<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH113/arton100616-9e79d.jpg?1605117492" width="150" height="113"></p>
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<p><strong>Le ministère des Ressources animales et halieutiques, à travers son Secrétariat technique de l&rsquo;apiculture (STA), organise, du 10 au 12 novembre 2020 à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation au profit des apiculteurs membres de l&rsquo;interprofession miel, sur l&rsquo;apiculture moderne. La cérémonie d&rsquo;ouverture des travaux a eu lieu ce mardi 10 novembre 2020, en présence du directeur de cabinet du ministre des Ressources animales et halieutiques, Issa Yé.</strong></p>
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<p>Cette formation qui fait partie d&rsquo;une série d&rsquo;activités de renforcement de capacités, rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d&rsquo;appui à la compétitivité de l&rsquo;Afrique de l&rsquo;Ouest (PACAO)-volet Burkina Faso, au profit des acteurs de la filière apicole. Ce projet PACAO dont le financement est assuré par l&rsquo;Union européenne et mis en œuvre par la Chambre de commerce et d&rsquo;industrie du Burkina Faso (CCI-BF), appuie trois filières au pays à savoir la grappe huilerie coton, l&rsquo;énergie solaire et le miel.</p>
<dl class="spip_document_114347 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH303/ab2-252-b681f.jpg?1605117492" width="500" height="303" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Des apiculteurs prennent part à la formation sur l&rsquo;apiculture moderne</strong></dt>
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<p>Cet atelier est assuré par les cadres du Secrétariat technique de l&rsquo;apiculture en collaboration avec l&rsquo;interprofession miel et l&rsquo;unité de coordination du programme PACAO. La session de formation vise ainsi à renforcer les capacités des participants, toute chose qui contribuera à l&rsquo;amélioration de la production et de la qualité des produits de la ruche.</p>
<p>Trois jours durant, ces participants qui n&rsquo;ont jamais reçu de formation sur l&rsquo;apiculture, recevront « des outils de base au niveau des connaissances des abeilles, comment se compose une colonie, quels sont les outils utilisés pour travailler dans l&rsquo;apiculture, quels sont les maladies et prédateurs qu&rsquo;on peut rencontrer dans une ruche, quels sont les produits de la ruche qu&rsquo;on pourrait récolter, etc. », a expliqué Désiré Marie Yaméogo, président de l&rsquo;interprofession miel.</p>
<dl class="spip_document_114348 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH327/ab3-178-c9381.jpg?1605117492" width="500" height="327" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Désiré Marie Yaméogo, président de l&rsquo;interprofession miel du Burkina Faso</strong></dt>
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<p>La pratique d&rsquo;une apiculture durable peut être un outil de développement important dans les régions rurales et pour le Burkina Faso entier. En effet, elle peut générer des revenus en milieu rural pour les personnes défavorisées qui ne possèdent pas de terre et par conséquent, améliorer la sécurité alimentaire en particulier dans les régions où la production agricole est marginale. Elle peut être pratiquée aussi bien par les hommes que par les femmes.</p>
<p><strong>Près de 80% des apiculteurs utilisent du matériel apicole traditionnel</strong></p>
<p>Selon le directeur de cabinet du ministre des ressources animales et halieutiques, Issa Yé, « le miel est une filière d&rsquo;importance capitale. C&rsquo;est une filière prometteuse. Mais malheureusement elle est pratiquée de façon artisanale et dans un marché de plus en plus difficile face à une demande croissante et exigeante », a-t-il déploré.</p>
<dl class="spip_document_114349 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH343/ab4-123-63c87.jpg?1605117492" width="500" height="343" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le directeur de cabinet du ministre des ressources animales et halieutiques, Issa Yé</strong></dt>
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<p>C&rsquo;est dans ce contexte que le ministère en charge des ressources animales a jugé nécessaire de créer le STA afin d&rsquo;organiser le secteur et d&rsquo;accompagner les acteurs de manière à dynamiser cette filière. Cette dynamisation, dit-il, passe forcément par la modernisation qui nécessite aussi des formations. D&rsquo;où l&rsquo;organisation de ces ateliers de formation au profit des apiculteurs qui visent à renforcer leurs capacités techniques.</p>
<dl class="spip_document_114351 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/ab6-42-2b356.jpg?1605117492" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>La photo de famille des participants de l&rsquo;atelier</strong></dt>
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<p>« Nous avions 16 000 apiculteurs recensés au Burkina Faso en 2018 et parmi eux, il y a près de 80% qui utilisent du matériel apicole traditionnel et seulement 20% à peu près qui utilisent du matériel moderne. Si nous améliorons la qualité du matériel et renforçons les capacités des producteurs, nous pouvons ainsi améliorer la production. Une production qui, dans les années 2011 à 2018, était de 500 tonnes. Aujourd&rsquo;hui, nous sommes pratiquement à 1000 tonnes et nous voulons passer à 1500 voire 2000 tonnes à la fin de ce programme », a souhaité Issoufou Nana, secrétaire technique de l&rsquo;apiculture au ministère des ressources animales et halieutiques.</p>
<p>Il a par ailleurs indiqué que le STA a été créé en 2016 pour booster la production apicole au sein du ministère. La structure appuie les apiculteurs en termes de matériels, de renforcement de capacités et de mobilisation des acteurs et des bailleurs. Il reste convaincu que cette session est la bienvenue car « elle vient renforcer les capacités des apiculteurs pour une production de qualité.</p>
<dl class="spip_document_114350 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH324/ab5-75-c79e4.jpg?1605117492" width="500" height="324" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Saïdou Didier Lonfo, le chargé des opérations et de suivi-évaluation du projet PACAO</strong></dt>
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<p><strong>Le PACAO, un programme ambitieux</strong></p>
<p>Saïdou Didier Lonfo est le chargé des opérations et de suivi-évaluation du projet PACAO. Il a saisi cette occasion pour présenter le programme. A l&rsquo;en croire, le Programme d&rsquo;appui à la compétitivité de l&rsquo;Afrique de l&rsquo;Ouest est un projet sous-régional qui intervient dans les quinze pays de la CEDEAO plus la Mauritanie.<span><a href="http://hauts-bassins.lefaso.net/spip.php?article1033&;rubrique1" class="spip_out" rel="external">[ Cliquez ici pour lire l&rsquo;intégralité ]</a><span></span></span></p>
<p><strong>Romuald Dofini<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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