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Le cas ubuesque du candidat ZIDA

<p><img class&equals;"spip&lowbar;logo spip&lowbar;logo&lowbar;right spip&lowbar;logos" alt&equals;"" src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L150xH95&sol;arton100539-2da40&period;jpg&quest;1604874811" width&equals;"150" height&equals;"95"><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;chapo">&NewLine;<p><strong>Il était une fois&comma; un officier burkinabè nommé Yacouba Isaac ZIDA… Ainsi commencent toujours les histoires merveilleuses à conter&period; Le constat est toutefois que&comma; jusqu&rsquo&semi;à maintenant&comma; ZIDA est le seul candidat à la présidentielle sur lequel on ne raconte que des histoires&comma; farfelues&comma; alors même qu&rsquo&semi;il est reconnu candidat présidentiable comme les douze autres en lisse&period; <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;texte">&NewLine;<p>Du point de vue des ennemis de ZIDA&comma; quelque chose ne tourne donc pas rond &colon; celui que l&rsquo&semi;on nous présente comme l&rsquo&semi;homme politique le plus corrompu et infréquentable depuis la Transition est très officiellement autorisé par la CENI à concourir au poste très honorable de Président du Faso&comma; à côté de douze autres candidats censés plus intègres&comma; politiquement « propres » et irréprochables&comma; dont le président actuel en personne&period; Un voleur corrompu et criminel admis dans cercle privilégié des vertueux intègres pour être président du Faso &colon; quel scandale &excl;<&sol;p>&NewLine;<p>Mais c&rsquo&semi;est un faux scandale en réalité&comma; pour nous et pour n&rsquo&semi;importe quelle intelligence &semi; car ZIDA officiellement admis comme candidat présidentiable veut dire qu&rsquo&semi;il n&rsquo&semi;est justement pas le voleur criminel corrompu qu&rsquo&semi;on a servi aux esprits étriqués et pseudo-vertueux à la Trump jusqu&rsquo&semi;à maintenant &excl; sauf si l&rsquo&semi;on pense que la CENI qui a reconnu en ZIDA un possible futur président en autorisant sa candidature est une instance corrompue et hors-la-loi en faveur d&rsquo&semi;un hors-la-loi&comma; d&rsquo&semi;une part &semi; ou sauf si&comma; d&rsquo&semi;autre part&comma; on se convainc que cette même CENI ne sert qu&rsquo&semi;à collecter 25 millions CFA de n&rsquo&semi;importe quel citoyen sans aucune considération de la loi constitutionnelle et de l&rsquo&semi;éthique politique &excl;<&sol;p>&NewLine;<p>Alors&comma; pourquoi des « autorités » disent-elles arrêter ZIDA s&rsquo&semi;il regagnait son pays &quest; Et de quel droit l&rsquo&semi;arrêter si une instance légale comme la CENI ne lui reproche aucune illégalité criminelle mais lui permet au contraire de pouvoir s&rsquo&semi;installer un jour&comma; de nouveau&comma; à Kossyam &quest; N&rsquo&semi;y aurait-il pas deux lois&comma; deux juridictions opposées au Burkina Faso&comma; dont l&rsquo&semi;une autorise et légitime&comma; pendant que l&rsquo&semi;autre arrête et emprisonne &colon; tout comme il y avait dans ce pays deux armées&comma; dont l&rsquo&semi;une est régulière et l&rsquo&semi;autre &lpar; RSP&rpar; en dehors et au-dessus de la loi &quest;<&sol;p>&NewLine;<p>Toujours est-il que « les autorités burkinabè » ont forgé un double discours et une double posture concernant Yacouba Isaac ZIDA qu&rsquo&semi;elles enferment dans une situation ubuesque &semi; un discours qui brille par son flou&comma; ses incohérences et son manque de courage peu digne d&rsquo&semi;une vraie autorité&comma; navigant sournoisement entre l&rsquo&semi;officiel et l&rsquo&semi;officieux&comma; comme si nous n&rsquo&semi;étions pas dans un Etat de liberté &colon;<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Officieusement&comma; en effet&comma; il est dit qu&rsquo&semi;on va « arrêter » ZIDA s&rsquo&semi;il revient au Burkina &semi; mais officiellement&comma; il est dit « libre » de regagner son pays&comma; comme n&rsquo&semi;importe quel exilé&comma; comme si tous les exilés burkinabè voulaient&comma; comme ZIDA&comma; revenir d&rsquo&semi;eux-mêmes au Faso &colon; ZIDA n&rsquo&semi;est pas François ou Blaise COMPAORE&comma; il n&rsquo&semi;est pas Fatou DIENDERE&comma; pas Assimi KOUANDA… De grâce&comma; il y a exilé et exilé&comma; ne les confondons pas si vite &semi; on connaît les vrais fuyards&comma; ceux qui ne sonneront jamais à la porte du Faso pour y revenir&comma; encore moins pour être président&lpar;e&rpar;…<&sol;p>&NewLine;<p>De même&comma; officieusement&comma; ZIDA reste un militaire déserteur qui devra rendre des compte à la loi militaire&comma; mais très officiellement pourtant&comma; par un décret présidentiel du 17 janvier 2016&comma; il est radié des forces armées burkinabè à compter du 26 février 2016 &colon; autrement dit&comma; « les autorités » burkinabè sont dans l&rsquo&semi;attente&comma; si ZIDA revient au Burkina&comma; de poursuivre un citoyen démilitarisé devant un tribunal militaire&comma; comme si le décret présidentiel était nul…<&sol;p>&NewLine;<p>Mais c&rsquo&semi;est aussi précisément parce qu&rsquo&semi;il n&rsquo&semi;est plus militaire que M&period; ZIDA a pu être autorisé à se présenter à la présidentielle&comma; puisque la loi l&rsquo&semi;aurait interdit à un militaire &excl; Très curieusement&comma; dans un pays où personne ne veut plus de militaire dans la politique&comma; la loi militaire est donc plus que jamais au pouvoir&comma; elle a tout pouvoir d&rsquo&semi;arrêter et poursuivre même un citoyen devenu un présidentiable civil&comma; au nom de la légalité militaire &excl;&&num;8230&semi;<&sol;p>&NewLine;<p>Une loi militaire qui harcèle un civil&comma; sortant donc de son domaine ou ordre de validité pour demander des comptes à des citoyens civils&comma; mais permettant à des généraux nettement plus criminels de conserver leurs galons et treillis &colon; cela est une rémanence&comma; les tristes restes et héritage de la logique RSP et de l&rsquo&semi;omnipotence de ce corps armé dissous &semi; cela n&rsquo&semi;est pas digne d&rsquo&semi;un Etat de liberté&period; Les militaires ne sont plus au pouvoir au Burkina Faso&comma; mais la loi militaire l&rsquo&semi;est bel et bien&comma; le droit commun et public est soumis et subordonné à cette loi en treillis &colon; voilà pourquoi un ZIDA peut à la fois être candidat présidentiable civil&comma; mais arrêté et poursuivi comme militaire&comma; un militaire qu&rsquo&semi;il n&rsquo&semi;est officiellement plus &excl;&&num;8230&semi;<&sol;p>&NewLine;<p>La justice &quest; oui&comma; mais à condition qu&rsquo&semi;elle soit juste &excl; Nous ne voyons l&rsquo&semi;ombre d&rsquo&semi;aucune justice dans le semblant de fermeté des « autorités burkinabè » contre ZIDA &colon; quand on n&rsquo&semi;a pas l&rsquo&semi;habitude d&rsquo&semi;être ferme et rigoureux&comma; on ne peut qu&rsquo&semi;être fermé et rugueux en s&rsquo&semi;y essayant&comma; en s&rsquo&semi;y risquant&period; La fermeté n&rsquo&semi;est pas la fermeture entêtée à la Trump &semi; être ferme n&rsquo&semi;est pas être fermé et borné…<&sol;p>&NewLine;<p>La vraie Justice a un visage reconnaissable&comma; un discours unique&comma; pas un double discours tordu et biaisé&comma; illisible &semi; car un double discours n&rsquo&semi;est jamais juste&comma; il ne peut pas être droit s&rsquo&semi;il est biaisé &colon; le même ZIDA ne peut pas être à la fois militaire et civil&comma; présidentiable comme l&rsquo&semi;actuel président du faso mais criminel et corrompu&comma; anti-RSP mais au service du RSP même dissous&comma; sankariste et voleur corrompu&comma; soldat d&rsquo&semi;élite du RSP voué et habitué hier à des missions périlleuses et aujourd&rsquo&semi;hui sans courage et « peureux » quand il s&rsquo&semi;agit de revenir au Faso&period; Le ZIDA qu&rsquo&semi;on nous sert depuis la révolution de 2014 est un individu littéralement monstrueux&comma; une créature anormale&comma; jamais rencontrée dans le paysage politique burkinabè &colon; comment pourrait-on être juste envers un monstre &quest;<&sol;p>&NewLine;<p>Quatre faits sont pourtant têtus&comma; concernant ZIDA&comma; et interdisent de parler de son arrestation &colon; 1&sol; Le Canada n&rsquo&semi;a jamais donné suite à la demande des juges d&rsquo&semi;instruction burkinabè qui souhaitaient s&rsquo&semi;y rendre pour entendre l&rsquo&semi;ex-président et premier ministre ZIDA&period; 2&sol; L&rsquo&semi;audit de la Transition ne l&rsquo&semi;a jamais personnellement mis en cause&comma; encore moins accusé de malversations &lpar;la cabale des parcelles a bien fini par faire pschitt&rpar;&period; Et combien de politiciens ne continuent-ils pas d&rsquo&semi;utiliser aujourd&rsquo&semi;hui comme hier leurs statuts pour faire des affaires en famille&comma; pour octroyer des marchés à des proches &quest; 3&sol; Les recours et plaintes contre sa candidature à la présidentielle qui voulaient singer la démarche juridique d&rsquo&semi;un brillant petit frère contre les candidatures CDP en 2015 ont été déboutés et rejetés&period; 4&sol; Et donc l&rsquo&semi;autorisation et la légalité même de la candidature de ZIDA à la présidentielle du 22 novembre 2020<&sol;p>&NewLine;<p>Pourquoi l&rsquo&semi;arrêter alors &quest; Et si une arrestation de ZIDA était juste et justifiée&comma; pourquoi en faire un discours officieux&comma; double et sournois&comma; immédiatement démenti&comma; dans un Etat de droit &quest; On ne peut pas à la fois menacer d&rsquo&semi;arrestation un citoyen qui veut retourner dans son pays pour le servir&comma; et raconter au monde entier qu&rsquo&semi;il est « libre » de revenir &colon; de quelle liberté parle-t-on quand on est menacé &quest; Les « autorités burkinabè » ont tout le droit d&rsquo&semi;entendre un citoyen&comma; mais quand&comma; dans un Etat libre et pas totalitaire&comma; on veut entendre un individu&comma; on l&rsquo&semi;invite par une convocation à se présenter pour affaire le concernant&comma; on ne le menace pas d&rsquo&semi;arrestation &excl; On ne prononce pas de sentence&comma; on n&rsquo&semi;applique pas de verdict avant de juger un citoyen même le plus terroriste &excl; Le réflexe totalitaire inséminé et incrusté dans notre pays pendant de longues années de dictature n&rsquo&semi;a donc pas disparu…<&sol;p>&NewLine;<p>Les guillemets qui entourent ici « les autorités » entendent dénoncer l&rsquo&semi;anonymat de telles autorités &colon; qui sont ces « autorités » qui disent vouloir « arrêter » le maintenant présidentiable ZIDA à l&rsquo&semi;aéroport de Ouagadougou &quest; Le président du Faso &quest; Des procureurs militaires ou civils &quest; QUI sont-elles&comma; et QUE sont-elles &quest; Une autorité ne se cache pas pour menacer en aparté et en coulisses&comma; comme des puissances divines chthoniennes terrifiantes tapis dans l&rsquo&semi;ombre&comma; comme une épée de Damoclès éternellement et inutilement suspendue au-dessus de la tête de quelqu&rsquo&semi;un qu&rsquo&semi;on dit « fuyard » et « déserteur »&comma; donc suspendue dans le vide &excl; Alors qu&rsquo&semi;il y a des terroristes à arrêter et enfermer&period; Alors qu&rsquo&semi;il y a des voleurs gras et corrompus qu&rsquo&semi;on libère…<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Que ces mêmes « autorités » daignent alors aussi expliquer aux Burkinabè et à la nation aujourd&rsquo&semi;hui &lpar;car c&rsquo&semi;est une affaire nationale &comma; et pas un conflit personnel entre ZIDA et quelque quidam autoritaire ou en mal d&rsquo&semi;autorité &rpar; pourquoi elles… autorisent celui-là même qu&rsquo&semi;elles disent « arrêter » et jeter en prison à être candidat pour occuper le poste suprême de président du Faso &excl;<&sol;p>&NewLine;<p>Une chose nous console et conforte &colon; la fabrication gratuite d&rsquo&semi;ennemis n&rsquo&semi;a jamais prospéré en politique&comma; n&rsquo&semi;a jamais réussi à couvrir et masquer les errements d&rsquo&semi;une politique petite&comma; dans notre pays comme ailleurs&period; Les exemples sont nombreux et proches &colon; la défaite encore fumante du président américain &lpar;quelque part plus africain qu&rsquo&semi;il n&rsquo&semi;a pensé et dit de l&rsquo&semi;Afrique&comma; dans sa façon de contester l&rsquo&semi;incontestable&comma; et d&rsquo&semi;inventer l&rsquo&semi;introuvable pour conserver le pouvoir &excl;&rpar; &semi; en RDC&comma; Kabila avait tout fait et inventé pour empêcher Katumbi Chapwe de rentrer à Kinshasa pour se présenter aux élections présidentielles &colon; ce dernier vient d&rsquo&semi;y faire son retour&comma; accueilli comme un président par une population en liesse dès sa descente d&rsquo&semi;avion &semi; l&rsquo&semi;histoire politique ivoirienne de ces dix dernières années est édifiante &colon;<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Gbagbo avait fabriqué une victime et un ennemi nommé Alassane Ouattara&comma; on sait comment cela s&rsquo&semi;est terminé pour lui &semi; aujourd&rsquo&semi;hui c&rsquo&semi;est Ouattara lui-même qui se fabrique à son tour des ennemis parmi ses anciens alliés mais&comma; en réalité&comma; ne fait que réhabiliter politiquement et rendre plus célèbres encore ceux d&rsquo&semi;entre eux qui&comma; selon lui Ouattara&comma; n&rsquo&semi;avaient leur place qu&rsquo&semi;en prison…<&sol;p>&NewLine;<p>Malheur donc à ceux qui se fabriquent des ennemis gratuits et des victimes en politique &excl; Et malheur aux justiciers injustes &excl; Aux procureurs des ténèbres&comma; qu&rsquo&semi;ils soient en cravate&comma; en faso dan fani ou en treillis&comma; malheur &excl; Cela ne veut pas dire que des politiciens seront assassinés ou emprisonnés un jour &semi; cela veut dire que même en trente années de pouvoir personne ne se souviendra de leur action&comma; car insignifiante&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Récemment encore&comma; au bord de l&rsquo&semi;océan indien&comma; à Mbezi Beach&comma; à Dar es Salam&comma; au pays de Nyerere en plein élections&comma; je me présente à un jeune pêcheur curieux de savoir d&rsquo&semi;où je viens &colon; le Burkina Faso&comma; il ne peut le situer &semi; Blaise Compaoré&comma; il ne connaît pas &semi; mais Thomas Sankara&comma; « oh yes&comma; this one »&comma; celui-là oui&comma; il connaît… Pour éviter l&rsquo&semi;anonymat&comma; il ne suffit pas de gouverner 5&comma; 10 ou 30 ans &semi; 3 mois ou 2 ans de pouvoir peuvent suffire à conjurer la petitesse politique et faire autorité&period; Malheur et honte aux Trump africains…<&sol;p>&NewLine;<p>On a passé 4 ans à gaver l&rsquo&semi;opinion avec la « fuite » prétendue de ZIDA&comma; alors qu&rsquo&semi;on l&rsquo&semi;a poliment escorté à l&rsquo&semi;aéroport pour partir &semi; aujourd&rsquo&semi;hui il dit rentrer au pays et se présenter de lui-même au tribunal militaire&comma; mais on brandit des menaces d&rsquo&semi;arrestation et de prison &colon; c&rsquo&semi;est qu&rsquo&semi;on ne veut pas qu&rsquo&semi;il revienne dans son pays&comma; et surtout pas pour être de nouveau président&period; On le menace parce qu&rsquo&semi;on a peur de son retour&period; Voilà la réalité…<&sol;p>&NewLine;<p>Il y a cinq ans personne ne pariait sur le retour de ZIDA au Burkina&comma; et encore moins sur son retour à la politique &semi; tout le monde disait que sa carrière politique était définitivement condamnée&comma; finie et close&period; Mais aujourd&rsquo&semi;hui&comma; ZIDA est un candidat présidentiable comme les autres&comma; avec une bonne partie de la population et surtout des jeunes qui soutiennent sa candidature &colon; c&rsquo&semi;est cela qui fait peur&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Ceux qui ont passé cinq ans à l&rsquo&semi;insulter et vilipender ont évidemment peur qu&rsquo&semi;il revienne les gouverner&comma; ils ont peur de devoir raser les murs s&rsquo&semi;il redevenait président&comma; ils ont peur d&rsquo&semi;avoir honte&comma; et d&rsquo&semi;avoir à s&rsquo&semi;excuser&comma; peur de représailles&comma; même si lui-même ne parle que de paix &semi; ils ont peur qu&rsquo&semi;il se venge d&rsquo&semi;une certaine manière en revenant aux affaires&period; Mais leurs peurs et menaces ne font qu&rsquo&semi;accroître sa côte et sa popularité&comma; car le peuple lui&comma; s&rsquo&semi;il ne s&rsquo&semi;y connaît pas en Droit et Justice&comma; voit le juste &colon; il ne reviendra donc pas&comma; c&rsquo&semi;est sûr&comma; comme volontaire de défense de la patrie &lpar;VDP&rpar;&comma; mi-soldat mi-civil&comma; pour montrer qu&rsquo&semi;il est patriote&comma; non&comma; il reviendra comme président du Faso…<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;

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