Elections du 22 novembre 2020: les parties prenantes signent un pacte de bonne conduite
La campagne électorale dans le cadre des élections couplées présidentielle/ législatives s’ouvre dans cinq jours sur toute l’étendue du territoire burkinabè. En prélude à ces joutes oratoires entre les différents partis politiques engagés dans la course, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé ce lundi 26 octobre 2020 dans l’apres-midi, une cérémonie de signature solennelle du pacte de bonne conduite. A travers ces signatures par les principaux acteurs concernés par le processus électoral, ces derniers s’engagent à faire prévaloir l’intérêt général au détriment de l’intérêt personnel pour des élections apaisées, crédibles et dont les résultats seront acceptés de tous. La cérémonie a connu la présence du Chef du Gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré.
Ils tous acteurs directs ou indirects, impliqués dans l’organisation des élections couplées (présidentielle et législatives) du 22 novembre prochain au Burkina Faso. Eux, ce sont les candidats à la présidentielle, aux législatives, des partis et formations politiques, des indépendants, les organisations de la société civile, les médias et les agences de publicités.
Ce jour 26 octobre 2020, ils ont été conviés par le Conseil supérieur de la communication pour la signature d’un document qui les engage à tout mettre en œuvre pour une issue heureuse du scrutin du 22 novembre 2020. Devant le chef du Gouvernement Christophe Joseph Marie Dabiré, des présidents d’institutions, des observateurs de la vie politique et des militants et sympathisants de partis politiques, ils ont apposé leurs signatures sur le Pacte de bonne conduite, un document élaboré de façon consensuelle.
Pour le président du CSC, Mathias Tankoano, les élections du 22 novembre 2020 se tiendront dans un contexte de crises et de tensions diverses, et la fragilité de ces moments commande que des garde-fous soient établis, tant sur le plan comportemental que sur le terrain de la communication politique, afin de permettre la tenue des élections présidentielle et législatives, dans un climat social apaisé. Ainsi, les signataires s’accordent que le pacte est un « moyen juridique complémentaire, qui consacre l’engagement sur l’honneur des acteurs politiques, médiatiques et de la société civile, à conformer leurs conduites aux aspirations profondes de paix et de cohésion. Le but ultime étant de faire en sorte que le discours politique électoral ne rompt pas l’harmonie de l’unité nationale.
Le contenu du pacte de bonne conduite, a été adopté le 29 septembre dernier par les différents acteurs du processus électoral. Il stipule entre autres, que les signataires s’engagent à cultiver le respect mutuel et la courtoisie entre adversaires politiques et entre acteurs du processus électoral, à rejeter toute forme de violence et à respecter la différence, à privilégier le dialogue et la concertation, en cas de différend qui naîtrait de leurs rapports, à respecter la loi, le cas échéant, les voies légales de recours en cas de contestation des résultats…
Pour les médias et les agences de communication, le pacte les engage à travailler dans le respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle, à rester équitables vis-à-vis des candidats, partis, regroupements politiques ou listes d’indépendants en compétition….
Visiblement satisfait après les différentes signatures, le président du CSC dira aux signataires que « le monde entier nous regarde, ce qui recommande que nous fassions de ces élections, un exemple pour les autres pays qui nous observent, et pour nous-mêmes en tant que nation, patrie des hommes intègres ».
DCRP/Primature
Source : Fasozine.com
Faso24