La 2e édition de « Plume d’or » a eu lieu le samedi 14 novembre 2020 à Ouagadougou. La cérémonie était placée sous la personnalité d’honneur de Tall Rosalie Adama et sous la co-présidence du ministre en charge de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro, et celui en charge de la Culture, Sango, tous deux représentés.
Pour la présente édition, les manuscrits proposés étaient de belle facture. Mais comme il fallait choisir, le jury a désigné le lieutenant-colonel William Combary. Il remporte ainsi la Plume d’or avec ses œuvres « Sueur froide », « A la croisée des chemins », « Les 7 douleurs ». En plus de cette distinction, il a reçu le prix de la meilleure nouvelle, composé d’un trophée et d’une attestation.
Empêché pour des raisons de service, le lauréat a été représenté par le capitaine Daouda Derra. Il a, par la voix du capitaine Derra, livré un message. Dans cette adresse, il a dit sa satisfaction d’avoir remporté cette 2e édition de Plume d’or. Un trophée qu’il a dédié à ses frères d’armes qui sont tombés les armes à la main. Il a par ailleurs remercié son lectorat, les organisateurs de cette nouvelle compétition ainsi que sa hiérarchie pour son accompagnement constant depuis le début de son aventure sur le terrain.
Dans la catégorie spéciale, la meilleure parution littéraire féminine a été attribuée à Latifatou Sawadogo pour son œuvre « Lourd secret de famille ». Le prix de la meilleure révélation littéraire a été décerné à Philippe Ouédraogo. Kontondia Thiombiano, quant à lui, s’adjuge le prix du meilleur jeune écrivain de l’année. Pour ce qui concerne la catégorie principale roman, Elisée Sorgo est le lauréat avec son livre « Le fils prodigue ». Ismaël Dahani et Kontondia Thiombiano sont respectivement les lauréats dans la catégorie principale poésie et conte. Ils ont chacun reçu un trophée plus une attestation.
Plume d’or a pour vocation de susciter le goût de la lecture et de réunir les écrivains autour d’un cadre qui fait la promotion de leurs écrits. C’est aussi un cadre d’émulation des écrivains qui veulent mesurer leur capacité intellectuelle et littéraire.
De l’avis du promoteur de l’évènement, Youssouf Ouédraogo, la littérature burkinabè va de plus en plus mieux, grâce à la nouvelle génération d’auteurs et aux différents cadres qui font la promotion de la littérature burkinabè. Mais pour son plein essor, elle a besoin d’être encouragée et soutenue. En perspective, M. Ouédraogo ambitionne d’ouvrir Plume d’or à d’autres pays de la sous-région mais aussi à l’international pour susciter l’engouement, et aller aussi à la rencontre d’autres écrivains qui ont marqué leur temps devant l’histoire et devant la littérature en général.
Il a aussi saisi l’occasion de cette cérémonie pour prodiguer un précieux conseil aux auteurs sur la meilleure façon de faire la promotion du fruit de leur travail. « Il faut aller vers le lecteur et l’inviter à lire », a-t-il dit. Pour cela, il faut promouvoir des cadres comme Plume d’or. Au cours de cette cérémonie, Tall Rosalie Adama, Bernadette Dao, Jacques Guingané ont reçu des trophées d’honneurs.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
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