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Burkina Faso : Le président Roch Kaboré a perdu son père

<p><strong>Le Président du Faso&comma; Roch Marc Christian Kaboré a perdu son père ce mardi 27 octobre 2020&period; Bila Charles Kaboré s’est éteint ce mardi matin&comma; à 90 ans&period; <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"article&lowbar;content">&NewLine;<p>Le décès du géniteur du président du Faso intervient cinq ans après le rappel à Dieu de sa mère Antonine Kaboré&period; C’était le samedi 7 mars 2015&comma; alors que celle-ci avait 83 ans&period;<&sol;p>&NewLine;<p>A la postérité&comma; Bila Charles Kaboré laisse une famille éplorée&comma; mais pas que&period; Puisque la rue n°15&period; 586 sise dans l’arrondissement de Bogodogo porte son nom&period; Cette rue&comma; faut-il le rappeler&comma; a été rebaptisée ainsi le lundi 6 novembre 2006&comma; en présence de nombreux amis&comma; parents&comma; mais aussi de son fils Roch Kaboré&comma; alors président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Qui était Bila Charles Kaboré &quest;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Bila Charles Kaboré est un Administrateur civil issu de la prestigieuse Ecole normale William Ponty &semi; cette école qui a formé d’illustres personnalités comme Felix Houphouët Boigny de la Côte d’Ivoire et Modibo Keita du Mali&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Après ses études au Burkina&comma; il est admis en 1948 à l’Ecole normale de Katibougou au Mali où il obtient le Brevet élémentaire et la première partie du Baccalauréat qui lui permettent d’accéder à William Ponty pour une formation professionnelle d’enseignant&period; Cette formation s’achève en 1954 par l’acquisition du Baccalauréat série Sciences expérimentales et du Certificat de fin d’études des Ecoles normales&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Ce n’est qu’après avoir satisfait à ses obligations militaires d’un an à Bobo-Dioulasso&comma; qu’il a pu se consacrer à sa profession d’enseignant de 1955 à 1958&period;<&sol;p>&NewLine;<p> Il retourne&comma; par la suite&comma; aux études en 1958 à la Faculté des Sciences de Dakar&comma; puis à l’Institut des Hautes études d’Outre-Mer de Paris &lpar;actuel IAP&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p>A l’issue de ces formations&comma; Bila Charles Kaboré est nommé conseiller technique du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité&comma; cumulativement avec la fonction de directeur de sécurité &lpar;août 1961&sol;31 décembre 1962&rpar;&period; Plus tard&comma; il reçoit la charge de trésorier général de Haute-Volta et membre du Conseil économique et Social et administrateur unique de la Caisse de Prévoyance sociale &lpar;actuelle Caisse nationale de sécurité sociale&comma; CNSS&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p>D’octobre 1963 au 9 décembre 1965&comma; il détient le portefeuille de ministre des Finances&comma; et est président du Comité monétaire national et membre du Conseil d’administration de la Banque centrale des états de l’Afrique de l’Ouest &lpar;BCEAO&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p> Il devient ministre de la Santé publique jusqu’à la chute de la première République&comma; le 3 janvier 1966&period; Il est alors envoyé au « commandement du Cercle de Tougan où il demeure deux ans &lpar;janvier 1966-février 1968&rpar; avant d’être rappelé auprès du président de la République pour assurer des fonctions de haut niveau &colon; d’abord conseiller financier &lpar;1968&sol;1975&rpar;&comma; puis secrétaire général de la présidence de la République &lpar;mai 1972&sol;avril 1975&rpar; »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>A partir de cette date et ce jusqu’en décembre 1982&comma; il est nommé vice-gouverneur de la BCEAO&period; Il revient au pays en 1983 et assure à la présidence du Faso&comma; la fonction de conseiller technique&comma; puis de secrétaire général &lpar;mars 1984&sol;décembre 1984&rpar;&period; Il ira à la retraite le 1er janvier 1985&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour toute cette carrière&comma; il est récipiendaire de nombreuses distinctions honorifiques burkinabè et étrangères&period;<&sol;p>&NewLine;<p>A la famille éplorée&comma; Les Editions Lefaso présentent ses condoléances les plus attristées&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Lefaso&period;net<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>Source &colon; <a href&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article100240" target&equals;"&lowbar;blank" rel&equals;"noopener noreferrer">lefaso&period;net<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>Faso24<&sol;p>&NewLine;

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