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Présidentielle 2020 au Burkina : « Nous avons choisi la place de la nation un jeudi pour annoncer que le CDP va revenir au pouvoir », Eddie Komboïgo

<p><img class&equals;"spip&lowbar;logo spip&lowbar;logo&lowbar;right spip&lowbar;logos" alt&equals;"" src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L150xH113&sol;arton100845-36de2&period;jpg&quest;1605817338" width&equals;"150" height&equals;"113"><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;chapo">&NewLine;<p><strong>Eddie Komboïgo&comma; candidat à la présidentielle de novembre 2020&comma; et son équipe de campagne ont mobilisé leurs militants et sympathisants ce 19 novembre 2020 à Ouagadougou&period; Une mobilisation qualifiée de « taille » par le directeur provincial des campagnes du CDP&comma; Salifou Sawadogo&comma; qui va donner le pouvoir à Eddie Komboïgo au soir du 22 novembre&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;texte">&NewLine;<p>Dès l&rsquo&semi;entame des discours des différents intervenants&comma; l&rsquo&semi;heure était de rappeler le cheminement du CDP à travers les provinces pour finalement déboucher sur le meeting du Kadiogo&period; Lequel meeting&comma; quatre jours avant l&rsquo&semi;ouverture des votes&comma; qualifié de « taille »&comma; selon le directeur provincial des campagnes&comma; Salifou Sawadogo&comma; « va couronner Eddie Komboïgo comme président du Faso »&period; Une vision partagée par Hadj Idrissa Kouanda&comma; porte-parole des sages du CDP&comma; qui a appelé les militants de tous les âges du Kadiogo à « choisir Eddie Komboïgo à la présidentielle et les candidats du CDP pour les législatives de 2020 »&period;<&sol;p>&NewLine;<p> Faisant une analyse de la gestion du Burkina actuellement&comma; Salifou Sawadogo a laissé entendre ceci &colon; « Notre pays vit une crise sécuritaire&comma; alimentaire&comma; sanitaire&comma; une crise de gouvernance approximative et chaotique&period; Notre parti ne peut pas rester indifférent&period; J&rsquo&semi;appelle les populations de Kadiogo à s&rsquo&semi;engager pour le changement en votant pour Eddie Komboïgo&comma; et en offrant une forte majorité aux candidats du CDP à la législature »&period;<&sol;p>&NewLine;<p><span class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;114736 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center"><br &sol;>&NewLine;<img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L500xH375&sol;les&lowbar;militants&lowbar;du&lowbar;cdp-ee817&period;jpg&quest;1605817338" width&equals;"500" height&equals;"375" alt&equals;""><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p>Alors que la foule scandait des slogans pour l&rsquo&semi;accueillir à l&rsquo&semi;ouverture de son discours&comma; Eddie Komboïgo s&rsquo&semi;est redressé à travers ces propos &colon; « Je suis venu parler aux jeunes de Ouagadougou&comma; puisqu&rsquo&semi;il y a cinq ans des gens sont venus vous demander de changer de pouvoir&period; Le président Compaoré a demandé à partir&comma; sans tirer sur qui que ce soit&comma; parce qu&rsquo&semi;il voulait la paix&period; » A la suite&comma; il exprime son regret mais également ses espoirs&period; « Ils ont eu le pouvoir qualitatif qu&rsquo&semi;ils voulaient&period; Nous avons décidé de venir reconquérir le pouvoir&comma; ici à la place de nation »&comma; dit-il&period;<&sol;p>&NewLine;<p>En harangueur de foule&comma; Eddie Komboigo poursuit dans un récit dramatique de la situation actuelle du Burkina &colon; « Nous avons perdu le pouvoir par la rue&comma; nous sommes venus le reconquérir par les urnes&period; Le pays souffre&period; Plus de 1500 morts&comma; de 2500 écoles fermées&comma; laissant 350&period;000 élèves dans les rues&comma; les enfants qui ont vu abattre leurs parents&comma; roulés dans le sang&period; Depuis les indépendances&comma; nous n&rsquo&semi;avons jamais connu une telle situation macabre »&period; Pour terminer ce décompte macabre&comma; il lance énergiquement &colon; « Je parle au fond du cœur&comma; cela doit s&rsquo&semi;arrêter &excl; »<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Parce que ce ne sont pas leurs enfants&&num;8230&semi;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>S&rsquo&semi;adressant aux chefs coutumiers et religieux&comma; Eddie Komboigo lance &colon; « Nous avons prié cinq ans durant&comma; mais nous n&rsquo&semi;avons pas pu finir avec l&rsquo&semi;insécurité du pays&comma; et nous disons que nous allons bander les muscles&period; Parce que ce ne sont pas leurs enfants qui meurent&comma; ce ne sont pas les enfants des gouvernants qui combattent les assaillants&period; »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Faisant cas des actions du régime actuel&comma; on pouvait l&rsquo&semi;entendre dire &colon; « Trois ministres de la défense et trois ministres de la sécurité cinq ans durant&comma; on continue d&rsquo&semi;abattre les populations&period; Nous ne pouvons pas accepter&period; Ils ont refusé d&rsquo&semi;utiliser la voie diplomatique&comma; mais accusent l&rsquo&semi;ancien pouvoir »&period; Avant de s&rsquo&semi;interroger au-dessus de sa tribune &colon; « Est-ce que vous êtes capables de porter les armes comme les Tchadiens pour aller combattre les assaillants &quest; » Promettant que « Si le CDP prend le pouvoir »&comma; il va appeler « les assaillants à venir s&rsquo&semi;asseoir pour discuter » et travailler à protéger la vie de ses citoyens&comma; Eddie Komboigo se présentait comme l&rsquo&semi;homme de la situation&period;<&sol;p>&NewLine;<p><span class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;114735 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center"><br &sol;>&NewLine;<img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L500xH375&sol;cdp-64-aa4cb&period;jpg&quest;1605817338" width&equals;"500" height&equals;"375" alt&equals;""><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p>Sur le plan économique ces cinq dernières années&comma; Eddie Komboigo pense que « Le PNDES est devenu comme celui qui l&rsquo&semi;a lancé »&period; Selon ses projets&comma; il promet &colon; « Nous allons faire des semi industries qui vont employer les jeunes&comma; nous allons lancer l&rsquo&semi;autoroute Ouaga-Abidjan&comma; nous aurons les rails de normes internationales pour exploiter nos gisements »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Des promesses à chaque fois applaudies par la foule qui le poussait à continuer ainsi&period; « Nous continuerons à faire des forages&comma; fini la soif&comma; nous irriguerons les champs&comma; fini l&rsquo&semi;agriculture à partir de la daba&comma; j&rsquo&semi;insiste sur le capital humain&comma; nous mettrons 50 pour cent d&rsquo&semi;écoles techniques &semi; nous financerons les femmes et les jeunes &semi; Sur le plan diplomatique&comma; on a oublié le Burkina Faso&comma; à part le président français qui est venu ici&comma; avez-vous vu un autre président ici &quest; » a-t-il interrogé la foule&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Face aux cris de ses militants&comma; c&rsquo&semi;est à travers une voix forte qu&rsquo&semi;il a conclu son discours &colon; « Eddie Komboïgo est venu vous soutenir pour vous rendre heureux&period; Le CDP ne revient pas pour se venger&comma; je ferai la réconciliation nationale&comma; je ferai venir le président Blaise Compaoré pour faire l&rsquo&semi;unité nationale&period; Fini les UITS&comma; nous irons chercher l&rsquo&semi;argent ailleurs&period; Nous avons choisi la place de la nation un jeudi pour annoncer au monde que le CDP va revenir au pouvoir »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>&Tab;<strong>E&period;K&period;S &sol;Lefaso&period;net <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;

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