Burkina Faso : C’est parti pour la 5e édition des « Grandes nuits du conte »
La 5e édition des « Grandes nuits du conte » a ouvert ses portes, le samedi 6 mai 2023 à Ouagadougou. Ce rendez-vous culturel va se tenir du 6 au 12 mai 2023.
« Forger la culture pour cultiver la paix », c’est sous ce thème que se tiendra la 5e édition des « Grandes nuits du conte », prévue pour se tenir du 6 au 12 mai 2023, avec au menu des soirées de conte et des ateliers de forge.
Pingdéwindé Gérard Kientega dit KPG est le directeur de cet évènement. Il a expliqué que le but est de promouvoir la culture africaine à travers le conte, et encourager la paix et la cohésion sociale par la forge. Notons que le forgeron est considéré comme l’artisan de la paix dans la culture mossi.
Les enfants lors de la cérémonie d’ouverture -©Faso7
« Notre pays traverse une situation de crise et chacun aussi doit mettre sa pierre pour l’édifice de notre nation, pour faire en sorte que l’harmonie puisse régner. Nous avons pris l’exemple de l’atelier de la forge parce que dans l’atelier de la forge, c’est l’entre-aide, c’est l’interdépendance. C’est-à-dire que chaque outil qui se trouve dans l’atelier de la forge aussi minime soit-il, est toujours très important », a indiqué KPG.
Aussi, des artistes venus du Mali, du Congo, du Togo et du Bénin sont au rendez-vous pour faire vibrer cette édition. En particulier, un groupe de jazz venu des États-Unis va tenir les festivaliers en haleine.
Parlant des États-Unis, KPG a fait savoir que la particularité de cette édition est que les contes et les ateliers seront offerts dans la langue anglaise au sein des écoles.
« Dans la vie, il faut savoir parler plusieurs langues et nous savons aussi que l’anglais est une langue commerciale, de communication, une langue de fonctionnement. Donc, c’est très important pour nos enfants de pouvoir maitriser cette langue-là qui est une langue internationale pour pouvoir aussi servir le monde », a-t-il fait savoir.
Pour le directeur des « Grandes nuits du conte », le choix a été porté sur les écoles afin de montrer aux élèves ce que c’est que la forge ainsi que son fonctionnement et son utilité dans le contexte de crise que traverse le Burkina Faso.
« Nous allons faire ce qu’on appelle la réduction du fer, présenter les différents outils traditionnels à nos enfants, présenter les différents savoir-faire anciens qui peuvent permettre à un enfant de vivre heureux et magnifier ses ancêtres », a-t-il laissé entendre.
Lazard KOLA
Faso7
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