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Foncier au Burkina : Un mouvement syndical de l’éducation s’invite dans le débat

Le Syndicat national des fonctionnaires de l’éducation du Burkina (SYNAFEB) et le Mouvement national des enseignants praticiens (MONEP) ont animé une conférence de presse, ce lundi 9 novembre 2020, sur la question du foncier au Burkina Faso. Ils constatent la démission du gouvernement dans la politique du logement.

Ce ne sont pas seulement les syndicats pour la promotion du droit au logement qui doivent militer pour la question du foncier. Les mouvements et syndicats d’autres domaines ont également leur mot à dire sur cette question, car « le mouvement syndical est transversal. Tout ce qui touche à la société, touche aux militants de ces structures ».

Le porte-parole du SYNAFEB, Koudougou Robert Kaboré

C’est le message que le Syndicat national des fonctionnaires de l’éducation du Burkina (SYNAFEB) et le Mouvement national des enseignants praticiens (MONEP) ont tenu à apporter, au cours d’une conférence de presse.

Selon le porte-parole du SYNAFEB, Koudougou Robert Kaboré, lorsqu’on parle de lotissement, il faut forcement qu’il y ait des travailleurs. A titre d’exemple, il a pris le cas du programme du gouvernement pour les 40.000 logements où les fonctionnaires également ont souscrit. Pour lui, c’est « un échec total ».

Quant au secrétaire général du MONEP, Mahamadi Zoungrana, il demande à être situé sur le programme des 40.000 logements. « La majorité des enseignants aujourd’hui est vieillissante. Ce sont des gens qui iront bientôt à la retraite sans aucun lopin de terre pour construire un toit », constate-t-il amèrement.

Les conférenciers du jour comptent s’appuyer sur l’Association des promoteurs immobiliers du Burkina (APIB), qui selon eux, a fait une proposition « patriotique » en demandant au gouvernement de leur accorder la possibilité de réduire les zones dites non loties dans un délai de trois ans, sans un centime en retour.

Le secrétaire général du MONEP, Mahamadi Zoungrana

« Constatant la démission du gouvernement dans la politique du logement, nous nous arrogerons le droit d’envisager une collaboration avec cette structure en vue de permettre aux travailleurs de disposer des logements à prix préférentiels sur toute l’étendue du territoire national dans le respect des textes en vigueur et des droits des populations en matière du foncier », a fait savoir Koudougou Robert Kaboré.

Convaincus par cette politique, Koudougou Robert Kaboré et ses camarades invitent l’APIB à maximiser leur communication afin de rassurer les habitants des zones non loties.

Cryspin Masneang Laoundiki

Lefaso.net

Source : lefaso.net

Faso24

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