<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH85/arton100556-010a2.jpg?1604950943" width="150" height="85"></p>
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<p><strong> Le Syndicat national des fonctionnaires de l&rsquo;éducation du Burkina (SYNAFEB) et le Mouvement national des enseignants praticiens (MONEP) ont animé une conférence de presse, ce lundi 9 novembre 2020, sur la question du foncier au Burkina Faso. Ils constatent la démission du gouvernement dans la politique du logement. </strong></p>
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<p>Ce ne sont pas seulement les syndicats pour la promotion du droit au logement qui doivent militer pour la question du foncier. Les mouvements et syndicats d&rsquo;autres domaines ont également leur mot à dire sur cette question, car « le mouvement syndical est transversal. Tout ce qui touche à la société, touche aux militants de ces structures ».</p>
<dl class="spip_document_114249 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH333/whatsapp_image_2020-11-09_at_13.30.38-a29c2.jpg?1604950943" width="500" height="333" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le porte-parole du SYNAFEB, Koudougou Robert Kaboré</strong></dt>
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<p>C&rsquo;est le message que le Syndicat national des fonctionnaires de l&rsquo;éducation du Burkina (SYNAFEB) et le Mouvement national des enseignants praticiens (MONEP) ont tenu à apporter, au cours d&rsquo;une conférence de presse.<br class="autobr"><br />
Selon le porte-parole du SYNAFEB, Koudougou Robert Kaboré, lorsqu&rsquo;on parle de lotissement, il faut forcement qu&rsquo;il y ait des travailleurs. A titre d&rsquo;exemple, il a pris le cas du programme du gouvernement pour les 40.000 logements où les fonctionnaires également ont souscrit. Pour lui, c&rsquo;est « un échec total ».</p>
<p>Quant au secrétaire général du MONEP, Mahamadi Zoungrana, il demande à être situé sur le programme des 40.000 logements. « La majorité des enseignants aujourd&rsquo;hui est vieillissante. Ce sont des gens qui iront bientôt à la retraite sans aucun lopin de terre pour construire un toit », constate-t-il amèrement.<br class="autobr"><br />
Les conférenciers du jour comptent s&rsquo;appuyer sur l&rsquo;Association des promoteurs immobiliers du Burkina (APIB), qui selon eux, a fait une proposition « patriotique » en demandant au gouvernement de leur accorder la possibilité de réduire les zones dites non loties dans un délai de trois ans, sans un centime en retour.</p>
<dl class="spip_document_114248 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/whatsapp_image_2020-11-09_at_13.30.57-60830.jpg?1604950943" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le secrétaire général du MONEP, Mahamadi Zoungrana</strong></dt>
</dl>
<p>« Constatant la démission du gouvernement dans la politique du logement, nous nous arrogerons le droit d&rsquo;envisager une collaboration avec cette structure en vue de permettre aux travailleurs de disposer des logements à prix préférentiels sur toute l&rsquo;étendue du territoire national dans le respect des textes en vigueur et des droits des populations en matière du foncier », a fait savoir Koudougou Robert Kaboré.<br class="autobr"><br />
Convaincus par cette politique, Koudougou Robert Kaboré et ses camarades invitent l&rsquo;APIB à maximiser leur communication afin de rassurer les habitants des zones non loties.</p>
<p><strong>Cryspin Masneang Laoundiki<br class="autobr"><br />
Lefaso.net<br class="autobr"><br />
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