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Recherche agricole : Hamidou Sidibé s’attaquent aux thrips sur le niébé

<div class&equals;"td-post-content tagdiv-type">&NewLine; <&excl;-- image --><br &sol;>&NewLine; <&excl;-- content --><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Hamidou Sidibé a exposé le mercredi 21 octobre 2020&comma; sa thèse sur le thème &colon; « Hérédité de la résistance aux thrips &lpar;Megalurothrips sjöstedti&rpar; Trybom de variétés de niébé &lpar;Vigna unguiculata &lpar;L&period;J&rpar; Walp&rpar; de la collection du Burkina Faso et identification de sources de résistance »&period; Son travail a été reconnu d’une grande importance par le jury chapeauté par Assovo Simon Pierre Nguetta&comma; professeur titulaire de génétique&comma; amélioration des plantes et statistique à l’université Felix Houphoët Boigny&period; Il a donc été reconnu « docteur<&sol;strong> <strong>de l’université Joseph Ki-Zerbo&comma; Option science biologie appliquée&comma; spécialité génétique et amélioration des plantes<&sol;strong>« &period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le 20 octobre 2020 à Kpèlè dans le sud-ouest du Burkina Faso&comma; huit personnes sont mortes par intoxication alimentaire&period; L’information a été relayée par la télévision nationale&period; Bien avant&comma; le 1er septembre 2019&comma; une famille à Didyr&comma; commune de la province du Sanguié&comma; sept personnes mouraient d’un premier temps&comma; par intoxication alimentaire&period; Deux jours plus tard&comma; le bilan macabre est passé à onze&period; Ce décompte n’est pas exhaustif car la liste est longue&period; L’intoxication alimentaire causée le plus souvent&comma; selon des spécialistes&comma; par l’utilisation abusive des pesticides par certains producteurs agricoles&comma; a plusieurs fois endeuillé des familles au Burkina Faso&period; Comment donc lutter contre les insectes et ravageurs des plants sans porter atteinte à la santé humaine et animale &quest; La réponse à cette question est le soubassement du travail mené par Hamidou Sidibé pendant plusieurs mois dans le but de trouver une solution palliative aux contraintes liées à la production du nébié&period;<&sol;p>&NewLine;<figure class&equals;"wp-block-image size-large"><img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;minute&period;bf&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2020&sol;10&sol;IMG&lowbar;20201021&lowbar;152458&lowbar;609&lowbar;1603410630140&period;jpg" alt&equals;"" class&equals;"wp-image-23095"><figcaption>Hamadou Sidibé pendant son exposé devant le jury <&sol;figcaption><&sol;figure>&NewLine;<p>« Hérédité de la résistance aux thrips &lpar;Megalurothrips sjöstedti&rpar; Trybom de variétés de niébé &lpar;Vigna unguiculata &lpar;L&period;J&rpar; Walp&rpar; de la collection du Burkina Faso et identification de sources de résistance »&comma; c’est sous ce thème que le chercheur à l’Institut de l’Environnement et de Recherches agricoles &lpar;INERA&rpar;&comma; Hamadou Sidibé a mené sa recherche&period; Un travail qualifié d’ « une grande importance » par le président du Jury&comma; Assovo Simon Pierre Nguetta&comma; professeur titulaire de génétique&comma; amélioration des plantes et statistique à l’université Felix Houphoët Boigny&comma; en Côte d’Ivoire&period; Il explique en effet que le niébé est une culture qui est très importante non seulement pour le Burkina Faso&comma; mais aussi pour la sous-région&period; « Ce genre de travail va contre les insectes nuisibles&comma; et ça nous permet de pouvoir trouver des plantes qui vont résister à l’invasion des insectes et booster la production au niveau des producteurs&period; C’est surtout l’objectif »&comma; a-t-il détaillé&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong><em>Lutter contre toute contrainte qui existe sur le niébé<&sol;em><&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Le travail a consisté à trouver des palliatifs pour éviter que les plantes ne soient pas détruites par des ennemis ravageurs&period; C’est une recherche faite pour résoudre toute contrainte qui existe sur le niébé&period; Les thrips&comma; selon l’impétrant&comma; cause d’énormes contraintes&comma; des dégâts sur la production du niébé&period; « Comme vous le constatez souvent&comma; ce sont des méthodes de lutte chimiques que les gens utilisent&period; Les gens s’intoxiquent en utilisant ces pesticides »&comma; a-t-il regretté&comma; notant que sa recherche est une « alternative proposée »&comma; dans le but de « combattre les ravageurs en utilisant des variétés résistantes&comma; des variétés mises au point »&period; Une méthode qui permet de résoudre un certain nombre de problème selon le chercheur à l’INERA&period; « La santé du producteur est protégée&comma; l’environnement est protégé&comma; et il y a un gain puisse que ces ravageurs causent d’énormes dégâts allant de 20 à 100&percnt; des champs »&comma; a-t-il indiqué&period;<&sol;p>&NewLine;<figure class&equals;"wp-block-image size-large"><img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;minute&period;bf&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2020&sol;10&sol;IMG&lowbar;20201021&lowbar;180556&lowbar;667&lowbar;1603410667557&period;jpg" alt&equals;"" class&equals;"wp-image-23094"><figcaption>Assovo Simon Pierre Nguetta&comma; professeur titulaire de génétique&comma; amélioration des plantes et statistique à l’université Felix Houphoët Boigny&comma; en Côte d’Ivoire&comma; président du jury<&sol;figcaption><&sol;figure>&NewLine;<p>Ainsi&comma; l’impétrant propose la « lutte intégrée » à travers l’utilisation des variétés résistantes qui seront mises au point pour pouvoir protéger les productions contre ces ravageurs&period; Pour mieux lutter contre les produits chimiques qui intoxiquent les populations&comma; les chercheurs entendent intensifier les sensibilisations de telle sorte que les producteurs puissent connaitre le ravageur pour mieux le combattre par des méthodes naturelles&period; Ce combat passera par la mise en place d’une variété qui pourra aider les producteurs à contourner les ravageurs dans leurs différentes productions du niébé&period;<&sol;p>&NewLine;<p>A l’issue de son exposé&comma; son travail a été apprécié par les membres du jury&comma; ce qui lui a valu d’être reconnu digne du titre de docteur de l’université Joseph Ki-Zerbo&comma; Option science biologie appliquée&comma; spécialité génétique et amélioration des plantes&period; « En tenant compte de tout ce que vous avez fait&comma; le jury vous a donné la mention &OpenCurlyQuote;’Très honorable’’ »&comma; a ajouté M&period; Nguetta&period;<&sol;p>&NewLine;<figure class&equals;"wp-block-image size-large"><img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;minute&period;bf&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2020&sol;10&sol;IMG&lowbar;20201021&lowbar;180916&lowbar;571&lowbar;1603410651759&period;jpg" alt&equals;"" class&equals;"wp-image-23096"><figcaption>Hamadou Sidibé&comma; l’impétrant<&sol;figcaption><&sol;figure>&NewLine;<p>Pour rappel&comma; les thrips sont de petits insectes qui sont souvent invisibles à l’œil nu mais qui envahissent les fleurs des plants et s’attaquent aux organes reproducteurs de ces plants&period; « Si vous en avez six dans une fleur&comma; rassurez-vous que vous avez un avortement&period; Vous savez que la production est fonction du nombre de fleur&period; Plus vous avez des fleurs dans votre champ&comma; plus vous aurez autant de gousses&period; Mais s’il y a un avortement au niveau de ces appareils de reproduction&comma; il va de soi que vous ayez un rendement faible ou une baisse de rendement »&comma; a expliqué Hamadou Sidibé&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Armand Kinda<br &sol;>Minute&period;bf<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>Source &colon; <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;minute&period;bf&sol;recherche-agricole-hamidou-sidibe-sattaquent-aux-thrips-sur-le-niebe&sol;" target&equals;"&lowbar;blank" rel&equals;"noopener noreferrer">Minute&period;bf<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>Faso24<&sol;p>&NewLine;

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