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Littérature : L’ancien DG de la Police nationale, Paul Sondo, signe son deuxième ouvrage

Le Contrôleur général de police à la retraite et ancien Directeur général de la police nationale du Burkina Faso, Paul Sondo, a signé son deuxième retour sur la scène littéraire.

Après « L’aube du sort sacré » sortie en mars 2019, le Directeur exécutif du Cabinet en conseil consultatif en gouvernance et en sécurité (2CGS) a dédicacé, ce jeudi 8 octobre 2020 à l’Ecole nationale de police à Ouagadougou, « Le crépuscule du sort sacré ».

L’œuvre a été préfacée par Martin Zongo, représenté au cours de la cérémonie par le Dr Yamba Elie Ouédraogo. « On n’écrit pas une autobiographie pour dire qu’on est meilleur », a-t-il dit pour caricaturer l’amour pour les lettres ; cette force qui pousse un écrivain en devenir à aller jusqu’au bout et à tremper sa plume dans les auréoles de la vie.

La cérémonie de dédicace a été parrainée par l’ancien ministre de la culture, Philippe Sawadogo. « Le Contrôleur général de police à la retraite, Paul Sondo, a rejoint la vie civile. Comme le dit un adage, à la retraite, il n’est pas conseillé de s’assoir et de ne rien faire », a l’ancien représentant permanent de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

« Ce sont les difficultés qui font la vie »

Paul Sondo qui a passé 39 ans et 6 mois à la police nationale est ainsi auteur de deux œuvres, des « autobiographies », selon ceux qui les ont lues. Si le premier bouquin du Contrôleur de police à la retraite parle beaucoup plus de l’adolescence, le deuxième, lui, s’adresse particulièrement à ceux et celles qui portent la tenue du policier et de façon générale à tous les jeunes fonctionnaires.

« Le message de l’œuvre est un message de combativité, du début à la fin. L’aube se rapportant au début d’une journée, le crépuscule se rapportant à la fin d’une journée. C’est un livre qui contient beaucoup de thèmes de mémoires qui demandent des éclaircissements et des approfondissements.

Je suis convaincu que les jeunes policiers qui vont le lire vont trouver des thématiques liées à la gestion des cadres, des effectifs, ou de la vie tout court… La différence entre deux personnes ou plusieurs personnes qui ont des problèmes réside dans la capacité de gérer ces problèmes. Un échec prépare toujours un succès. Et quand on a un succès, il faut pouvoir le conserver. Sinon on peut encore aller à un échec. Ce sont les difficultés qui font la vie. Les jeunes ont des compétences, mais ils les ignorent », a affirmé l’ancien patron des flics.

« Il faut laisser à chacun la soif de découvrir l’œuvre »

« Dosson, dans sa quête d’emploi, se retrouva à la Garde républicaine comme agent de la nouvelle génération de ce corps qui venait d’obtenir son statut particulier reconnaissant désormais ses agents comme fonctionnaires de catégorie exceptionnelle de la fonction publique pouvant accéder à des hauts emplois de l’Etat.

Avant ce changement de statut, se faire enrôler dans un tel corps rimait avec un échec programmé de la vie. Un service reconnu comme le dernier des corps habillés dont la mission était la pure servitude envers les hautes autorités administratives et politiques. Comment pouvait-on émerger dans une telle structure, aussi plombée, servile et stigmatisée ?… ».

« Le crépuscule du sort sacré » débute avec cette interrogation jetée à la figure du vulgum pecus (NDLR : commun des mortels). L’ouvrage sorti des Editions APOLA compte 160 pages. « Il faut lire l’œuvre pour comprendre. Il faut laisser à chacun la soif de la découvrir », a prôné le Dr Yamba Elie Ouédraogo, devant une assemblée de corps habillés et d’hommes de médias. « L’Aube du sort sacré » et « Le crépuscule du sort sacré » sont vendus dans les librairies à 5.000 F CFA, mais l’unité coûte 4.000 F CFA.

Source : Burkina24.com

Faso24

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