<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH73/arton100529-37844.jpg?1604856309" width="150" height="73"></p>
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<p><strong>L&rsquo;apothéose de la 5e édition de Ouaga film lab a eu lieu le samedi 7 novembre 2020, à Ouagadougou, en présence des partenaires techniques et financiers, des acteurs du domaine du cinéma ainsi que de nombreux autres invités. </strong></p>
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<p>La 5e édition de Ouaga film lab s&rsquo;est déroulée dans un contexte marqué par la pandémie de la maladie à coronavirus. Au total, ce sont 13 pays qui ont pris part à l&rsquo;évènement. Il s&rsquo;agit, entre autres, du Burkina Faso, Cap-Vert, Niger, Kenya, Côte d&rsquo;ivoire, Guinée Conakry, Maroc… Après 10 jours de rencontres, de formation et de réseautage au Ouaga Producers lab et une semaine de Ouaga film lab, le jury a décerné des bourses à une vingtaine de porteurs de projets de films en développement. Parmi les lauréats, le Sénégal a reçu 5 distinctions.</p>
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<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/2-les_participants-8-e7a22.jpg?1604856309" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Les participants </strong></dt>
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<p>En effet, les binômes Pape Abdoulaye Seck et Baila Sy ont décroché le prix Sud écriture, et le prix groupe Ouest/sélection annuelle 2021 avec leur projet de fiction « debout mon enfant ». Avec le projet de documentaire « Doxandem : les chasseurs de rêves », Saliou Sarr et Yanis Gaye ont obtenu trois prix (dont le prix IDFA, prix jeune artiste Von Brochowski, et le prix Miradas DOCS).</p>
<p>Pour cette édition, des porteurs de projets du Rwanda ont également raflé des bourses. Philbert Mbabazi et Samuel Ishimwe s&rsquo;adjugent les prix Idrissa Ouédraogo, Institut français « parcours », et des ateliers de l&rsquo;Atlas du festival de Marrakech avec leur projet de fiction « minimals in a titanic world ». Moïse Ganza et Shema Deve, quant à eux, bénéficient d&rsquo;un stage à l&rsquo;atelier Sud écriture qui aura lieu à Kigali en décembre grâce à leur projet de fiction « Tears ».</p>
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<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/3-les_laureats_de_trois_prix-a396e.jpg?1604856309" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Les lauréats de trois prix </strong></dt>
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<p>Outre cela, ils sont repartis avec le prix Cerav/Afrique. C&rsquo;est une bourse de soutien aux projets de mobilité de jeunes créateurs des arts vivants et du cinéma. Pour le réalisateur du projet de fiction « minimals in a titanic world », Philbert Mbabazi, les prix leur permettront d&rsquo;avancer dans le développement de leur projet. « On a reçu des résidences. On va avoir des mentorats pour l&rsquo;année prochaine. On a aussi reçu des prix des ateliers qui vont nous permettre de rencontrer d&rsquo;autres réalisateurs et producteurs. L&rsquo;année prochaine sera une année où on aura beaucoup de choses à faire sur le projet », a confié M. Mbabazi.</p>
<dl class="spip_document_114196 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/4-bilan_juge_satisfaisant-8eb58.jpg?1604856309" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Bilan jugé satisfaisant </strong></dt>
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<p>Au titre du bilan, la satisfaction est au rendez-vous. « On n&rsquo;a pu dérouler les trois composantes de cette 5e édition spéciale. C&rsquo;est le bureau d&rsquo;accueil de tournage en Afrique de l&rsquo;Ouest qui rentre dans sa phase concrète avec la mise en place des bureaux nationaux des cinq pays de l&rsquo;UEMOA sans la Guinée, la Guinée Bissau et le Bénin. Nous avons mis en place aussi le Ouaga Producers lab avec les 5 participants qui sont venus de trois pays. Ces cinq pays ont démontré que ça valait la peine parce qu&rsquo;ils ont remporté trois des prix qui ont été octroyés ce soir. Ils ont fait presque du 100%. La dernière phase c&rsquo;est la résidence des binômes. Cette résidence a prouvé toute son importance. Aussi, elle a démontré la grande capacité des pays qui ont en leur sein une vraie politique du cinéma. Ces pays, c&rsquo;est le Sénégal et le Rwanda », a détaillé l&rsquo;administrateur de Ouaga film lab, Ousmane Boundaoné.</p>
<dl class="spip_document_114197 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/5-la_cooperation_suisse_resolument_engagee_a_accompagner_ouaga_film_lab-2635e.jpg?1604856309" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>La Coopération Suisse résolument engagée à accompagner Ouaga film lab</strong></dt>
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<p>Pour lui, les différentes bourses permettront aux lauréats de se connecter à tous les mécanismes internationaux afin que leurs films puissent sortir assez rapidement et aller à la conquête des festivals. « On ne sera pas étonné que dans 2 ou 3 ans, un autre étalon de Yennenga soit encore du Sénégal ou du Rwanda. Aujourd&rsquo;hui, au niveau compétition, ce sont ces deux pays qui sont en tête », a laissé entendre M. Boundaoné. Partenaire de la première heure de Ouaga film lab, le représentant de la Coopération suisse a félicité les acteurs de ce vivier de créativité cinématographique ainsi que les lauréats de la 5e édition. Aussi, il a réaffirmé la disponibilité de la Suisse à accompagner l&rsquo;évènement.</p>
<p><strong>Aïssata Laure G. Sidibé<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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