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Burkina : « Chaque année, à peu près 100 personnes décèdent du fait des conflits entre agriculteurs et éleveurs », Hamidou Yonaba, acteur de la société civile

<p><strong>Le 5 octobre 2020&comma; Hamidou Yonaba &comma; acteur de la société civile et consultant sur les questions de développement était sur le plateau de Lefaso&period;TV&period; Au cœur du débat&comma; la réconciliation nationale&comma; les enjeux électoraux et la configuration du parlement burkinabè&period; <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"article&lowbar;content">&NewLine;<p>Au fond des questions liées à la réconciliation nationale&comma; figure la préoccupation conflictuelle éleveurs-agriculteurs &colon; « Chaque année&comma; à peu près 100 personnes décèdent du fait des conflits entre agriculteurs et éleveurs »&comma; livre Hamidou Yonaba&period; Un enjeu majeur qui semble être négligé selon lui&comma; par les autorités&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Entre autres sujets abordés&comma; figure le système&comma; politique burkinabè et la participation politique des femmes&period; A ce sujet&comma; Hamidou Yonaba pense qu’il y a des insuffisances qui avaient besoin d’être repensées&period; Malheureusement&comma; dit-il « on a raté une occasion de notre histoire&period; On a eu une occasion de requestionner la Constitution&comma; mais on est resté focus sur un régime constitutionnel qui n’est pas adapté aux réalités de notre pays&period;<&sol;p>&NewLine;<p>On peut comprendre qu’un pays comme le Burkina Faso&comma; dans les années 70&comma; 80&comma; voire 90&comma; soit orienté sur un régime présidentiel&comma; semi-présidentiel par moment&comma; mais pas au 21ème siècle&period; »<&sol;p>&NewLine;<p>Similairement&comma; Hamidou Yonaba regrette que la participation politique des femmes peine à être acceptée &colon; « La question de la participation politique de la femme est une question de développement&period; Il ne faut pas qu’on continue de croire que c’est une influence de l’Occident&period;<&sol;p>&NewLine;<p> Si vous avez 52&percnt; de votre population majoritairement féminine&comma; vous ne pouvez pas continuer de penser à faire à leur place&comma; ça ne va jamais marcher&period; Vaut mieux avoir 50 femmes leaders que de tripler le budget du ministère de la santé&comma; quand vous avez les femmes leaders&comma; vous avez réglé les questions d’hygiène à la maison&comma; l’hygiène publique à travers les restaurants&period; Ce qui tire le Burkina Faso vers le bas&comma; ce sont les éléments pour lesquels&comma; les femmes seront une réponse vers le progrès »&period; VIDEO<&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>Source &colon; <a href&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article100006" target&equals;"&lowbar;blank" rel&equals;"noopener noreferrer">lefaso&period;net<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>Faso24<&sol;p>&NewLine;

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