<div class="page-content">
<p><span><strong>Le collège des femmes de la Confédération paysanne du Faso (CPF) a convié la presse pour le lancement de l’acte 2 de leur campagne de plaidoyer <em>« les femmes rurales pour bâtir un Burkina sans faim », </em>ce lundi 12 octobre 2020 à Ouagadougou. A l’ordre du jour, il a été question de faire le bilan des 10 précédents points inscrits sur le plan électoral et de présenter les huit mesures pour la prochaine campagne électorale.</strong></span></p>
<p><span>Les femmes rurales représentent 65% des producteurs agricoles et assurent plus de 63% des activités de production des secteurs primaires et bénéficient de 4,3% des revenus agricoles. L’accès sécurisé à la terre reste toujours un défi pour les femmes rurales. C’est pour parer à ces difficultés qu’elles ont préparé un manifeste dénommé <em>« huit mesures pour bâtir un Burkina sans faim : les femmes rurales s’engagent pour une souveraineté alimentaire et une résilience des communautés rurales ».</em></span></p>
<p><span><em>« La campagne de plaidoyer « les femmes rurales pour un Burkina sans faim » pilotée par le collège des femmes de la CPF, vise à engager les candidats à l’élection présidentielle de novembre 2020 pour la prise en compte des huit mesures du manifeste dans leur programme présidentiel quinquennal »</em>, a expliqué la secrétaire générale adjointe de la CPF Mariam Diabi.</span></p>
<p><span><strong>Huit points inscrits pour un Burkina sans faim</strong></span></p>
<p><span>Les huit points s’illustrent de la façon suivante : <em>« l’accès sécurisé et contrôlé de la terre, <strong>l’accès des femmes rurales aux crédits et aux produits financiers adaptés à leurs besoins</strong>, l’accès des femmes aux intrants, équipements et infrastructures de production, de transformation et de commercialisation des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques, <strong>le renforcement de l’accès des femmes à la formation professionnelle et aux conseils agricoles</strong>, l’accroissement des dépenses publiques pour l’élevage, <strong>l’accompagnement spécifique dans les zones à forte insécurité et/ou touchées par la crise sanitaire</strong>, la promotion et soutien à la consommation des produits nationaux et <strong>la représentation et participation des femmes dans les instances de décision </strong>», </em>a expliqué la secrétaire générale adjointe de la CPF.</span></p>
<p><span>Par ailleurs, elles ont expliqué que cette campagne se fera en quatre étapes. La première étape est d’élaborer le manifeste, ensuite, approcher les candidats sélectionnés pour la signature du manifeste. Pour la 3<sup>ème</sup> étape, il s’agira de suivre de très près les campagnes électorales sur toute l’étendue du territoire burkinabè pour s’assurer de la prise en compte de leurs doléances dans les différents programmes. En outre, pour la 4<sup>ème</sup> étape, il s’agira pour les femmes de suivre l’application des points par le président élu.</span></p>
<p><span>Du reste, se prononçant sur les prochaines échéances électorales, les femmes ont rassuré qu’elles ne sont pour ni contre un parti politique. Leurs voix se porteront sur le candidat qui prendra en compte les huit points.</span></p>
<p><span><strong>Corine GUISSOU (stagiaire)</strong></span></p>
<p><span><strong>Burkina24 </strong></span></p>
</div>
<p>Source : <a href="https://www.burkina24.com/2020/10/12/presidentielle-2020-au-burkina-les-8-doleances-des-femmes-rurales/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Burkina24.com</a></p>
<p>Faso24</p>

Comments
comments