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Élections couplées 2020 au Burkina : Le Chef de file de l’opposition fait part de ses réserves au Président de la CENI

<p><img class&equals;"spip&lowbar;logo spip&lowbar;logo&lowbar;right spip&lowbar;logos" alt&equals;"" src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L150xH96&sol;arton100801-8a77e&period;jpg&quest;1605714923" width&equals;"150" height&equals;"96"><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;chapo">&NewLine;<p><strong>Suite à des informations de la presse relayant des propos des responsables de la Commission électorale nationale indépendante &lpar;CENI&rpar; sur la possibilité de proclamer dès le 23 novembre&comma; des résultats des élections couplées du 22 novembre&comma; le Chef de file de l&rsquo&semi;Opposition a tenu à faire part de ses réserves au Président de la CENI&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;texte">&NewLine;<p>Pour l&rsquo&semi;Opposition&comma; il est important que toutes les précautions soient prises pour une confirmation des différents résultats avant toute proclamation&period; Or&comma; en tenant compte des délais de dépouillement dans les bureaux de vote&comma; des délais de transmission de ces différents résultats au niveau des centres de compilation&comma; et du travail de vérification&comma; de sommation et de confirmation qui doit s&rsquo&semi;y dérouler&comma; il parait irréaliste d&rsquo&semi;avoir des résultats fiables et acceptés par tous pour une proclamation des résultats dès le 23 novembre 2020&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour l&rsquo&semi;Opposition politique&comma; le Burkina n&rsquo&semi;est pas tenu de battre des records de vitesse en matière de proclamation des résultats&period; La loi donne des délais qui vont largement au-delà du 23 novembre&comma; et qui doivent être mis à profit pour une confirmation des résultats par l&rsquo&semi;ensemble des acteurs&period; Vouloir faire autrement&comma; c&rsquo&semi;est courir le risque de faire des erreurs et de semer les graines d&rsquo&semi;une crise postélectorale&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Les inquiétudes de l&rsquo&semi;Opposition sont renforcées par le fait que cette fois-ci&comma; contrairement aux fois passées&comma; le système traditionnel de VSAT qui transmet les résultats est défaillant et sera remplacé par un opérateur privé&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Hormis les grands partis qui ont des représentations locales sur l&rsquo&semi;ensemble du territoire&comma; la vérification et la confirmation par la majorité des partis sur les scores obtenus ici et là peuvent prendre plus d&rsquo&semi;une journée&period; A cela s&rsquo&semi;ajoute le fait que des contestations des résultats des centres de compilation peuvent survenir&comma; entrainant des vérifications supplémentaires avant la confirmation définitive&period;<&sol;p>&NewLine;<p> Pour toutes ces raisons&comma; nous devons prendre le temps de bien faire les choses&period;<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;L&rsquo&semi;Opposition politique burkinabè est attachée à la plus grande transparence de ce scrutin&period; Comme tous les Burkinabè&comma; elle souhaite des élections apaisées&period; Mais elle n&rsquo&semi;acceptera pas que les résultats du 22 novembre soient traités dans la précipitation&period;<&sol;p>&NewLine;<p>L&rsquo&semi;Opposition politique espère avoir l&rsquo&semi;occasion d&rsquo&semi;exprimer de vive voix ces inquiétudes aux responsables de la CENI&period;<&sol;p>&NewLine;<p><i>Banfora&comma; le 18 novembre 2020<&sol;i><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Le Chef de file de l&rsquo&semi;Opposition<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Zéphirin DIABRE <&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;

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