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Café littéraire : La commune de Ouagadougou veut éveiller le goût de la lecture chez les élèves

<p><strong> Le café littéraire a reçu&comma; le mercredi 18 novembre 2020&comma; au juvénat « Saint Camille garçon » à Ouagadougou&comma; l’auteur du roman « le succès au bout de l’échec »&comma; Saidou Lonfo&comma; pour un entretien à bâton rompu sur son ouvrage&period; C’est dans une ambiance cordiale que l’auditoire a écouté l’auteur exposer ses idées&period; Cette initiative de la commune de Ouagadougou vise non seulement à faire la promotion des auteurs burkinabè mais aussi et surtout à inciter les élèves à la lecture&period; <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"article&lowbar;content">&NewLine;<p>C’est un phénomène qui connaît de plus en plus de succès &colon; les cafés littéraires se développent dans la capitale burkinabè&period; Organisés parfois par des auteurs&comma; des slameurs ou tout simplement des amoureux de lettres et de culture&comma; avides d’échanges&comma; de découvertes et animés par l’envie de faciliter l’accès au livre qui n’est pas toujours évident&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le roman de Saidou Didier Lonfo est paru en 2018 aux éditions Ecovie&period; Le succès au bout de l’échec est l’histoire de Wendlokré&period; Il retrace le parcours d’un éminent cadre&comma; intelligent&comma; animé de sagesse qui a connu du succès au prix du travail&comma; mais qui se retrouve une fois à la retraite avec beaucoup d’interrogations &colon; Comment&comma; alors qu’on a réussi&comma; s’assurer que ses enfants fassent de même &quest; Faut-il les habituer à la vie facile et leur constituer des réserves&comma; en leur bâtissant un patrimoine&comma; financier&comma; immobilier &quest; Au fond&comma; qu’est-ce que la vraie réussite &quest;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;114732 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH401&sol;whatsapp&lowbar;image&lowbar;2020-11-19&lowbar;at&lowbar;15&period;36&period;22-9fad4&period;jpg&quest;1605802617" width&equals;"600" height&equals;"401" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Saidou Didier Kafando&comma; auteur du roman « Le succès au bout de l’échec »<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>L’œuvre est la narration d’une histoire réelle avec&comma; bien sûr&comma; quelques notes d’émotions&period; Composée de 72 pages&comma; comprenant quatre grandes parties&comma; elle soulève le problème de l’éducation dans la société&period; Par cet opuscule l’auteur met en garde les parents de ne pas seulement travailler pour assurer un avenir radieux à leur enfant mais plutôt et surtout de leur donner les rudiments &lpar;outils&rpar; nécessaires afin qu’ils fassent mieux qu’eux&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Nous&comma; parents de la classe moyenne devons mettre l’accent sur l’éducation des enfants et non sur le principe de cumul des ressources pour garantir l’eldorado à nos progénitures&period; Nous devons leur donner des moyens nécessaires pour qu’ils puissent faire face à l’adversité future plutôt que de leur réserver des patrimoines&period; Si on n’y prend pas garde&comma; on devient esclave des enfants&comma; toujours à leur service&comma; au lieu de les rendre responsables » tel est le message essentiel véhiculé par l’auteur dans le présent ouvrage&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;114731 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH401&sol;whatsapp&lowbar;image&lowbar;2020-11-19&lowbar;at&lowbar;15&period;37&period;04-86fdd&period;jpg&quest;1605802617" width&equals;"600" height&equals;"401" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Moussa Belem&comma; premier adjoint au maire de la commune de Ouagadougou<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>Pour Moussa Belem&comma; premier adjoint au maire&comma; « cette occasion est une aubaine pour inculquer aux jeunes élèves l’envie de la lecture et faire connaître les auteurs&comma; ceux-là qui pensent et qui réfléchissent pour nous donner quelque chose à lire&period; De mon point de vue&comma; la télévision&comma; les réseaux sociaux et autres ne participent pas pleinement à l’éveil des consciences&period; Ils n’aident pas nos enfants à s’exprimer&period; »<&sol;p>&NewLine;<p><strong>L’expression des élèves est alarmante <br class&equals;"autobr"><&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Le frère Pierre Marie Bulgo&comma; directeur et formateur du juvénat « Saint Camille garçon » a salué cette démarche de la commune de Ouagadougou de passer s’entretenir avec les « juvénistes » sur la lecture&period; Cependant&comma; il a fait savoir que la qualité de l’expression orale et écrite au niveau des élèves est alarmante&period; Car&comma; dit-il &colon; « Cette initiative est une grande joie et une grande espérance pour nous&comma; parce qu’il nous a été donné de constater que la lecture n’est plus coutumière pour les élèves&period; C’est dire le péril dans lequel nous sombrons&period; Et quand on voit les copies des élèves&comma; quand on les entend s’exprimer&comma; on comprend que la lecture est en danger&period; » Pour lui&comma; cette activité qu’est le café littéraire servira à coup sûr&comma; à éveiller ce goût de la lecture et à améliorer la qualité d’expression orale et écrite des apprenants&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;114730 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH401&sol;whatsapp&lowbar;image&lowbar;2020-11-19&lowbar;at&lowbar;15&period;38&period;30-b73ce&period;jpg&quest;1605802617" width&equals;"600" height&equals;"401" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong> Frère Pierre Marie Bulgo&comma; directeur et formateur du juvénat « saint Camille garçon »<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>Saidou Didier Lonfo est un jeune cadre de la Maison de l’entreprise du Burkina Faso &lpar;MEBF&rpar;&period; Il est membre du comité de rédaction du mensuel de promotion de l’entreprise burkinabè&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Dofinitta Augustin Khan &lpar;Stagiaire&rpar;<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Lefaso&period;net<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>Source &colon; <a href&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article100832" target&equals;"&lowbar;blank" rel&equals;"noopener noreferrer">lefaso&period;net<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>Faso24<&sol;p>&NewLine;

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