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Archidiocèse de Ouagadougou : Le musée diocésain a ouvert ses portes

<p><strong>L’archidiocèse de Ouagadougou a inauguré&comma; samedi 10 octobre 2020&comma; un musée&period; L’ambition est de faire de ce lieu&comma; un cadre dans lequel on pourra revivre la marche de l’Eglise au Burkina&comma; de 1900 à 2020&period; Avant l’ouverture officielle du site&comma; une conférence a été animée sur la vie et le parcours intellectuel et religieux du cardinal Paul Zoungrana&period; La cérémonie a connu la présence d’autorités politiques&comma; coutumières et religieuses&period; <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"article&lowbar;content">&NewLine;<p>Selon le représentant du Premier ministre&comma; le ministre de la Culture&comma; Abdoul Karim Sango&comma; ce musée constitue un haut lieu d’histoire et de mémoire pour le peuple burkinabè&period; « Un peuple qui ignore son histoire&comma; son passé&comma; ne peut que divaguer dans les ruines de l’histoire »&comma; a laissé entendre le ministre Sango&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112877 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH342&sol;2-5255-83fa1&period;jpg&quest;1602435051" width&equals;"600" height&equals;"342" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Coupure du ruban&period;<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>« L’inauguration de ce musée diocésain réside dans notre volonté de reconstruire notre histoire&comma; de faire le point de notre trésor humain et cultuel dans toute sa sacralité&period; Nous voulons faire de ce lieu&comma; le berceau de notre Eglise&comma; berceau dans lequel chacun revient à la source de la vie&comma; pour revivre les premiers pas d’une Eglise et d’un peuple&comma; de 1900 à 2020 »&comma; a expliqué le <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article97436" class&equals;"spip&lowbar;out" rel&equals;"external"><strong>cardinal Philippe Ouédraogo<&sol;strong><&sol;a>&comma; Archevêque de Ouagadougou&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112878 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH450&sol;3-4451-86d20&period;jpg&quest;1602435034" width&equals;"600" height&equals;"450" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>La première houe Manga et le morceau de tronc du premier manguier au Burkina&comma; dans les années 1900&period; <&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>Dans ce musée&comma; l’on peut voir par exemple la première houe Manga&period; Cet outil jadis destiné au sarclage et au labour en terre peu profonde&comma; a été conçu par le père Régis Chaix et ses confrères à Manga &lpar;Région du Centre-Sud&rpar;&period; Le morceau de bois du premier manguier date des années 1900&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>L’appel à la mission<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>« Qui ignore son passé gère mal son présent et compromet son avenir »&comma; dit-on&period; Consciente de l’importance de valoriser son patrimoine historique&comma; artistique et culturel&comma; l’Eglise-famille de Dieu à Ouagadougou&comma; à travers ses pasteurs et ses fidèles&comma; s’est fortement investie pour réaliser ce musée&period; A cet effet&comma; un comité a été mis en place pour piloter les travaux&period; Ce comité est composé de Naaba Saga 1er d’Issouka &semi; Modeste Yaméogo &semi; Dr Didier Romuald Bakouan&comma; médecin &semi; Dr Cyriaque Paré&comma; promoteur et directeur du média en ligne Lefaso&period;net &semi; Alixe Deborah Sawadogo&comma; directrice des arts au ministère de la Culture &semi; et l’abbé Modeste Tapsoba&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112880 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH372&sol;5-1599-96539&period;jpg&quest;1602435051" width&equals;"600" height&equals;"372" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Le comité de pilotage du musée&period;<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>Avant l’inauguration du musée&comma; l’Eglise a revisité le parcours du cardinal Paul Zoungrana à travers une conférence animée par l’abbé Charles Sidibé&comma; recteur du Grand séminaire Saint Pierre Claver de Koumi&period; Parlant du cardinal Paul Zoungrana&comma; le conférencier a déclaré que « ce pasteur infatigable a vécu &OpenCurlyQuote;&OpenCurlyQuote;in christo et in ecclesia’’&comma; c’est-à-dire &OpenCurlyQuote;&OpenCurlyQuote;dans le Christ et dans l’Eglise’’ »&period; Le cardinal Paul Zoungrana est né en 1947 et fut ordonné prêtre à l’âge de 25 ans&period; Il est sacré archevêque à 43 ans et élevé au rang de cardinal à 48 ans&period; Après plus de 35 ans passés à la tête de l’archidiocèse&comma; il s’est éteint le 4 juin 2000&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112879 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH389&sol;4-2881-b5e1d&period;jpg&quest;1602435034" width&equals;"600" height&equals;"389" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Objets culturels du Burkina&period;<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>Le conférencier a résumé la vie du cardinal Paul Zoungrana à travers la parabole du bambou chinois &colon; « On raconte qu’il existe en Chine une variété particulière de bambou&period; Si on sème une graine dans un terrain propice&comma; il faut s’armer de patience&period; En effet&comma; durant les quatre premières années&comma; il n’y a pas de bourgeonnement&period; Ce n’est qu’à la cinquième année que le bambou pointe enfin le bout de sa tige hors de terre et va alors pousser de 12 mètres en une seule année&period; Quel rattrapage spectaculaire &excl; En fait&comma; la raison en est simple&period; Pendant cinq ans&comma; alors que rien ne se produit en surface&comma; le bambou développe secrètement de prodigieuses racines dans le sol&period; »<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112881 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH321&sol;6-931-01c9a&period;jpg&quest;1602435034" width&equals;"600" height&equals;"321" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Document de Culte de L’Eglise catholique  » préface de la Sainte Croix » <&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p><strong>Dofinitta Augustin Khan &lpar;stagiaire&rpar;<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Lefaso&period;net<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>Source &colon; <a href&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article99903" target&equals;"&lowbar;blank" rel&equals;"noopener noreferrer">lefaso&period;net<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>Faso24<&sol;p>&NewLine;

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