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<p><span><strong>Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a présenté ce jeudi 12 novembre 2020, à Ouagadougou, le bilan à mi-parcours des activités de régulation du discours politique électoral. De ce bilan, il ressort que les principes d’égalité d’accès aux médias publics, de pluralisme et d’équilibre de l’information dans tous les médias sont relativement respectés. </strong></span></p>
<p><span>Près de deux semaines après le lancement officiel de la campagne électorale, le Conseil Supérieur de la communication (CSC) a fait un bilan à mi-parcours. Dans ce bilan, le CSC a fait ressortir neuf (9) cas de violations de la règlementation, de l’éthique et de la déontologie par huit médias.</span></p>
<p><span>En effet, le CSC a reproché aux médias tels que la RTB/télé, 3TV et les radios Sanlankoloto et Oméga FM, d’avoir relayé des propos liés à la question sécuritaire, tenus par un candidat pendant des meetings à Fada et à Dori. Et ces propos ont été également relayés dans les presses privées en ligne telles que Burkina24 et infowakat.com.</span></p>
<p><span><em>« Les propos en question tenus à l’endroit d’autres candidats ou partis politiques sont considérés comme violents et attentatoires au pacte de bonne conduite »,</em> a affirmé Modeste Ouédraogo, chargé de mission du CSC.</span></p>
<p><span>Ces manquements sont cependant jugés mineurs par le vice-président du CSC, Abdoul Aziz Bamogo.</span></p>
<p><span>Il est à noter que deux autres organes de presse en ligne ont publié des propos d’internautes jugés diffamatoires, d’incitation à la violence suite à la publication d’articles relatifs à la campagne électorale.</span></p>
<p><span>Les manquements relevés ont concerné également les partis politiques. Il s’agit de l’affichage anarchique dans toutes les villes du pays, ainsi que les partis politiques qui apposent leurs affichettes sur les affiches des candidats d’autres partis politiques.</span></p>
<p><span>Une attitude jugée provocatrice et qui met en cause le respect mutuel entre les partis prenant part aux élections. C’est pourquoi l’organe de la communication a invité les acteurs politiques au respect du pacte de bonne conduite ainsi qu’au respect des affiches des adversaires.</span></p>
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<span><strong>Le CSC invite les médias privés à </strong></span><span><strong>plus d’efforts pour le respect du principe de pluralisme et de l’équilibre</strong></span><br />
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<p><span>En ce qui concerne, le niveau de respect des principes de pluralisme et d’équilibre de l’information, le CSC a constaté que les principes ont été respectés. En effet, les treize candidats en lice pour la présidentielle ont bénéficié de 262 articles et 478 illustrations au niveau de la presse en ligne.</span></p>
<p><span><em>« Les médias en ligne ayant consacré le plus grand espace aux candidats en lice sont Burkina24.com, minute.bf et le faso.net avec respectivement 40,35 et 26 articles publiés en leur faveur »</em>, a annoncé Modeste Ouédraogo.</span></p>
<p><span>Tout en félicitant les médias pour leur œuvre dans la campagne électorale, le CSC a invité les médias privés à plus d’efforts pour le respect du principe de pluralisme et de l’équilibre. Il a par ailleurs conseillé les médias d’éviter les retransmissions en direct des activités de la campagne électorale. </span></p>
<p><span><strong>Alice Suglimani THIOMBIANO</strong></span></p>
<p><span><strong>Burkina 24</strong></span></p>
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<p>Source : <a href="https://www.burkina24.com/2020/11/12/campagne-electorale-2020-au-burkina-faso-des-manquements-constates/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Burkina24.com</a></p>
<p>Faso24</p>

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