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Elections couplées de 2020 au Burkina : Les femmes de Ziniaré expriment leurs attentes

<p><img class&equals;"spip&lowbar;logo spip&lowbar;logo&lowbar;right spip&lowbar;logos" alt&equals;"" src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L150xH113&sol;arton100758-2c477&period;jpg&quest;1605564783" width&equals;"150" height&equals;"113"><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;chapo">&NewLine;<p><strong>Le dimanche 22 novembre 2020&comma; les Burkinabè iront aux urnes pour élire leur président ainsi que les députés de la huitième législature&period; A moins d&rsquo&semi;une semaine de cette date&comma; certaines femmes de la commune de Ziniaré&comma; dans la région du Plateau central&comma; ont exprimé leurs attentes pour le prochain président et ceux qui vont les représenter à l&rsquo&semi;Assemblée nationale&period; Elles rôdent autour de l&rsquo&semi;accès aux soins&comma; aux crédités&comma; à l&&num;8217&semi;employabilité et à la formation professionnelle&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;texte">&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;114597 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L500xH375&sol;mariam&lowbar;ouiya&lowbar;commercante-512a5&period;jpg&quest;1605564783" width&equals;"500" height&equals;"375" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Mariam Ouiya&comma; commerçante<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p><strong>Mariam Ouiya&comma; commerçante &colon;<&sol;strong> « Nous souhaitons que si le candidat du MPP gagne&comma; qu&rsquo&semi;il revoie l&rsquo&semi;état du marché parce que les animaux viennent manger nos marchandises &semi; qu&rsquo&semi;il nous aide avec un mur pour clôturer le marché et avec un peu d&rsquo&semi;argent pour se débrouiller&period; Là&comma; tout ira bien &excl; C&rsquo&semi;est ce que nous demandons et que Dieu fasse qu&rsquo&semi;il y ait la paix dans le pays&period; »<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Abzéta Bouda&comma; enseignante stagiaire &colon;<&sol;strong> « Notre préoccupation&comma; c&rsquo&semi;est la mise en valeur de la femme burkinabè&comma; puis qu&rsquo&semi;elle est délaissée totalement&period; Au niveau du commerce&comma; c&rsquo&semi;est la femme qui est là&comma; les hommes ne se donnent pas comme il se doit&period; Il faut qu&rsquo&semi;on accorde une valeur à la femme en lui donnant l&rsquo&semi;opportunité d&rsquo&semi;exprimer sa pensée dans la société&period; Certes&comma; les efforts sont faits mais c&rsquo&semi;est moins&period; J&rsquo&semi;encourage les femmes qui font la politique&period; Moi-même&comma; je vais me lancer d&rsquo&semi;ici là&period; Comme les femmes sont délaissées&comma; il faut des femmes leader pour lutter et défendre nos valeurs pas seulement au Burkina Faso mais en Afrique de manière générale&period; »<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;114596 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L500xH375&sol;leolie&lowbar;zoungrana&lowbar;coiffeuse-f2795&period;jpg&quest;1605564783" width&equals;"500" height&equals;"375" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Léolie Zoungrana&comma; coiffeuse<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p><strong>Léolie Zoungrana&comma; coiffeuse &colon;<&sol;strong> « Que celui qui sera élu forme nous les petits commerçants &excl; On a besoin de formation pour évoluer dans notre domaine&period; Durant les campagnes électorales&comma; ils nous cherchent mais une fois élus&comma; ils nous oublient&period; Ce que nous voulons&comma; ce sont des formations certifiées &lbrack;avec des attestations&rsqb; et des crédits pour nous permettre de travailler&period; Pour notre cas&comma; il faut une bonne formation pour créer des bons modèles afin d&rsquo&semi;avoir des clients&period; »<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Antoinette Sigtibzouda&comma; élève en classe de 3e &colon;<&sol;strong> « Pour les jeunes&comma; il y a un manque de travail&period; Si on voit bien notre contexte&comma; il y a beaucoup de jeunes qui ont des diplômes mais il n&rsquo&semi;y a pas de travail pour eux&period; Ils sont obligés d&rsquo&semi;aller faire le commerce&comma; se promener dans la rue&period; Si le prochain président peut nous aider avec cette situation&comma; ça va beaucoup nous aider&comma; même si ce sont des formations professionnelles&period; »<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;114595 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L500xH375&sol;antoinette&lowbar;sigtibzouda-5d8f2&period;jpg&quest;1605564783" width&equals;"500" height&equals;"375" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Antoinette Sigtibzouda<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p><strong>Edwige Yaméogo&comma; a suspendu ses études en classe de 2de en 2017 &colon; <&sol;strong> « Ils n&rsquo&semi;ont qu&rsquo&semi;à augmenter le nombre de candidature durant les concours de la Fonction publique&period; Imaginez un concours où on ne veut que cinq personnes dans les treize régions&comma; comment on peut avoir travail avec ça &quest; Si tout le monde était comme moi&comma; il n&rsquo&semi;allait pas avoir des élections&period; Les années antérieures&comma; on recrutait beaucoup de gens mais ce n&rsquo&semi;est plus le cas actuellement&period; Maintenant&comma; ils sont en train d&rsquo&semi;annuler les diplômes&period; Si tu as BEPC aujourd&rsquo&semi;hui&comma; c&rsquo&semi;est comme si tu as CEP&period; Même pour avoir de la place pour aller à l&rsquo&semi;école&comma; c&rsquo&semi;est difficile&period; Les gens abandonnent l&rsquo&semi;école parce qu&rsquo&semi;il n&rsquo&semi;y a plus de place&period; Les écoles publiques deviennent de plus en plus rares au détriment des privées&comma; qui sont chères&period; Avec les écoles privées&comma; les frais de scolarité coûte minimum 75&period;000 francs CFA&period; Il faut que nos dirigeants nous aident avec des formations professionnelles et des crédits pour les petits commerces&period; »<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Patricia Nabi&comma; sage-femme &colon; <&sol;strong> « Les principales préoccupations de la femme burkinabè&comma; c&rsquo&semi;est surtout l&rsquo&semi;accès à l&rsquo&semi;eau potable&comma; au micro-crédit&comma; à l&OpenCurlyQuote;emploi et l&rsquo&semi;éducation&comma; notamment pour celles qui sont en zone rurale&period; Il y a aussi l&rsquo&semi;accès aux soins de santé&period; C&rsquo&semi;est récemment qu&rsquo&semi;on a un peu allégé les frais des soins&comma; notamment au niveau de la planification familiale&comma; qui est devenue gratuite&period; Sinon auparavant&comma; pour avoir accès à la planification familiale&comma; ce n&rsquo&semi;était pas facile&period; Il fallait avoir une somme pour avoir les différentes méthodes contraceptives&period; Si on peut aussi alléger les frais au niveau des soins génitaux pour les femmes&comma; parce que c&rsquo&semi;est très difficile&comma; et assurer une certaine gratuite&period; »<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Propos recueillis par Cryspin M&period; Laoundiki<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Lefaso&period;net<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;

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