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Importation de l’attiéké : Bientôt la fin au Burkina !

<div class&equals;"td-post-content tagdiv-type">&NewLine; <&excl;-- image --><br &sol;>&NewLine; <&excl;-- content --><&sol;p>&NewLine;<p><strong>La consommation de l’attiéké&comma; produit dérivé du manioc&comma; est ancré dans le quotidien des Burkinabè depuis bien longtemps&period; En témoigne les différents festabilas organisés autour de ce produit beaucoup prisé aujourd’hui&period; Pour cette consommation qui est devenue une habitude&comma; les Burkinabè étaient obligés&comma; durant une certaine période&comma; d’importer en quantité de la Côte d’Ivoire voisine&comma; les tubercules de manioc&comma; matière première dans la production de l’attiéké&period; Mais depuis 2006&comma; le Burkina Faso&comma; grand consommateur de l’attiéké&comma; s’est lancé dans la production du manioc&comma; dans l’optique de réduire considérablement l’importation du manioc&period; Pour mieux en savoir sur cette production&comma; Minute&period;bf a été dans la région du Sud-Ouest&comma; à Gaoua&comma; où il a rencontré&comma; à l’occasion de la caravane de presse de l’Association agriculture et média qui a sillonné plusieurs régions&comma; Nahondomon Palenfo&comma; un entrepreneur agricole basé au Sud-Ouest&comma; à Gaoua&period; Ce dernier est également le secrétaire régional des producteurs de semences du sud-ouest&comma; par ailleurs&comma; trésorier national de l’Union nationale des producteurs de semence&period; Il a investi dans la production du manioc qu’il juge « facile et rentable »&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Depuis 2003&comma; il y a eu l’introduction de la production du manioc au Burkina Faso à travers un TCP que la recherche a dirigé&period; A partir de 2006&comma; la production de manioc est rentrée dans les mœurs&period; Les producteurs se sont&comma; depuis lors&comma; investis dans la production de ces tubercules qui étaient&comma; faut-il le rappeler&comma; une perle rare au Burkina Faso&period; Entre 2008 et 2009&comma; les producteurs ont pu identifier « la V5&comma;  une meilleure variété» du manioc&comma; parmi toutes les variétés que la recherche a mises leur disposition&period; Tout simplement&comma; parce que c’est elle qui a de meilleurs rendements au champ&comma; et qui accepte la transformation en attiéké qui est le produit phare pour booster la production du manioc au Burkina&period;<&sol;p>&NewLine;<figure class&equals;"wp-block-image size-large"><img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;minute&period;bf&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2020&sol;10&sol;IMG&lowbar;20201009&lowbar;090243&lowbar;384&lowbar;1602596790973&period;jpg" alt&equals;"" class&equals;"wp-image-22739"><figcaption>En plus du manioc&comma; dans un autre champ&comma; Nohondomon Palenfo&comma; entrepreneur agricole&comma; a semer des arachides…<&sol;figcaption><&sol;figure>&NewLine;<p>Selon Nahondomon Palenfo&comma; la production du manioc&comma; « c’est le travail d’un grand paresseux »&comma; parce que&comma; explique-t-il&comma; sa production ne nécessite pas de grands traitements comme c’est le cas dans les autres variétés&comma; et « c’est la seule culture au milieu paysan&comma; où on peut s’en sortir facilement avec un million cinq cent mille francs CFA à l’hectare »&period; Un atout qui a motivé son choix à s’investir dans la production du manioc pour se « faire des affaires »&period; Ainsi&comma; depuis une dizaine d’années&comma; M&period; Palenfo ne se lasse pas de produire le manioc au Sud-Ouest&period; Aujourd’hui&comma; sa production atteint les 40 tonnes à l’hectare&comma; avec la V5&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong><em>Vidéo&colon; Selon Nohondomon Palenfo&comma; entrepreneur agricole&comma; dans une vingtaine d’années&comma; l’importation du manioc au Burkina Faso sera considérablement réduite…<&sol;em><&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<figure class&equals;"wp-block-embed-youtube wp-block-embed is-type-video is-provider-youtube wp-embed-aspect-16-9 wp-has-aspect-ratio">&NewLine;<div class&equals;"wp-block-embed&lowbar;&lowbar;wrapper">&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<&sol;figure>&NewLine;<p><strong><em>L’Etat accompagne la production du manioc au Burkina Faso<&sol;em><&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Sur le plan national&comma; M&period; Palenfo confie qu’il y a « certains virus qui attaquent le manioc »&comma; ce qui entrave&comma; à l’en croire&comma; l’évolution des plans&period; Mais à Gaoua&comma; les producteurs sont pour le moment exempts de ces virus&period; Leur seule difficulté&comma; c’est la divagation des animaux&period; Mais pour le moment&comma; tout se passe bien à l’en croire&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour obtenir de meilleurs rendements dans la production&comma; l’Etat accompagne les producteurs sur plusieurs plans&period; Il y a du matériel à prix subventionné que les producteurs achètent&comma; il y a l’appui des services techniques dans la supervision et dans l’inspection des boutures pour certifier les champs de bouture&period; Il y a également le service technique de l’Etat qui les appuis avec les différentes techniques de production&comma; surtout pour les producteurs de consommation&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Aussi&comma; dans l’organisation de la filière au Burkina Faso&comma; l’Etat vient de mettre en place un plan d’action de la filière manioc&period; « Une action qui peut nous aider à aller de l’avant »&comma; a indiqué M&period; Palenfo&comma; qui révèle qu’il y a actuellement des projets et programmes qui s’intéressent à la filière manioc et&comma; sont prêts à investir dans ce secteur pour former les transformatrices du manioc&period; Ces partenaires dotent ces transformatrices de matériel de transformation à prix subventionné&period;<&sol;p>&NewLine;<p>L’ambition pour les producteurs de manioc au Burkina Faso&comma; c’est d’arriver à réduire considérablement&comma; voire totalement&comma; l’importation du manioc et de l’attiéké de la Côte d’Ivoire en « produisant ce que nous consommons et en consommant ce que nous produisons »&comma; comme l’avait enseigné le père de la révolution burkinabè&comma; Thomas Sankara pour qui&comma; le développement passe par la promotion des produits locaux&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Armand Kinda<br &sol;>Minute&period;bf<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>Source &colon; <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;minute&period;bf&sol;importation-de-lattieke-bientot-la-fin-au-burkina&sol;" target&equals;"&lowbar;blank" rel&equals;"noopener noreferrer">Minute&period;bf<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>Faso24<&sol;p>&NewLine;

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