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Elections du 22 novembre : Remèdes et vaccins des candidats contre l’insécurité

A douze jours des élections présidentielle et législatives du 22 novembre, la campagne bat son plein dans les villes et campagnes du Burkina Faso. Les treize candidats à la présidentielle vendant ou vantant chacun le mérite de son programme. Si certains abordent certaines thématiques avec des chiffres à l’appui, d’autres ont opté pour la littérature. Dans cet article, nous vous proposons le menu « sécurité et lutte contre le terrorisme » que chaque candidat compte servir aux Burkinabè, une fois à Kosyam. L’ordre tient compte de la position des candidats sur la liste électorale.

Do Pascal Sessouma (Vision Burkina)

• La démilitarisation du Burkina Faso. A moyen et long termes, il n’y aura plus de recrutement de militaires, et conséquemment, il n’y aura plus d’armée au sens conventionnel du terme ;

• L’opération de démilitarisation se fera sur une base volontaire, aucun militaire ne sera forcé de quitter l’armée contre son gré. Ceux qui aiment l’uniforme, ceux-là resteront dans l’uniforme s’ils le désirent. Leur place sera dans des bataillons spécialement dédiés à la surveillance des frontières et à la protection civile, tout comme dans le bataillon Laafi qui sera maintenu pour être la contribution du Burkina Faso pour les opérations de maintien de la paix dans le monde ;

• Certains militaires pourront être intégrés dans la gendarmerie ou dans la brigade nationale des sapeurs-pompiers, d’autres seront reversés dans les corps paramilitaires en conservant tous leurs avantages. Et certains iront renforcer le secteur de la douane, pour mieux sécuriser les agents qui risquent leur vie jour et nuit dans la chasse aux fraudeurs et aux trafiquants ;

• Il n’y aura plus d’achat massif de chars de combat ni de cargaisons d’armes létales. La grande partie du budget de la défense ira aux secteurs vitaux pour le pays, comme l’eau, la santé, l’éducation, les routes. Une autre partie du budget dédié à la défense servira à renforcer la sécurité, et à améliorer les conditions de vie et de travail des agents de la police et de la gendarmerie ;

• Un montant forfaitaire de 7 millions de F CFA à la famille de chaque victime innocente du terrorisme (sous réserve de l’approbation du Parlement). Idem pour les blessés et les mutilés de cette guerre, dont la situation sera examinée au cas par cas ;

• La question des déplacés internes sera confiée à une commission ad hoc et un barème d’indemnisation sera élaboré en concertation avec le HCR. Le montant sera déterminé en fonction de la taille de chaque famille pour permettre de reconstruire les maisons détruites, et nourrir les familles jusqu’aux prochaines récoltes.

Wend-Venem Eddie Komboïgo (Congrès pour la démocratie et le progrès)

Dans l’immédiat, il s’agira de :

• La réforme des ministères de la Défense et de la Sécurité ;

• La création d’un Centre national de surveillance du territoire ;

• La reconquête des zones de notre pays occupées par les terroristes ;

• La dotation en matériel adéquat des Forces de défense et de sécurité ;

• La formation appropriée des Forces de défense et de sécurité pour faire face à la menace terroriste.

Par la suite :

• La stabilisation des zones récupérées (présence sécuritaire, réhabilitation des infrastructures, retour des institutions représentant l’Etat) ;

• Le retour des déplacés ;

• Explorer toutes les voies y compris la négociation avec les groupes rebelles en vue de parvenir à leur désarment et à leur réinsertion dans la société.

Ambroise Ségui Farama (Organisation des peuples africains)

Le programme de société du candidat ne donne pas explicitement ses engagements en matière de sécurité et de lutte contre la pauvreté. Nous vous proposons néanmoins un extrait du projet de société du candidat de l’OPA-BF

« Le programme d’un parti d’opposition, comme l’Organisation des peuples africains, qui envisage la conquête du pouvoir, doit consister en un exposé de thèses, en un ensemble de revendications, en faveur de notre peuple, à des fins de propagande et d’agitation. Ces revendications doivent placer le pouvoir devant un dilemme :

- s’il entreprend de les satisfaire, il se remet en cause ;

- s’il s’y refuse, le peuple le remet en cause.

En outre, pour élaborer un programme de gouvernement, qui soit un ensemble cohérent de propositions de transformations politiques, économiques et sociales pertinentes, il faut avoir la carte des besoins et revendications des populations, établie sur la base d’un état-des-lieux de la situation de la nation.

C’est pour toutes ces considérations que les présentes propositions (le programme) de l’Organisation des peuples africains sont élaborées en termes d’orientation politique et d’esquisses de ses objectifs. Pour nous, le souhaité est fonction du nécessaire. Socle de notre action politique à venir, le présent programme se veut une voie de développement, fondée sur le réalisme.

Des questions urgentes sont à régler, avant même la mise en œuvre du programme à proprement parler. Ce programme ne prétendra pas faire des miracles : à défaut de réaliser dans l’immédiat l’idéal dont nous rêvons, nous-nous engageons tout au moins à conduire au mieux notre pays vers la réalisation de performances, en remettant les Burkinabè au travail et en leur redonnant la fierté d’être ce qu’ils sont et d’incarner des vertus cardinales. En effet, pour l’Organisation des peuples africains, le nom de notre pays, Burkina Faso, est tout un programme ! »

Ablassé Ouédraogo (Le Faso Autrement)

• Restaurer courageusement la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, et ainsi asseoir la stabilité, la sérénité, l’autorité de l’Etat et la discipline.

Kadré Desiré Ouédraogo (Agir ensemble)

• Assécher les sources de recrutement des mouvements extrémistes en installant dans les zones les plus touchées des activités génératrices de revenus significatifs ;

• Recruter et former plus de militaires pour désamorcer la menace terroriste ;

• Créer un plan de rattrapage pour les enfants déplacés n’ayant pas suivi de cours pendant plusieurs mois ;

• Former les déplacés internes à des métiers leur permettant de générer des revenus dans les localités où ils se sont réfugiés ;

• Concevoir une stratégie de réintégration, de sécurisation et de reconstruction des déplacés dans leur localités d’origine ;

• Utiliser de façon idoine les dispositifs traditionnels de collecte de renseignements ;

• Développer le renseignement électronique notamment à travers la formation de spécialistes ;

• Dialoguer avec toutes les parties prenantes et solliciter l’expertise dans le domaine de la sécurité au Sahel ;

• Créer une Institution que nous proposons d’appeler le Conseil de sécurité nationale burkinabè (CSNB). Cette Institution est spécifiquement chargée de conseiller le Président du Faso sur l’intégration des politiques, internes, étrangères et militaires liées à la sécurité nationale. Elle est chargée d’élaborer des politiques coordonnées d’anticipation des menaces (par le renseignement) et d’actions dans tous les domaines civils et militaires pouvant affecter la sécurité du Burkina Faso ;

• Assurer sa contribution à la sécurité africaine, européenne et internationale : cela correspond à la fois aux nécessités de sa sécurité propre, qui se joue aussi à l’extérieur de ses frontières, et aux responsabilités que le pays assume, dans le système international (Nations unies, Union africaine (UA), Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), ainsi qu’aux alliances (G5 Sahel) et traités auxquels elle a souscrit) ;

• Accroître la résilience des institutions démocratiques, de la société et de la vie économique en tant qu’objectif fondamental de la stratégie de sécurité nationale, mise en œuvre par l’État et l’ensemble des collectivités publiques.

Yacouba Isaac Zida (Mouvement patriotique pour le salut)

• Corriger tous les dysfonctionnements pour rendre les organismes de sécurité aptes à œuvrer dans un cadre de gouvernance démocratique, sans discrimination et dans le plein respect des droits de la personne et de l’État de droit ;

• Mettre en œuvre une approche globale de la réforme, laquelle concernera toutes les institutions de la sécurité (forces armées, gendarmerie, police, services de renseignement, douane, services des eaux et forêts, garde de sécurité pénitentiaire, services de sécurité privés et communautaires, les ministères, le parlement, les commissions des droits de l’homme, les organisations de la société civile) ;

• Garantir le contrôle exclusif du secteur de la sécurité par le civil et le politique, l’emploi approprié des ressources affectées, la professionnalisation de tous les acteurs du secteur de la sécurité, et l’atteinte optimale de l’objectif de sécurisation physique et morale de tous les citoyens et de toutes les personnes vivantes au Burkina Faso ;

• Définir un délai raisonnable au terme duquel la réforme sera achevée. Dans un délai de six mois, les nouvelles structurations des organismes de la sécurité (organigrammes, missions et moyens) doivent être définies dans le cadre d’une loi adoptée par le parlement avec les décrets de mise en œuvre ;

• Dispenser aux agents de la sécurité agissants sur le terrain les formations et les mises à jour nécessaires pour faire face à toutes les menaces, pour déceler et contrer les actions des groupes terroristes, et des criminels de tout ordre. Une véritable expertise nationale doit être bâtie en collaboration et en partenariat avec d’autres puissances militaires. Chaque agent gardera à l’esprit le serment qu’il a fait de défendre la patrie par tous les moyens même au prix du sacrifice suprême ;

• Mobiliser et canaliser, dans un élan de solidarité nationale, le soutien des Burkinabè à toutes les victimes d’actes de terrorisme à travers la mise en place d’un fonds national de solidarité qui assurera la prise en charge et l’indemnisation des victimes et de leurs familles ;

• Accorder une priorité aux services de renseignements en termes de structuration, de formations et d’équipements afin de garantir une lutte efficace contre la menace terroriste bien en amont ;

• Inviter les forces de défense et de sécurité à revoir leur tactique de combat contre le terrorisme, qui est une menace de type asymétrique dont les modes d’action ne sont pas ceux des ennemis conventionnels contre lesquels les FDS ont appris à combattre au cours de leurs formations classiques ; d’où encore la nécessité de revoir les modules de formation pour les adapter aux menaces présentes et futures ;

• Adopter et mettre en œuvre spécifiquement sur la question de l’équipement, une loi de programmation budgétaire d’urgence pour mettre à la disposition des FDS les équipements modernes nécessaires à une lutte efficace contre le terrorisme ;

• Enfin, conjuguer les efforts menés au niveau national avec une coopération étroite au niveau régional, sous régional et international pour contrer la menace terroriste qui, si aujourd’hui semble avoir pris pied chez nous, est loin d’y avoir ses origines.

Zéphirin Diabré (Union pour le progrès et le changement)

• Faire du Burkina Faso une puissance militaire sous régionale respectée ;

• Placer le leadership politique et civil, et la démarche politique au cœur de la lutte anti-terroriste et de la reconstruction de la puissance nationale. ;

• Promouvoir une doctrine de sécurité nationale qui est le concept de « Bugum saga ». « Il s’agit de « faire pleuvoir le feu sur ceux qui nous attaquent ou planifient de le faire. C’est notre concept de dissuasion cumulative, que nous appelons aussi dissuasion totale » ;

• Mise en place d’un Conseil de sécurité nationale intégré à la Présidence du Faso et d’un Conseil de sécurité intérieure intégré au Premier ministère ;

• Revue de Sécurité nationale qui servira de base à la prochaine loi de programmation de sécurité nationale ;

• Adoption d’une Stratégie de sécurité nationale ;

• Création du Collège national de défense ;

• Consolider la mise en place du Centre national d’études stratégiques créé en 2017 ;

• Faciliter le fonctionnement effectif et l’indépendance du Centre d’études stratégiques en défense et sécurité (CESDS) créé en 2016 ;

• Etablir une stratégie et un centre de lutte contre l’extrémisme et la radicalisation ;

• Créer le Commandement central du Burkina Faso (COMCENT) qui sera d’assurer le commandement et le contrôle interarmées dans la planification et la conduite des opérations de sécurité nationale et anti-terroristes 24h/24 et 7j/7 ;

• Créer trois grandes directions du renseignement avec des moyens renforcés : une direction pour la lutte anti-terroriste, les opérations spéciales et le renseignement extérieur, directement rattaché au Président du Faso ; une direction pour la sécurité intérieure ; et une direction pour la sécurité militaire ;

• Créer une Brigade d’intervention rapide (BIR) de 7 000 hommes.

Gilbert Naamdouda Ouédraogo (Alliance pour la démocratie et la fédération – Rassemblement démocratique africain)

Sur le plan de la prévention

• Lancer un programme de développement harmonieux des régions ;

• Elaborer une stratégie de mobilisation des femmes et des jeunes dans la prévention et la gestion de l’insécurité ;

• Développer et renforcer le renseignement ;

• Opérationnaliser la police de proximité pour renforcer la collaboration entre populations et forces de sécurité ;

• Mettre en place des cellules dynamiques pour identifier les couches susceptibles de rejoindre les rangs des groupes radicaux ;

• Faire un audit des formations existantes et les adapter à la menace terroriste ;

• Renforcer la répression sur les actes portant atteinte à la cohésion nationale à travers une relecture du code pénal ;

• Augmenter le budget alloué à la défense et à la sécurité publique et veiller à son utilisation optimale ;

• Adopter une loi de programmation sécuritaire en plus de la loi de programmation militaire de 2018, pour rendre effective la prise en charge des pupilles de la nation ;

• Mettre en œuvre de façon diligente le plan stratégique de réformes

Sur le plan de l’opérationnel :

• Recouvrer l’intégrité territoriale ;

• Réinstaller les déplacés dans leurs localités d’origine en toute sécurité et dignité ;

• Créer un centre de commandement pour la défense et la sécurisation dans les zones touchées par l’extrémisme violent ;

• Gérer de façon parcimonieuse les effectifs des FDS à travers un maillage national efficace ;

• Renforcer les effectifs et les capacités opérationnelles des forces armées nationales ;

• Instaurer une indemnité spéciale « terrorisme » d’un montant substantiel dans le but de renforcer le moral de nos combattants qui sont au front ;

• Octroyer une bonification à titre posthume, de deux grades, à tout soldat tombé sur le champ d’honneur pour le calcul de ses indemnités au profit de ses ayants droit ;

• Former tout citoyen âgé de 18 ans et plus en conséquence, sauf dispense médicale, pour participer à cette lutte afin de les constituer comme réservistes de notre armée ;

• Elaborer une politique de « main tendue » à nos compatriotes qui ont rejoint les groupes terroristes à travers une amnistie des cas les moins graves et une réinsertion sociale ;

• Créer des unités d’élites dans tous les corps d’armées.

Roch Marc Christian Kaboré (Mouvement du peuple pour le progrès)

• Augmenter les effectifs de nos Forces de défense et de sécurité, renforcer leurs moyens matériels et leurs compétences afin d’accroître leurs capacités opérationnelles. Les ressources nécessaires seront mobilisées pour un financement conséquent de la politique de sécurité nationale ;

• Poursuivre la restructuration de la Défense nationale pour disposer d’une Armée républicaine, bien entraînée, bien équipée et apte à défendre l’intégrité du territoire national et à assurer la protection et la sécurité des Burkinabè au regard des nouvelles menaces sécuritaires. Je veillerai particulièrement à la mise en œuvre de la loi de programmation militaire ;

• Renforcer la formation et le déploiement des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour une meilleure implication des populations dans les actions de sécurisation du pays ;

• Intensifier la lutte contre la criminalité et le grand banditisme à travers, notamment, le renforcement des compétences et des capacités en matière de renseignement, ainsi que le maillage sécuritaire de tout le territoire national ;

• Faire de la cybersécurité une des grandes priorités ;

• Développer la police de proximité pour une meilleure connaissance et maîtrise du terrain, afin de mieux protéger les populations et leurs biens ;

• Intensifier la coopération au sein du G5 Sahel pour développer une approche plus cohérente et plus intégrée.

Pr Abdoulaye Soma (Soleil d’Avenir)

• Un service militaire obligatoire d’un an au moins dans les différents corps des FDS pour les jeunes de 20 à 35 ans sera institué ;

• Chaque année, un million de jeunes sont autorisés ou appelés à faire leur service militaire obligatoire dans les différents corps de FDS, pendant un an, cette durée étant fractionnable au maximum quatre fois ;

• Un investissement conséquent sera fait pour augmenter et moderniser la logistique d’opération des différents corps et services de FDS

Yéli Monique Kam (Mouvement pour la renaissance du Burkina)

• Relecture de la loi de défense ;

• Renforcer de l’image des Forces de défense et de la sécurité. Cela nécessitera une implication accrue et déterminante du Génie militaire dans les plans de développement des campagnes et une élimination des mauvaises pratiques dans les rangs des éléments de la police nationale au profit des contrôles plus respectueux et plus responsables des usagers ;

• Renforcement du moral et de l’état d’esprit des troupes. Pour se faire, une étude portant sur les conditions de vie des Forces de sécurité et de défense sera menée dans le but de leur assurer notamment la sécurité dans l’emploi, en mettant un accent sur :

 Le casernement et le logement adéquats des militaires et des personnels de la sûreté nationale ;

 Un monument national à Pô tel un « Arc de la République » où seront régulièrement célébrés nos vaillants soldats tombés pour la Nation ;

 Un monument dans chaque chef-lieu de région où des honneurs seront localement rendus lors des grands évènements nationaux aux soldats morts pour la Patrie ;

 La réalisation des maisons de combattants dans la capitale politique à Ouagadougou et dans les chefs-lieux de régions ;

 La création d’une structure en charge des pupilles de la Nation. Elle aura pour mission de recenser les enfants des soldats morts pour la Nation, en vue de leur prise en charge.

• Une restructuration des Forces de défense apparaît comme une nécessité. Un accent sera mis sur :

 La définition, la clarification et la mise en place effective dans les meilleurs délais d’un profil de carrière pour l’ensemble des militaires ;

 La dépolitisation des grades dans l’Armée et la valorisation de l’expression des compétences pour la professionnalisation effective des Armées ;

 L’élaboration d’une doctrine d’emploi des forces permettant une programmation à court ou à moyen termes des activités des Forces (Terre-Air-Mer) en vue de mieux les préparer à l’accomplissement de leurs missions régaliennes ;

 Le règlement dans les meilleurs délais de la pension des militaires après leur départ à la retraite ;

 Le rétablissement du service militaire pour les fonctionnaires et les volontaires des administrations privées ;

 La définition, la clarification et la mise en place effective dans les meilleurs délais d’un profil de carrière pour l’ensemble des militaires. La dépolitisation des grades dans l’Armée ;

 L’élaboration d’une doctrine d’emploi des forces permettant une programmation à court ou à moyen termes des activités des Forces (Terre-Air-Forêt) en vue de mieux les préparer à l’accomplissement de leurs missions régaliennes.

Tahirou Barry (Mouvement pour le changement et la renaissance)

• Modifier la loi de programmation militaire avec affectation d’un budget de mille (1000) milliards pour une période de trois ans qui permettra aux FDS de se doter de moyens pour assurer le recrutement, la formation, la motivation, le renseignement et l’équipement en matériels modernes, adaptés et efficaces ;

• Proposer une loi de programmation sécuritaire avec affectation d’un budget de mille (1000) milliards pour une période de trois ans qui permettra aux forces de sécurité de se doter de moyens pour assurer le recrutement, la formation, la motivation, le renseignement et l’équipement en matériels modernes, adaptés et efficaces ;

• Construire une brigade de gendarmeries et un commissariat de police de districts bien équipés dans des zones d’insécurités non ou moins couvertes par la présence sécuritaire ;

• Construire des garnisons militaires en dehors des villes et transformés ceux des villes en Hôpitaux militaires spécialisés ;

• Responsabiliser à la tête des structures sécuritaires et militaires des chefs crédibles, proches des troupes et compétents ;

• Impliquer fortement des forces armées et de sécurité dans les actions de développement social et économique et sanctionner sans complaisance toutes les bavures délibérément opérées contre les populations civiles ;

• Recruter 2000 agents de gendarmeries et 3000 agents de police et de l’armée ;

• Prendre en charge de façon conséquente les familles des victimes de FDS en combat et soigner promptement les blessés ;

Claude Aimé Tassembédo (Candidat indépendant)

• Créer et/ou renforcer l’armée par une force de défense spécialisée, rompue aux missions particulièrement délicates ;

• Mettre en place un Comité de guerre où siègent des vétérans de guerre, et des militaires reconnus pour leurs compétences. Leur rôle est de faire des propositions pour l’équipement et les stratégies militaires ;

• Faire des coopérations militaires gagnant-gagnant pour le renseignement, pour les opérations tactiques en appui à nos FDS ; et aussi le recyclage et le renforcement des capacités de nos FDS ;

• Mettre en place une politique de réarmement afin d’outiller nos FDS avec les armes qui siéent à leurs réalités ;

• Mettre en œuvre une politique de nouvelles technologies comme les drones armées, etc.

Herman Frédéric Bassolé

Lefaso.net

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