<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH91/arton100897-0497d.jpg?1605960238" width="150" height="91"></p>
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<p><strong>A l&rsquo;initiative de la fondation Friedrich Ebert Stiftung, professionnels des médias, universitaires et acteurs de la société civile se sont réunis, le jeudi 19 novembre 2020, à Ouagadougou, dans le cadre du lancement du rapport du Baromètre des médias africains (BMA) Burkina Faso 2019. Désormais, le Burkina Faso est le 32e pays en Afrique à connaître cet exercice d&rsquo;analyse. </strong></p>
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<p>Le baromètre des médias africains (BMA) est un instrument développé conjointement par Fesmedia Africa, le projet média de la fondation Friedrich Ebert Stiftung (FES) en Afrique et l&rsquo;Institut des médias de l&rsquo;Afrique australe (MISA) en 2014. Tous les trois ans, un panel regroupe une douzaine d&rsquo;experts de différents secteurs (dont des praticiens des médias, des représentants d&rsquo;organisation de la société civile) pour évaluer la situation des médias de leur pays à l&rsquo;aide de 39 indicateurs prédéterminés. « C&rsquo;est comme un focus groupe au cours duquel on demande à ces experts d&rsquo;apprécier l&rsquo;état de la liberté de presse, l&rsquo;exercice de la liberté d&rsquo;expression dans le pays », a souligné un membre des panels d&rsquo;expert, <a href="https://lefaso.net/spip.php?article99740" class="spip_out" rel="external"><strong>Dr Cyriaque Paré</strong></a>.</p>
<dl class="spip_document_114841 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH299/2-le_presiduim-4-519b9.jpg?1605960238" width="500" height="299" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le présidium </strong></dt>
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<p>A la fin de l&rsquo;année 2019, le BMA avait été exécuté 121 fois avec succès dans 32 pays africains. Alors que le Bénin est à sa 5e édition, le Burkina Faso est sa toute première expérience. Durant deux jours, les 12 et 13 octobre 2019, des experts se sont réunis à Koudougou pour « passer au peigne fin la pratique journalistique au Burkina Faso, dont le professionnalisme, les acquis et les écueils et également la situation de la liberté de la presse », a expliqué l&rsquo;ancienne présidente du CSC, Béatrice Damiba.</p>
<p>Dans l&rsquo;ensemble, les résultats qui en découlent sont « assez bien parce qu&rsquo;il y a des textes et des mesures d&rsquo;encadrement qui permettent la liberté d&rsquo;expression et la liberté de presse », selon Dr Paré. Il a en outre fait remarquer que les médias burkinabè appliquent des normes professionnelles assez bonnes même s&rsquo;il y a de l&rsquo;amélioration à faire en matière de respect de l&rsquo;éthique et de la déontologie. Egalement, des lacunes ont été relevées au niveau des textes avec la révision du code pénal qui limite la manœuvre des hommes de presse. A cela s&rsquo;ajoutent les conditions économiques des professionnels de médias notamment les niveaux des salaires. Dr Paré trouve une explication à cette problématique. « La convention collective n&rsquo;est pas encore totalement mise en œuvre parce qu&rsquo;il y a des préalables que les patrons de presse demandent et qui ne sont pas encore effectives. Il y a un certain nombre de mesures qui restent à prendre », a-t-il rappelé.</p>
<dl class="spip_document_114842 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH282/3-le_rapport_est_subdivise_en_5_parties_et_porte_sur_des_thematiques_diverses-64ca4.jpg?1605960238" width="500" height="282" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le rapport est subdivisé en 5 parties et porte sur des thématiques diverses </strong></dt>
</dl>
<p><strong>Du lobbying pratique</strong></p>
<p>Les résultats du BMA serviront d&rsquo;instrument de lobbying pratique pour les réformes dans le secteur des médias. Cela permettra une prise de conscience de ce qui existe mais aussi des possibilités d&rsquo;améliorer ce qui existe. Partant du constat qu&rsquo;il existe plusieurs écoles de formation en communication et journalisme au Burkina Faso, Dr Paré demande à ce que les programmes soient non seulement « plus musclés » mais aussi qu&rsquo;ils donnent des possibilités de renforcement des capacités des professionnels des médias.</p>
<dl class="spip_document_114843 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/4-l_assistance_lors_de_la_ceremonie_de_lancement_du_rapport-40cf0.jpg?1605960247" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>L&rsquo;assistance lors de la cérémonie de lancement du rapport</strong></dt>
</dl>
<p>La moyenne attribuée au présent rapport tourne autour de 2,5 et 3 sur 5. « C&rsquo;est un bon point de départ que nous avons ici au Burkina Faso mais il reste encore un chemin à parcourir. Il y a quelques lacunes à améliorer », a, pour sa part, laissé entendre le représentant résident de la FES, Dr Hans-Joachim Preub, avant de réitérer l&rsquo;engagement de la fondation à accompagner les médias burkinabè. <br class="autobr"><br />
<strong><br class="autobr"><br />
Aïssata Laure G. Sidibé<br class="autobr"><br />
Lefaso.net </strong></p>
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