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Controverse sur la gestion du fret : Le gouvernement ne reviendra plus sur sa décision, martèle Vincent Dabilgou

<p><strong>Au lendemain de la sortie médiatique des transporteurs routiers&comma; le 12 octobre 2020&comma; le ministre des Transports&comma; Vincent Dabilgou en a fait pareil ce 13 octobre&period; Au cœur de ce jeu de ping pong&comma; un décret controversé pris par le ministre Dabilgou qui confère désormais la gestion du fret au Conseil burkinabè des chargeurs &lpar;CBC&rpar;&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"article&lowbar;content">&NewLine;<p>Selon les transporteurs routiers&comma; la gestion du fret relève de leurs prérogatives&period; L’Etat n’a donc pas à s’y ingérer&comma; dénoncent ainsi les transporteurs&period; Le ministre Dabilgou s’inscrit en faux et remonte le temps pour faire une petite histoire de la question&period; Il a raconté qu’avant le CBC&comma; c’est l’Etat qui était chargé de localiser le fret en destination du Burkina Faso à travers le ministère des Transports&period; En son temps&comma; précise-t-il&comma; il n’y avait pas assez de transports&period; Par la suite&comma; il a été jugé nécessaire de créer des structures qui ont pour mission de localiser dans le monde entier le fret en destination des pays destinataires&period; C’est alors que le CBC est né&period; Il devait traiter le fret&comma; en terme administratif dans les ports et de faciliter le transit de ces marchandises&period; Le CBC a joué ce rôle jusqu’en 1996&period;<&sol;p>&NewLine;<p>A partir de cette année&comma; les transporteurs sont devenus nombreux&period; Il était donc question de les organiser parce qu’il y avait une compétition entre eux&period; Aussi&comma; le fret du Burkina devenait de plus en plus important et diversifié dans les ports&period; C’est alors que l’ancien président de la Chambre de commerce&comma; Oumarou Kanazoé&comma; a créé la première faîtière du Burkina&period; Cette première était connue et appréciée par tous de par son autorité et son charisme&period; Toutes les faîtières en son temps se sont ralliées à cette structure dénommée organisation des transporteurs du Faso &lpar;OTRAF&rpar;&period; Puisque cette structure était un exemple&comma; il a demandé que l’Etat se dessaisisse d’une partie de son rôle qu’est la répartition des camions et des chauffeurs au niveau des ports et les confier à l’OTRAF&period; Ce qui a été fait par le CBC&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Après 1996&comma; l’on a constaté une division entre les syndicats du fret&period; C’est en ce moment que l’actuel président national&comma; Issoufou Maïga&comma; a été désigné comme le nouveau patron de l’OTRAF&period; A partir de 2015&comma; le secteur des transports du Burkina vit des difficultés avec la création des coalitions et beaucoup d’autres associations des chauffeurs&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« A mon arrivé à la tête de ce ministère&comma; de concert avec le Chef de l’Etat&comma; des différents directeurs du secteur des transports et du CBC&comma; et surtout avec l’accompagnement financier de la Banque mondiale&comma; nous avons décidé de reconstruire une nouvelle faîtière » a indiqué Vincent Dabilgou&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Professionnaliser le transport routier<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>« Nous ne pouvons pas être un Etat qui ne réforme pas&period; Le jour qu’on cesse de reformer on est mort&comma; parce que l’économie est dynamique » a affirmé Dabilgou&period; Pour lui&comma; le transport routier qui regorge d’importants acteurs a besoin d’une réforme de la part de l’Etat&period; Désormais sa gestion revient entre les mains du gouvernement burkinabè&period; Pourquoi subitement l’Etat veut reprendre le monopole des transports &quest; Qu’est- ce qu’il gagne une fois à la commande de ce trésor &quest; Qu’est- ce qu’il perd en confiant cette gestion entre les mains de la FURTB &lpar;faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina&rpar; &quest; Autant d’interrogations&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Selon le ministre de tutelle des transporteurs routiers&comma; le but de cette réforme est de défendre l’intérêt général du peuple burkinabè&period; L’Etat&comma; garant du bien-être de tous les Burkinabè doit travailler à protéger et les faibles&comma; et les moyens&comma; et les forts&period; Laisser la faîtière entre les mains des groupuscules qui ne regardent pas dans la même direction pourrait compromettre la mission première de cette institution &lpar;Etat&rpar;&period; Le CBC qui doit assurer la gestion administrative du fret a lui aussi été reformé&period;<&sol;p>&NewLine;<p> Le ministre Dabilgou est bien conscient des conséquences de ces changements&period; « Aujourd’hui&comma; les véritables enjeux de cette crise est une question de réforme&period; Ces acteurs ne sont pas prêts à cette réforme&period; Toute réforme fait mal parce qu’elle remet en cause les intérêts individuels&period; Pourtant&comma; elle vise à satisfaire l’intérêt général&period; Le Burkina est un Etat responsable qui se doit de protéger tout le monde&period; Nous sommes un Etat qui transforme pour gagner une économie prospère&comma; créer des emplois&comma; servir l’intérêt des populations&period; Ce décret vise la transparence et la fluidité dans le processus des transports&period; C’est pourquoi il est interdit dans le décret la fonction de « cocceur » dans le processus&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il a ajouté que malgré l’importance du fret&comma; le Burkina ne possédait aucuns papiers règlementaires sous forme de décret&comma; d’arrêté qui réglementait sa gestion&period; Mais avec ce nouveau décret&comma; plusieurs travaux ont été menés par le ministère en charge des Transports&period; En effet&comma; le ministère a travaillé de sorte qu’une fois qu’un camion a été contrôlé au niveau réglementaire qu’il ne soit plus contrôlé à un autre poste sur le même sujet&period;<&sol;p>&NewLine;<hr class&equals;"spip">&NewLine;<p><strong>Lire aussi &colon; <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article99874" class&equals;"spip&lowbar;out" rel&equals;"external">Secteur des Transports au Burkina &colon; La gestion du fret désormais entre les mains du gouvernement<&sol;a> <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<hr class&equals;"spip">&NewLine;<p> Ainsi&comma; le bon de chargement est émis gratuitement et délivré par le Conseil burkinabè des chargeurs&period; A ce titre&comma; Vincent Dailgou indique &colon; « Désormais c’est le CBC qui va s’occuper du processus administratif des transporteurs&period; C’est pourquoi j’ai convié le bureau national du FURTB et les représentants des autres acteurs du transport le vendredi 9 octobre 2020 pour la signature de l’arrêté&period; Malheureusement&comma; ceux qui gèrent le fret actuellement n’étaient pas d’accord pour la signature&period; »<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Ce ne pas Dabilgou qui a crée le haut conseil des transporteurs<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Le ministre Dabilgou a aussi témoigné qu’après vaine tentative de réunir les faitières du Burkina en une faîtière unique à travers de multiples rencontres et dialogues&comma; il a finalement transmit le dossier à son supérieur&comma; le Premier ministre&period; Il cite Christophe Dabiré&comma; Premier ministre&comma; en ces termes &colon; « S’ils n’arrivent pas à créer une faitière unique nous allons reprendre la gestion du fret par un décret&period; » Ce décret a été pris et signé par le président du Faso et l’ensemble des ministres concernés&period; C’est ainsi qu’un arrêté interministériel a été pris&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Avec la décision du Premier ministre on est arrivé à la création de deux faitières&comma; le Haut conseil des transporteurs et le FURTB&period; De 19 à 2 syndicats il y a eu de l’amélioration&period;<&sol;p>&NewLine;<p> Eviter les amalgames dans l’utilisation des termes mandataire et cocceur<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Dans le décret&comma; il est aussi dit que le chargeur ou son mandataire&comma; c’est-à-dire s’il arrive que le chargeur ne peut pas être au port&comma; il peut mandater une personne qui va le représenter&period; « Nulle part dans le décret&comma; il est écrit que mandataire égal à « cocceur »&period;Evitons de déformer et de confondre les termes » a insisté le ministre Dabilgou&period; Les reformes visent à rendre performant le système&comma; s’il n’y a pas des observations pertinentes qui ne remettent pas en cause le décret&comma; dans la mesure où on n’a pas pu mettre en place une faîtière unique&comma; le gouvernement ne reviendra plus sur sa décision&period;<&sol;p>&NewLine;<p> Pour clore la conférence&comma; Vincent Dabilgou a lancé un avertissement à l’endroit des réfracteurs &colon; « S’il doit avoir grève&comma; il faut savoir que le gouvernement est dans une position responsable&period; Nous ne pouvons gouverner et permettre à un groupuscule de s’accaparer des richesses nationales&period; Notre rôle c’est de veiller à une répartition équitable des richesses&period; S’il y a grève&comma; les chauffeurs doivent rester dans leurs camions&period; »<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Lire aussi &colon; <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article99928" class&equals;"spip&lowbar;out" rel&equals;"external">Secteur des Transports au Burkina &colon; « L’Etat n’a pas à s’ingérer dans la gestion du fret »&comma; dénonce El Hadj Issoufou Maïga<&sol;a><&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Dofinitta Augustin Khan &lpar;stagiaire&rpar;<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Lefaso&period;net<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>Source &colon; <a href&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article99953" target&equals;"&lowbar;blank" rel&equals;"noopener noreferrer">lefaso&period;net<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>Faso24<&sol;p>&NewLine;

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