<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH87/arton100809-cfd82.jpg?1605721893" width="150" height="87"></p>
<div class="rss_chapo">
<p><strong>Le Conseil supérieur des burkinabè de l&rsquo;étranger (CSBE), section France, a organisé un face à face virtuel entre les candidats et la diaspora, le mardi 17 novembre 2020. Il s&rsquo;agit pour les candidats en lice à la présidentielle d&rsquo;éclairer la lanterne des Burkinabè de l&rsquo;extérieur sur leur programme. Sur 6 candidats attendus pour le débat, c&rsquo;est finalement un, en la personne de Me Ambroise Farama, qui a pu honorer le rendez-vous. </strong></p>
</div>
<div class="rss_texte">
<p>L&rsquo;idée du CSBE est à saluer à sa juste valeur sauf qu&rsquo;il a oublié l&rsquo;épineux souci de connexion au « pays des hommes intègres ». Plusieurs candidats qui devraient être en ligne pour le débat, se sont vus confronter à des ennuis techniques liés à la connexion. C&rsquo;est l&rsquo;occasion pour eux de mettre la croissance du numérique en pôle position dans leurs programmes de développement respectifs.</p>
<p>En effet, 10 candidats qui avaient donné leur accord de principe pour participer aux débats sur les 13 en lice, 4 ont désisté pour des raisons de calendriers. Pour des raisons techniques liées à la connexion, les candidats Tahirou Barry, Kam Yéli Monique, Gilbert Noel Ouédraogo, Abdoulaye Soma et Pascal Do Séssouma, ont manqué le rendez-vous.</p>
<p>Me Ambroise Farama a été le seul à répondre aux questions des journalistes. Il s&rsquo;est exprimé sur des questions comme la sécurité, la diaspora, la santé et le chômage, entre autres.</p>
<p>Aux Burkinabè de l&rsquo;extérieure, le candidat de l&rsquo;Organisation des peuples africains (OPA-BF), Me Ambroise Sigui Farama, a laissé entendre qu&rsquo;aucun sentier de développement ne pourra être mené et abouti sans la paix et la sécurité. « Par conséquent, élu président, il s&rsquo;agira pour nous dans un premier temps, de chercher à savoir qui nous attaque ? Qui finance le terrorisme et à qui cela profite ? », a-t-il confié.</p>
<p>Pour lui, il est manifestement établi que se sont les marchands d&rsquo;armes impérialistes qui financent le terrorisme. La prochaine étape sécuritaire de Me Farama, sera de demander à tous les pays qui ont une base militaire au Burkina Faso de rentrer chez eux, et enfin rehausser le budget de la défense à 20%.</p>
<p>Pour ce concerne la politique dédiée à la diaspora, l&rsquo;OPA-BF salue déjà la concrétisation des votes des Burkinabè de l&rsquo;extérieure. « Cependant, cet effort reste insuffisant. Nous au pouvoir, nous œuvrerons à prôner l&rsquo;actionnariat populaire en faisant la part belle à nos ressortissant vivants à l&rsquo;étranger. Cela permettra à ces derniers de participer véritablement au développement du pays », a-t-il déclaré.</p>
<p>En matière de santé, l&rsquo;équation est simple pour le parti anti-impérialiste. Il s&rsquo;agit de mettre l&rsquo;accent sur la santé préventive, multiplier les centres de santé, recruter et former les agents de santé. La solution magique du candidat de l&rsquo;OPA-BF pour résorber le problème de chômage consistera en la création des unités de transformation de ce que le Burkina produit. « C&rsquo;est ce qui va diminuer le chômage au Burkina Faso, car la Fonction publique ne pas absorber tout le monde », a-t-il conclu.</p>
<p><strong>Obissa Juste MIEN<br class="autobr"><br />
LeFaso.net</strong></p>
</div>

Comments
comments