Dans l’objectif d’apporter leurs contributions à la construction d’un Burkina Faso de paix, E-Tisserands avec le partenariat de Oxfam Burkina et Build Up, a organisé une session de formation sur le thème « Réseaux sociaux, médias et consolidation de la paix au Burina Faso ».
Les échéances électorales de novembre 2020 approchent à grands pas. A ce rendez-vous incontournable pour la destinée du peuple burkinabè, les réseaux sociaux et les médias jouent un rôle très important. D’où l’importance de la présente session de formation pour réveiller leurs responsabilités sociales.
Professionnels des médias, blogueurs et web activistes pourront faire connaissance avec la place qui est la leur dans le processus de consolidation de la paix au « Pays des Hommes intègres ». A travers « cette formation intensive » de 48 heures, lesdits acteurs seront outillés pour comprendre qu’ils sont des « acteurs essentiels » dans cette quête.
Inondés par des jeunes dans une ère de vulgarisation des nouvelles techniques d’information et de communication, les réseaux sociaux sont les outils de prédilection pour toute forme d’information, de désinformation ou de propagande. « Les réseaux sociaux sont devenus un outil de communication incontournable », a indiqué le Pr Serge Théophile Balima.
« L’élection n’est qu’un temps »
Selon lui, les médias traditionnels ont perdu leur place de choix au niveau des consommateurs au profit des TIC. Il appelle alors à ne pas sous-estimer la force des réseaux sociaux dans un « contexte volatile » au Burkina Faso. Il n’exclut pas cependant « la grande capacité » des TIC à nuire.
Revenant sur la place des médias et des réseaux sociaux, le Dr Zacharia Tiemtoré, l’un des panélistes a souligné qu’il faut adopter des comportements éthiques et responsables. Pour lui, « l’élection n’est qu’un temps. La vie continue, le Burkina demeure ». Il urge alors selon ses dires d’aller vers une utilisation raisonnable des réseaux sociaux.
Il préconise aussi de faire la promotion des comportements de paix. Et pour ce faire, il faudra bannir la désinformation et amener les populations à savoir faire la différence entre une bonne et mauvaise information. L’idéale pour ces panélistes est d’arriver à maintenir une paix durable car, « la paix n’est pas un acquis définitif mais une lutte permanente ».
A terme, les initiateurs de la formation ambitionnent voir des améliorations des publications et des interactions. Et ce, afin de lutter contre les discours haineux, racistes et non conformes sur les différentes plateformes. La formation se tient du 23 au 24 octobre 2020 à Ouagadougou.
Basile SAMA
Burkina 24
Source : Burkina24.com
Faso24
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