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Burkina: Suspension de Jeune Afrique et report des élections au Mali commentés par les journaux

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Burkina: Suspension de Jeune Afrique et report des élections au Mali commentés par les journaux

Ouagadougou, 26 sept. 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent l’actualité internationale marquée par le report de la présidentielle au Mali, sans oublier la suspension au Burkina Faso du journal Jeune Afrique (JA).

Le doyen des quotidiens privés burkinabè publie un communiqué en date d’hier lundi et signé du porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, sous le titre à sa Une : « Présumée grogne dans les casernes : Suspension de tous les supports de diffusion de JA au Burkina ».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, arbore en manchette : « Burkina Faso : L’hebdomadaire français de 51 bis, rue d’Auteuil, suspendu », soulignant que les dernières publications de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique ne sont pas du gout du gouvernement burkinabè.

Selon le journal, « après un premier article faisant cas +d’une grogne dans la casernes+ paru le jeudi 21 septembre dernier, le journal est en effet revenu à la charge hier lundi 25 septembre 2023 ».

Et d’indiquer que dans sa parution de cette semaine, le journal informe que les tensions persistent au sein de l’armée provoquant l’ire des autorités burkinabè qui qualifient ce nouvel article publié sur le site du journal de «mensonger».

Le quotidien national Sidwaya publie le même communiqué dans lequel le gouvernement de la Transition fait ressortir que JA a choisi son camp, « celui de l’intoxication et de la désinformation orchestrées par les officines occultes ».

Sous un autre chapitre, Le journal privé Le Pays revient sur le report de l’élection présidentielle au Mali, se demandant « à qui profite +le crime+ ?».

Il rapporte que les autorités de la transition malienne ont décidé de reporter la présidentielle initialement prévue le 4 février 2024

De son côté, Aujourd’hui au Faso  fait remarquer que « les 4 et 18 février 2024 qui étaient les dates non gravées dans le marbre d’une constitution qui a d’ailleurs connu un tripatouillage de fond en comble, ces 2 dates réservées pour le 1er  et le 2e  tour de la présidentielle sont désormais caduques ».

A en croire l’éditorialiste du journal, il s’agit d’un « second report de cette élection majeure, cruciale et attendue qu’est la présidentielle, il intervient après un premier changement calendaire par rapport au chronogramme arrêté par la CEDEAO ».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, L’Observateur Paalga fait observer qu’« on les voyait venir, les autorités actuelles du Mali  ».

Pour le journal, à l’évidence, la question sécuritaire s’imposait comme un obstacle  dirimant à la tenue en bonne date de la présidentielle.

« Et peut-être une occasion pour le colonel Assimi Goïta de jouer les prolongations à la Colline du pouvoir et pourquoi pas de mieux préparer sa candidature », commente L’Observateur Paalga.

Agence d’information du Burkina

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