bogodogo les médicaments représentent 37&percnt; de ce coût&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112716 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH400&sol;4-2866-ac1a7&period;jpg&quest;1602272935" width&equals;"600" height&equals;"400" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Diane Kaboré&comma; DG du CHU de Bogodogo affirme que la gratuité a coûté un milliard 700 millions au sein de son établissement<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>La maternité du CHU possède une pharmacie hospitalière qui permet de mettre en œuvre de façon efficace la gratuité&period; « Au sein de cette maternité se trouve une pharmacie hospitalière gérée par les acteurs de la maternité sous le contrôle du pharmacien hospitalier&comma; pour faire en sorte que tous les intrants nécessaires à la prise en charge de toutes les complications de la grossesse et de l’accouchement soient disponibles sans pour autant qu’on donne une ordonnance complémentaire à un malade&period; Donc ici&comma; que ce soit un accouchement par voie basse ou par césarienne&comma; que ce soit une complication de la grossesse&comma; nous avons tout sur place pour commencer la prise en charge sans donner d’ordonnance à un patient »&comma; explique Pr Charlemagne Ouédraogo&comma; responsable de la maternité&period; La maternité du CHU a d’ailleurs reçu un certificat de satisfécit du ministère de la Santé pour sa mise en œuvre de la gratuité&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112717 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH400&sol;5-1589-b5604&period;jpg&quest;1602272935" width&equals;"600" height&equals;"400" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Pr Charlemagne Ouédraogo assure que la pharmacie hospitalière améliore la mise en œuvre de la gratuité&period;<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>Pour ce qui concerne les ruptures de médicaments&comma; Pr Charlemagne Ouédraogo&comma; assure que tout est mis en œuvre pour les minimiser&period; « Il y a des moments où on a des ruptures&comma; mais ce ne sont pas des ruptures de longue durée&period; A partir de midi&comma; le médecin qui est de garde&comma; va balancer sur notre plateforme électronique&comma; ce qu’on appelle la check-list&period; C’est tout ce dont on a besoin pour réaliser les accouchements simples et compliquées jusqu’à demain matin 8 heures&period; Et dès qu’on voit qu’il y a une insuffisance quelque part&comma; nous commençons à régler ce problème avant qu’il ne soit tard&period; Donc les ruptures&comma; ce ne sont pas des ruptures de grandes envergures qui nous empêche de travailler&period;<&sol;p>&NewLine;<p><span class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112713 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center"><br &sol;>&NewLine;<img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH400&sol;1-2312-fd67c&period;jpg&quest;1602272935" width&equals;"600" height&equals;"400" alt&equals;""><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p>Du reste&comma; notre pharmacien hospitalier a plusieurs cartes jokers pour nous trouver de quoi travailler chaque fois qu’il y a une rupture dans notre pharmacie hospitalière et après il fait la compensation »&comma; indique Pr Ouédraogo&period; Il ajoute que tout cela est possible grâce à la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques &lpar;CAMEG&rpar;&comma; sans laquelle « cette politique de gratuité n’aurait pas vu le jour »&comma; foi du Pr&period; Et pour les remboursements&comma; la directrice générale du CHU de Bogodogo assure que l’Etat rembourse les factures de la gratuité<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112718 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH400&sol;6-926-7c022&period;jpg&quest;1602272935" width&equals;"600" height&equals;"400" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Mady Zorné&comma; au micro&comma; DG du CHR de Ziniaré<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p><strong>Le nouvel CHR de Ziniaré met aussi en œuvre la gratuité des soins<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Comme tous les autres établissements sanitaires publiques du Burkina Faso&comma; le Centre hospitalier régional de Ziniaré&comma; dont l’inauguration officielle est intervenue en décembre 2019&comma; met aussi en œuvre la gratuité des soins&period; Pour l’heure&comma; les accouchements n’y sont pas encore pratiqués&comma; même s’il y a des consultations prénatales&period; La gratuité se concentre donc essentiellement au service pédiatrie&period; Les parents d’enfants rencontrés sur place ce 29 septembre 2020 confirment bénéficier de cette gratuité&period; Aguirata Baguian dont le bébé est admis au CHR de Ziniaré&comma; dit n’avoir rien déboursé pour la prise en charge de sa fille&comma; depuis deux jours qu’elle y est internée&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Mady Zorné&comma; directeur général du CHR de Ziniaré&comma; assure également que dans le cadre de la gratuité des soins&comma; les examens sont également gratuits&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Justine Bonkoungou<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Lefaso&period;net<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>Source &colon; <a href&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article99855" target&equals;"&lowbar;blank" rel&equals;"noopener noreferrer">lefaso&period;net<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>Faso24<&sol;p>&NewLine;

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