<p><strong>La capitale culturelle du Burkina Faso (Bobo-Dioulasso) accueille, du 19 au 22 octobre 2020, un séminaire national sur le financement des opérateurs culturels majeurs. Cette activité est organisée par le Ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) en collaboration avec le Bureau de la coopération suisse au Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture des travaux a eu lieu ce lundi 19 octobre 2020.</strong></p>
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<p>« Il nÂest plus à discuter ce que la culture peut apporter à un pays au plan du renforcement des liens sociaux. Si le vivre-ensemble nÂexiste pas, aucun projet de développement nÂest envisageable », foi du ministre en charge de la culture, Abdoul Karim Sango. Selon lui, lÂapport de la culture au plan de la contribution au Produit intérieur brute (PIB) est énorme. « Malheureusement, le budget de lÂEtat burkinabè ne consacre que 0,34% à ce secteur », a-t-il déploré.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong> Le ministre en charge de la culture, Abdoul Karim Sango</strong></dt>
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<p>Avant de souligner que la norme communautaire est dÂau moins 1% des ressources de lÂEtat. CÂest ce qui a poussé les opérateurs culturels majeurs à marquer une pause afin de revisiter les mécanismes de financement que le Burkina Faso et ses partenaires techniques et financiers ont mis en place pour accompagner ce secteur.</p>
<p>CÂest lÂun des objectifs assignés à ce séminaire national sur le financement des opérateurs culturels majeurs qui se tient à Bobo-Dioulasso, du 19 au 22 octobre prochain. En effet, cette rencontre vise à contribuer à lÂidentification et à la mise en place dÂun mécanisme pérenne de financement et dÂappui technique pour assurer la viabilité des opérateurs culturels majeurs du Burkina Faso. Aussi, elle offre lÂopportunité aux participants, de repenser le modèle dÂaccompagnement technique et financier du gouvernement à leur profit.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Les opérateurs culturels majeurs du Burkina Faso réfléchissent à un mécanisme pérenne de financement de leurs activités</strong></dt>
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<p>A en croire le chef du département de la culture burkinabè, Abdoul Karim Sango, « ce séminaire vise à identifier les goulots dÂétranglement des opérateurs culturels en matière de mobilisation et de gestion des ressources financières et proposer des solutions y relatives ; à revisiter leur mode de financement en tenant compte du contexte dÂinsécurité et du Covid-19. Il vise aussi à identifier les mécanismes dÂaccompagnement institutionnel à mettre en place pour assurer le financement pérenne des acteurs culturels majeurs. Au cours des travaux, nous allons travailler à identifier les autres sources de financement au-delà de lÂEtat », a-t-il laissé entendre. Il reste cependant convaincu que les travaux de ce séminaire vont permettre de faire un pas qualitatif au plan de la réflexion mais aussi au plan de la pratique.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>La photo de famille des participants à l’issu de la cérémonie d’ouverture des travaux</strong></dt>
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<p>Par ailleurs, il a souhaité que ce rendez-vous soit le point de départ dÂune coopération culturelle dynamique entre lÂÉtat et les opérateurs culturels majeurs dans le but dÂaccélérer significativement le développement des industries culturelles et créatives. Il a salué le soutien de lÂensemble des partenaires techniques et financiers (PTF) et particulièrement le Bureau de la coopération suisse au Burkina Faso, à travers lÂaccompagnement technique et financier des opérateurs culturels du pays. Selon le ministre Sango, de 2017 à 2018, la Suisse a investi près de deux milliards de francs CFA dans le secteur de la culture au Burkina Faso. CÂest pourquoi, il estime que « notre État, en toute responsabilité, doit aussi monter sa part contributive à au moins 1% des ressources nationales ».</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le représentant du Bureau de la coopération suisse au Burkina Faso, Alexander Widmer</strong></dt>
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<p><strong>La Suisse aide la culture burkinabè à mieux se porter</strong></p>
<p>A en croire le représentant du Bureau de la coopération suisse au Burkina Faso, Alexander Widmer, « lÂapport de la Suisse dans le secteur de la culture burkinabè est historique ». Ainsi, la suisse apporte son appui technique et financier à ce secteur, afin quÂil puisse mieux se porter. « La coopération est présente au Burkina Faso depuis 40 ans. Le Burkina Faso un pays partenaire de longue date. Et la Suisse est convaincue que ce pays regorge dÂun potentiel touristique et quÂil a besoin dÂun appui. CÂest pourquoi, nous voulons contribuer afin que ce potentiel puisse se développer », a dit Alexander Widmer.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Martin Zongo est l’administrateur du Carrefour international de théâtre de Ouagadougou</strong></dt>
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<p>Martin Zongo est lÂadministrateur du Carrefour international de théâtre de Ouagadougou, il est par ailleurs le président du consortium Plus loin ensemble. Il note que ce séminaire est lÂaboutissement dÂune longue quête des opérateurs culturels en général et des opérateurs culturels majeurs en particulier.</p>
<p>« Notre pays est reconnu pour la vitalité de sa production artistique et culturelle, pour le dynamisme de ses opérateurs. Malheureusement nous avons un tendon dÂAchille qui est le financement de nos activités.<span><a href="http://hauts-bassins.lefaso.net/spip.php?article1017&;rubrique1" class="spip_out" rel="external">[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]</a><span></span></span></p>
<p><strong>Romuald Dofini<br class="autobr"><br />
Lafeso.net</strong></p>
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<p>Source : <a href="http://lefaso.net/spip.php?article100079" target="_blank" rel="noopener noreferrer">lefaso.net</a></p>
<p>Faso24</p>

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