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<p><span><strong>Face à l’insécurité, le Burkina Faso a pris un sérieux coup. Un domaine qui souffre encore plus est la cohésion sociale. En effet, cette insécurité a engendré des conflits intercommunautaires. Et pour restaurer un climat propice à la cohésion sociale et le vivre ensemble, il est organisé un forum national qui se tient du 21 et 22 octobre 2020.</strong></span></p>
<p><span>Les attaques terroristes ont installé un climat de méfiance du côté des populations. Et pour ne pas arranger les choses, le nombre de régions touchées par ces attaques ne cesse d’augmenter et ce, malgré les énormes efforts consentis. Face à cette situation, la 7<sup>ème</sup> législature a organisé le présent forum sur le thème : <strong>« Dialogue intercommunautaire et des religions au Burkina Faso</strong> <strong>».</strong></span></p>
<p><span>Pour le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, il urge de redonner aux populations un climat où règne la cohésion sociale et un bon vivre ensemble. <em>« Si pendant longtemps, les Burkinabé ont pratiqué leurs religions et coutumes dans la cohabitation pacifique, cette cohabitation interpelle désormais. Pendant longtemps, nos différences, plutôt que de nous éloigner les uns des autres, ont constitué des atouts »</em>, a-t-il laissé entendre.</span></p>
<p><span>La représentation nationale veut ainsi faire un examen de conscience afin de tirer les solutions pérennes. Le président de l’Assemblée nationale appelle alors à ne pas se « tromper d’ennemis » car <em>« c’est faire le jeu du seul et véritable ennemi ». </em>Il a aussi reconnu la sensibilité de certaines questions en ces temps pris. Pour lui, <em>« c’est dans la fraternité que les générations précédentes nous ont léguée cette nation plurielle et unie »</em>.</span></p>
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<h4><span><strong><em>« </em></strong><strong><em>La conséquence la plus pernicieuse des actions terroristes est d’avoir réussi la prouesse d’ébranler les fondements de notre coexistence pacifique. Cela s’est traduit sur le terrain par des conflits intercommunautaires meurtriers. Mais gardons-nous de succomber aux chants funestes des sirènes de la haine. Car dans cette guerre contre le terrorisme, nous ne sommes pas engagés contre une ethnie. Nous ne sommes pas engagés contre une religion. Mais plutôt contre ceux qui s’en prennent à notre modèle social » </em></strong></span></h4>
<h4><span><strong><em>Alassane Bala Sakandé</em></strong></span></h4>
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<p><span>Financé par le Programme Commun d’Appui à l’Assemblée nationale du Burkina Faso (PROCAB), le présent forum ambitionne apporter des réponses à des interrogations pertinentes du moment. De l’avis du maire de la commune de Ouagadougou, Armand Roland Pierre Béouindé, le « redoutable cocktail » qu’est l’insécurité et les violences intercommunautaires <em>« porte de graves et durables fractures de notre tissu social ». </em></span></p>
<p><span>Pourtant, selon ses dires, les Burkinabè sont condamnés à vivre sur la même terre patrie, le « Pays des Hommes intègres ». Il préconise alors de faire face à la réalité dans un élan de trouver des solutions. <em>« Il nous faut une volonté farouche.</em> <em>Nous devons faire preuve d’esprit d’ouverture</em> », dit-il. En rappel, le Burkina Faso a connu ses toutes premières attaques terroristes en janvier 2020.</span></p>
<p><span>Malgré les appels et les prêches appelant à la paix, la concorde et le dialogue, la question sécuritaire persiste. Face à ça, l’assemblée avait effectué une tournée dans les régions à fort défi sécuritaire. Une sortie qui a permis aux élus nationaux de toucher du doigt les réalités des populations face à cette menace terroriste.</span></p>
<p><span><strong>Basile SAMA</strong></span></p>
<p><span><strong>Burkina 24</strong></span></p>
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<p>Source : <a href="https://www.burkina24.com/2020/10/21/insecurite-au-burkina-un-forum-pour-reflechir-sur-la-cohesion-sociale-et-le-vivre-ensemble/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Burkina24.com</a></p>
<p>Faso24</p>

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