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Nouvelles technologies agricoles : Les étudiants du CAP Matourkou à l’école de la biosécurité

<div class&equals;"page-content">&NewLine;<p><span><strong>L’Agence nationale de biosécurité &lpar;ANB&rpar; en collaboration avec  le Forum ouvert sur les biotechnologies agricoles &lpar;OFAB&rpar; a organisé un atelier d’échanges sur la biotechnologie agricole et la biosécurité avec les étudiants du Centre agricole polyvalent &lpar;CAP&rpar; Matourkou le mardi 20 octobre 2020&period; L’objectif recherché étant de leur donner « la vérité scientifique » sur les biotechnologies&period;<&sol;strong><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p><span> «<em>Avant&comma; il fallait ranger sa lettre dans un sac&comma; la déposer à la poste pour espérer qu’elle soit reçue dans un mois &semi; le téléphone quant à lui était relié à un fil&period; Mais aujourd’hui&comma; grâce à l’évolution technologique&comma; on peut en un clic&comma;  envoyer et recevoir des messages à des milliers de kilomètres &semi; on peut meme communiquer en se regardant à distance »&comma; <&sol;em>a expliqué le coordonnateur du Forum ouvert sur les biotechnologies agricoles &lpar;OFAB&rpar; Edgar Traoré&period;<&sol;span><&sol;p>&NewLine;<blockquote>&NewLine;<p><span><strong>Les OGM ne représentent qu’une partie infime de la biotechnologie&period; Pour peu qu’on trouve des fruits trop gros ou trop beaux&comma; les gens parlent d’OGM&period; Pourtant&comma; il n y a pas de fruits OGM au Burkina Faso&period; Quand on évoque les aspects qui passent par le génie génétique où on va manipuler l’ADN en profondeur&comma; en ce moment&comma; les humains ont peur&period; Et quand on a peur on fait attention&period; C’est pourquoi nous tenons à rassurer la population que les biotechnologies agricoles ne sont que la suite logique des autres évolutions techniques&period; <&sol;strong><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p><span><strong>Docteur Edgar Traoré&comma; coordonnateur de OFAB &colon; La méconnaissance des OGM<&sol;strong><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<&sol;blockquote>&NewLine;<p><span>Par ailleurs généticien en amélioration des plantes au service de la sélection variétale de riz à l’Institut national de l’environnement et la recherche agricole &lpar;INERA&rpar;&comma; il explique que la biotechnologie est l’évolution de la sélection variétale primitive à la sélection variétale assez moderne par l’utilisation des biotechnologies modernes&period; Cela dira-t-il permet de « <em>déplacer les gènes&comma; suivre le déplacement de ces gènes pour accélérer le processus de création variétale pour le bonheur des hommes dans le respect de l’environnement<&sol;em> »&period;<&sol;span><&sol;p>&NewLine;<h3><span><strong>Des appréhensions levées<&sol;strong><&sol;span><&sol;h3>&NewLine;<p><span>Pour sa part&comma; c’est cette « information juste » qu’il entend apporter aux étudiants afin qu’ils distinguent la vérité scientifique des informations basées sur l’émotion&period;<&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p><span>Selon les réactions des participants&comma; le message semble être bien reçu&period; « <em>Avant cet atelier&comma; j’avais une appréhension négative de la biotechnologie&period; Désormais&comma; je retiens que c’est une science qui offre des opportunités d’adaptation de l’agriculture au changement climatique afin de promouvoir l’autosuffisance alimentaire dans le monde<&sol;em> »&comma;  a confié Issa Yaméogo&period;<&sol;span><&sol;p>&NewLine;<h3><span><strong>L’utilisation des biotechnologies est règlementée<&sol;strong><&sol;span><&sol;h3>&NewLine;<p><span>Mais avant tout&comma; le Directeur général de l’Agence nationale de la biosécurité Nicholas Barro rappelle que l’utilisation de cette science qui œuvre également à la vulgarisation de la santé humaine répond à des normes strictement définies au plan national et international &lpar;comme le protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques ratifié en 2003&rpar;&period; Et c’est là qu’intervient le rôle de régulation exercé par l’Agence nationale de Biosécurité&comma; un système de contrôle indépendant financé par le budget de l’Etat et composé de toutes les composantes sociales dont le Comité d’éthique et les chercheurs nationaux&period;<&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p><span>Le chercheur de l’ANB Professeur Zezouma Sanou a présenté le protocole additionnel de Nagoya-Kuala Lumpur ratifié par le Burkina Faso en 2010&period; A l’en croire&comma; cet accord permet de prévoir et d’imaginer la gestion des risques éventuels en  engageant la responsabilité des développeurs de la biotechnologie&period; Pour conclure&comma; Zezouma Sanou a rappelé que le non-respect de ces dispositions légales est soumis à des sanctions&period;<&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p><span><strong>Aminata SANOU                                   <&sol;strong><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p><span><strong>Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso<&sol;strong><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>Source &colon; <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;burkina24&period;com&sol;2020&sol;10&sol;21&sol;nouvelles-technologies-agricoles-les-etudiants-du-cap-matourkou-a-lecole-de-la-biosecurite&sol;" target&equals;"&lowbar;blank" rel&equals;"noopener noreferrer">Burkina24&period;com<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>Faso24<&sol;p>&NewLine;

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