<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH90/arton100647-352db.jpg?1605205490" width="150" height="90"></p>
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<p><strong>Pour exprimer leur ras-le-bol face aux difficiles conditions de travail auxquels ils sont confrontés, les membres de la sous-section du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale du Centre hospitalier universitaire-Yalgado Ouédraogo (SYNTSHA du CHU-YO), avaient en projet la tenue d&rsquo;un sit-in les 12 et 13 novembre 2020. Finalement, ils ont trouvé des motifs de conciliation avec la direction générale de l&rsquo;hôpital, ce qui les a amenés à sursoir au mot d&rsquo;ordre initialement annoncé. </strong></p>
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<p>De l&rsquo;avis de la sous-section SYNTSHA du CHU-YO, le 1er hôpital du Burkina n&rsquo;est plus que l&rsquo;ombre de lui-même. En effet, le syndicat affirme que les services manquent de tout y compris parfois du minimum, rendant difficile voire impossible la prise en charge des malades. Aussi, les capacités d&rsquo;accueil sont dépassées si bien que le personnel soignant se voit obligé d&rsquo;hospitaliser les malades, surtout en situation d&rsquo;urgence, dans les couloirs et à même le sol.</p>
<p>A cela s&rsquo;ajoutent les pannes fréquentes d&rsquo;équipements comme le scanner, les ruptures des consommables et des réactifs. « Aujourd&rsquo;hui, tous les services fonctionnent au ralenti du fait de la volonté des travailleurs qui caracolent autant que possible pour soigner les populations, sinon le CHU-YO devrait être fermé. Nous pensons que pour gérer les vies humaines en matière de santé, il faut disposer de moyens adéquats. Ce n&rsquo;est vraiment pas le domaine où il faut bricoler », constate amèrement le syndicat.</p>
<p>Le personnel soignant n&rsquo;est pas non plus épargné par les difficultés. Le syndicat soutient que l&rsquo;accès au parking est laborieux pour entrer ou sortir du centre hospitalier, les salles de garde sont restreintes avec insuffisance de lits, de matelas pour le repos des travailleurs et les climatiseurs manquent ou sont en panne, sans compter l&rsquo;absence de toilettes dans certains services.</p>
<dl class="spip_document_114416 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L479xH482/fb_img_1605189216435-bb58c.jpg?1605205490" width="479" height="482" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Logo Syntsha </strong></dt>
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<p>En plus, « la gestion des carrières des agents n&rsquo;est pas satisfaisante et contribue à la démotivation des travailleurs sans oublier que la direction du CHU-YO ne respecte pas ses engagements comme c&rsquo;est le cas pour la paie du rappel des indemnités de garde 2019 des fonctionnaires propres au CHU-YO qui piétine toujours », note la sous-section SYNTSHA du CHU-YO.<br class="autobr"><br />
Le contenu de l&rsquo;accord trouvé</p>
<p>C&rsquo;est face à tous ces constats, que les membres de la sous-section SYNTSHA du CHU-YO avaient décidé d&rsquo;engager des actions de lutte notamment un sit-in, en vue d&rsquo;exiger le fonctionnement correct du CHU-YO. Ils seront stoppés dans leur élan, puisque dans la soirée du 11 novembre 2020 les discussions engagées aboutissent à la signature d&rsquo;un protocole d&rsquo;accord avec la direction générale de l&rsquo;hôpital Yalgado Ouédraogo. Dans le document paraphé par les deux parties, la direction de l&rsquo;hôpital s&rsquo;engage à payer la totalité des rappels des indemnités de garde de l&rsquo;année 2019 au plus tard le 15 décembre 2020.</p>
<p>En ce qui concerne l&rsquo;équipement et les consommables, le personnel a été rassuré que du matériel a été commandé et est cours d&rsquo;acheminement et des techniciens contactés pour la réparation du scanner. Pour ce qui est du parking, des démarches seront entreprises pour la résolution du problème. La direction a aussi promis plus d&rsquo;équité et de justice dans le traitement des agents.</p>
<p>Le syndicat lui s&rsquo;est engagé à suspendre le sit-in prévu. Cependant, Hamadi Konfé, secrétaire général de la sous-section SYNTSHA du CHU-YO, rappelle que cet accord n&rsquo;est qu&rsquo;un ensemble d&rsquo;engagements dont ils attendent la matérialisation afin de croire à la bonne foi de leurs interlocuteurs. Il ajoute que si rien de concret n&rsquo;est fait d&rsquo;ici les différentes dates butoirs qui leur ont été données, ses camarades de lutte et lui engageront d&rsquo;autres actions en vue de la satisfaction de leur plateforme revendicative.</p>
<p><strong>Armelle Ouédraogo <br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
<hr class="spip">
<dl class="spip_document_114417 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH728/img-20201112-wa0033-401d7.jpg?1605205490" width="500" height="728" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>protocole d&rsquo;accord signé </strong></dt>
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