<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH91/arton100553-e7bc2.jpg?1604935217" width="150" height="91"></p>
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<p><strong>Depuis la nuit du 31 octobre 2020, les candidats aux élections présidentielle et législatives sillonnent les villes et campagnes du Burkina pour courtiser les populations afin de se faire élire. Ce dimanche 8 novembre, ce sont les habitants de l&rsquo;arrondissement 11 de Ouagadougou qui étaient les heureux élus du mouvement SENS. Une journée au cours de laquelle, les gens ont été sensibilisés à la rupture et à la refondation que prône le Mouvement afin de recueillir leurs voix aux législatives du 22 novembre prochain. </strong></p>
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<p>« Beaucoup vont venir vers vous pour vous demander de les voter pour qu&rsquo;ils vous représentent. Mais le mouvement Sens vient pour dire, organisez-vous et choisissez des gens parmi vous pour vous représenter. Donc refusez de choisir des gens qui vont voler votre argent pour aller cacher en Europe ». C&rsquo;est ainsi que les membres du mouvement Sens, galvanisaient les populations de l&rsquo;arrondissement 11 de Ouagadougou ce dimanche 8 novembre. Une opération de séduction pour faire découvrir leur Mouvement qui a pour objectif de siéger à l&rsquo;Assemblée nationale (AN) afin de prendre de bonnes décisions reflétant les vrais besoins de la population, disent-ils.</p>
<p><span class="spip_document_114245 spip_documents spip_documents_center"><br />
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<p>Tour à tour, l&rsquo;équipe de Sens a tenu en l&rsquo;haleine le public à travers des mots d&rsquo;espoir. Pour celui-là même qui est à la tête de liste provinciale, Abdoulaye Diallo, c&rsquo;était l&rsquo;occasion de revenir sur les objectifs du mouvement et de galvaniser la population à les voter. « Nous sommes venus apporter la rupture et la refondation. C&rsquo;est-à-dire, déterminer nous-mêmes ce qui est bien pour nous et commencer à le mettre en œuvre. Mais surtout prendre notre destin en main en choisissant les bonnes personnes », a-t-il lâché avant d&rsquo;ajouter, « c&rsquo;est vrai que nous avons quitté notre zone de confort pour nous trouver dans l&rsquo;arène politique mais nous sommes déterminés à faire la politique autrement, la vraie politique qui reste celle de gérer la cité au profit du peuple, le rendre heureux et permettre aux gens d&rsquo;être meilleurs. Nous sommes là pour servir et non se faire servir ».</p>
<p>Ainsi, le mouvement Sens, selon lui, s&rsquo;est engagé pour la rupture, pas une simple rupture mais une rupture totale fondée sur les valeurs qui sont basées sur l&rsquo;honneur, la dignité et l&rsquo;intégrité mais aussi l&rsquo;amour de la justice, de la solidarité et de la vérité.</p>
<p><strong>Responsabiliser les jeunes </strong></p>
<p>Le mouvement Sens a également fait de la responsabilisation des jeunes, son cheval de bataille. Cette frange de la population qui représente 70% de la population burkinabè, explique le candidat, afin de les responsabiliser, ce qui est un choix conforme à la vision et aux valeurs du mouvement. C&rsquo;est pourquoi, poursuit-il, le mouvement a décidé de mettre à la tête de la liste nationale, une jeune fille de 23 ans, la plus jeune candidate aux législatives 2020 au Burkina Faso, en la personne de Sibila Ouédraogo. C&rsquo;était donc l&rsquo;occasion pour celle qui compte siéger à l&rsquo;Assemblée nationale de parler au nom des jeunes, de mouiller le maillot.</p>
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<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/3._sibila_ouedraogo_la_tete_de_liste_nationale_pour_le_mouvement_sens_veut_sieger_a_l_assemblee_nationaler_pour_representer_la_jeunesse-92cdf.jpg?1604935217" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong> Sibila Ouédraogo, la tête de liste nationale pour le mouvement sens veut siéger à l&rsquo;assemblée nationale pour représenter la jeunesse</strong></dt>
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<p> Pour celle qui brûle par son énergie, il est temps que les jeunes soient au-devant de la scène politique. « Personne ne pourra décider à notre place. C&rsquo;est à nous de nous lever et de déterminer ce que nous voulons », lance-t-elle, avant de poursuivre « on dit que nous sommes jeunes alors inexpérimentées. On dit que nous ne sommes pas capables d&rsquo;assumer notre responsabilité mais je pose cette question ici. Qui a déjà vu quelqu&rsquo;un naître avec de l&rsquo;expérience ? » interroge dame Sibila, avant d&rsquo;enfoncer le clou, « alors retirez-vous et laissez-nous faire ».</p>
<p><strong>La jeunesse n&rsquo;a jamais été un signe d&rsquo;immaturité </strong></p>
<p>Comme pour rassurer ceux qu&rsquo;elle dit représenter, Sibila Ouédraogo est revenue sur le parcours du Président du Faso. « Tenez-vous bien, je vous fais cette confidence et j&rsquo;espère qu&rsquo;elle va vous motiver. Le Président Roch Marc Christian a été directeur général de la BIB à 27 ans et ministre du Commerce et de la Communication à 32 ans. Alors nous, pourquoi à 22 ans, on ne peut pas être à l&rsquo;Assemblée nationale ? La jeunesse n&rsquo;a jamais été un signe d&rsquo;immaturité, si nous restons assis même à 60 ans, on ne sera pas capable, voilà pourquoi, on va se lever maintenant… ».</p>
<p><strong>Yvette Zongo <br class="autobr"><br />
Lefaso.net </strong></p>
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