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Milieu scolaire : Tabagisme et drogue se côtoient, une situation cruciale à prendre à bras-le-corps !

<p><strong>Pas de répit pour les organisations de la société civile de lutte contre le tabagisme&comma; qui ne cessent d’attirer l’attention des populations africaines sur les méfaits du phénomène&period; C’est dans cette lancée que deux lauréats du prix de l’Organisation mondiale de la santé pour la lutte anti-tabac &lpar;2019 et 2020&rpar;&comma; Pierre Enekwu-Ojo&comma; directeur exécutif du Cedar Refuge Fondation&comma; et Wondu Bekele&comma; directeur exécutif de The Mathiwas Wondu-Ye-Ethiopia Cancer Society &lpar;Mcecs&rpar;&comma; ont planché sur les défis que pose la mise en œuvre de la lutte anti-tabac en Afrique&period; C’était à travers un webinaire organisé le 7 octobre 2020 par l’Alliance pour le contrôle du tabac en Afrique &lpar;ACTA&rpar; et ses partenaires&period; Une sortie appréciée par Afrique contre le tabac &lpar;ACONTA&rpar;&comma; organisation de la société civile burkinabè&comma; membre de l’ACTA&comma; qui&comma; faisant le lien également avec la drogue en ces reprises de cours&comma; interpelle les populations &lpar;surtout les parents d’élèves et les acteurs de l’éducation&rpar; sur le phénomène de la drogue dans le milieu scolaire&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"article&lowbar;content">&NewLine;<p>Pour mieux cerner le sujet&comma; les panélistes ont clairement campé le contexte en relevant une insuffisance de volonté des pouvoirs africains de soutenir les activités de lutte anti-tabac&period; Ce qui se traduit entre autres par des difficultés de mobilisation de ressources locales pour faire face à ce défi&period; Ce que déplore le panéliste Wondu Bekele&comma; qui pointe en outre une faiblesse dans les mécanismes de coordination et de collaboration entre les partenaires de la lutte anti-tabac en Afrique&period; Toute chose qui est un handicap dans la synergie d’action dans laquelle devraient pourtant miser également les acteurs en lutte&period; Ce&comma; d’autant que l’industrie du tabac déploie de gros moyens&comma; de diverses natures&comma; pour élargir et maintenir son marché en Afrique&period; L’industrie du tabac ne se donne aucune limite pour atteindre ses objectifs&comma; au détriment des populations&period; Même la pandémie du Covid-19 n’a pas freiné ses ardeurs&period;<&sol;p>&NewLine;<p><span class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112921 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center"><br &sol;>&NewLine;<img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH272&sol;120996779&lowbar;4475807375825020&lowbar;5503083118392003488&lowbar;o-4a1df&period;jpg&quest;1602544988" width&equals;"600" height&equals;"272" alt&equals;""><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p>« Il n’y a pas de partage des bonnes pratiques&period; &lpar;…&rpar;&period; La mise en œuvre est plus en plus difficile&period; Mais nous avançons pas à pas&period; Il faut des ressources et beaucoup d’engagement de la communauté au sens large&period; Les gouvernements ont besoin de comprendre et de savoir que c’est l’industrie qui est du côté des méchants »&comma; affirme Wondu Bekele&comma; directeur exécutif de The Mathiwas Wondu-Ye-Ethiopia Cancer Society &lpar;Mcecs&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p>C’est dans le même diagnostic également qu’est allé son co-panéliste Pierre Enekwu-Ojo&comma; pour qui&comma; mobiliser les ressources financières locales est un impératif pour une offensive contre le phénomène des produits tabagiques en Afrique&period; De son avis&comma; cela doit être un instinct pour les Africains qui sont devenus la principale cible de l’industrie du tabac qui&comma; ayant perdu du terrain en Occident&comma; a jeté son dévolu sur le continent africain qui compte plus de jeunes &lpar;donc&comma; un marché promoteur pour elle&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p>C’est pourquoi&comma; il pense qu’une forte taxation des produits tabagiques apparaît comme un moyen efficace dans cette lutte anti-tabac&period; Dans cet esprit&comma; Pierre Enekwu-Ojo estime également qu’il y a nécessité de parler d’une seule voix à travers les institutions africaines sous-régionales et régionales&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Des regards partagés par les responsables d’Afrique contre le tabac &lpar;ACONTA&rpar; Burkina&comma; qui sont revenus sur la pertinence du thème&period; Selon eux&comma; en cette rentrée scolaire&comma; aborder une telle question est une interpellation&comma; surtout à l’ensemble de tous les acteurs de l’éducation &lpar;les jeunes étant les plus ciblés par l’industrie du tabac&rpar; et à tous ceux qui se soucient de l’avenir de l’Afrique&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Par une étude menée en partenariat avec l’ACTA&comma; en 2018&comma; dans le monde scolaire au Burkina&comma; ACONTA avait mis à nu&comma; non seulement l’ampleur du tabagisme dans le monde de l’éducation&comma; mais également le fait qu’il est la porte d’entrée de la drogue&period;<&sol;p>&NewLine;<p>C’est pourquoi&comma; pour Salif Nikiéma&comma; coordonnateur national d’ACONTA&comma; de tels échanges doivent être appropriés par tous les Africains&comma; surtout les institutions nationales&comma; sous-régionales&comma; régionales… afin de lutter efficacement contre ce phénomène qui décime la jeunesse&period; Selon ces leaders de la société civile de lutte anti-tabac au Burkina&comma; la préoccupation mérite d’être prise en compte urgemment dans ce contexte où l’incivisme a déjà pion sur rue et où le terrorisme se nourrit également de ces stupéfiants&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;112922 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH338&sol;salif&lowbar;nikiema&lowbar;coordonnateur&lowbar;national&lowbar;d&lowbar;aconta-3a44b&period;jpg&quest;1602544988" width&equals;"600" height&equals;"338" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Salif Nikiéma&comma; coordonnateur national d’ACONTA<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>Pas plus tard qu’en juin 2020&comma; dans une interview qu’il accordait à Lefaso&period;net&comma; <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article97614" class&equals;"spip&lowbar;out" rel&equals;"external"><strong>Frank Elvis Compaoré du Comité national de lutte contre la drogue affirmait &colon; « la plupart de nos écoles &lpar;…&rpar; sont des antres de drogue &excl; »<&sol;strong><&sol;a>&period;<&sol;p>&NewLine;<p>C’est certainement après avoir pris conscience de la situation que le ministre burkinabè en charge de l’Education&comma; Pr Stanislas Ouaro a&comma; en avril 2020&comma; lancé une stratégie en vue de « juguler le phénomène de la drogue&comma; de la toxicomanie et de la violence en milieu scolaire en vue de créer un environnement propice à la promotion d’une culture de non-violence et d’assurer les conditions favorables aux enseignements et apprentissages au Burkina Faso d’ici à l’horizon 2024 »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>C’est donc dire qu’une synergie d’action entre acteurs et institutions s’impose à tous les échelons &lpar;pays&comma; sous-région&comma; région&comma; continent&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p>D’où la pertinence de ce webinaire organisé par ACTA et ses partenaires et dont la modération a été assurée par Susie Mbouangouoré Limbepe&comma; expert en lutte anti-tabac&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>O&period;L<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Lefaso&period;net <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>Source &colon; <a href&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article99926" target&equals;"&lowbar;blank" rel&equals;"noopener noreferrer">lefaso&period;net<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>Faso24<&sol;p>&NewLine;

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