<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH113/arton100787-47e0e.jpg?1605648698" width="150" height="113"></p>
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<p><strong>« Le Burkina Faso améliore sa gouvernance minière et c&rsquo;est louable », telle est la conclusion de l&rsquo;étude commanditée par le Centre d&rsquo;information, de formation et d&rsquo;étude sur le budget (CIFOEB). Les conclusions de ladite étude ont été présentées ce mardi 17 novembre 2020 à Ouagadougou. </strong></p>
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<p>Le secteur minier est en pleine expansion au Burkina Faso. Le pays compte 17 mines industrielles en activité et 600 sites aurifères d&rsquo;exploitation artisanale (légale et illicite). L&rsquo;exploitation minière devient une tradition au pays des hommes intègres. <br class="autobr"><br />
Mais comment se fait la gouvernance de ce secteur qui soutient pourtant l&rsquo;économie nationale ? Les textes qui encadrent l&rsquo;activité sont-ils conformes aux normes internationales ?</p>
<p><span class="spip_document_114654 spip_documents spip_documents_center"><br />
<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/img_20201117_144533_8-9949d.jpg?1605648698" width="500" height="375" alt=""></span></p>
<p>Pour répondre à ces questions, le CIFOEB a commandité une étude sur la gouvernance du secteur minier au Burkina Faso auprès de trois experts que sont André Somda, Barthélémy Dabré et Mathurin Koné.<br class="autobr"><br />
Les consultants ont d&rsquo;abord fait remarquer que le contexte actuel est marqué par la révision des textes qui encadrent l&rsquo;activité minière et l&rsquo;insécurité qui plombe l&rsquo;exploitation des sites miniers au Burkina Faso.</p>
<p>Pour mener l&rsquo;étude, ils se sont basés sur les référentiels de gouvernance énumérés par un ensemble d&rsquo;institutions internationale. Ils ont aussi effectué une analyse de l&rsquo;organisation du secteur, la bonne gouvernance dans la gestion des revenus issus de l&rsquo;exploitation de l&rsquo;or ainsi que les mécanismes mis en place pour gérer ces revenus.</p>
<p><span class="spip_document_114655 spip_documents spip_documents_center"><br />
<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/img_20201117_145618_2-03332.jpg?1605648698" width="500" height="375" alt=""></span></p>
<p>« A l&rsquo;issue de l&rsquo;étude, nous disons que la bonne gouvernance est un processus. Mais nous constatons qu&rsquo;il y a une amélioration », a résumé André Somda. Selon lui, cette amélioration s&rsquo;explique par l&rsquo;adhésion du Burkina à l&rsquo;ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives).</p>
<p><strong>Des limites tout de même</strong></p>
<p>Cependant, les experts relèvent des limites dans l&rsquo;administration du secteur. Il s&rsquo;agit entre autres des difficultés dans l&rsquo;opérationnalisation de certains fonds issus des mines. Une insuffisance dans l&rsquo;analyse des études de faisabilité de certains sites miniers. Ces insuffisances doivent être résolues pour une meilleure gouvernance dans le secteur minier. <br class="autobr"><br />
Pour Drissa Koné, chargé des études au CIFOEB, les conclusions de la présente étude ainsi que les propositions feront l&rsquo;objet d&rsquo;un suivi rigoureux de la part de sa structure.</p>
<p><strong>Jacques Théodore Balima<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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