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<p><strong>A quelques heures de l&rsquo;ouverture du scrutin, les candidats signataires de l&rsquo;accord politique étaient face à la presse, le samedi 21 novembre 2020, pour partager certaines inquiétudes quant au bon déroulement de l&rsquo;élection. </strong></p>
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<p>Il s&rsquo;agit notamment des cas de soupçons de fraudes du côté de la majorité. Ces soupçons se fondent sur des déclarations de bulletins de vote préfabriqués ; l&rsquo;achat des cartes d&rsquo;électeurs des femmes dans les marchés et yaar ; les modifications de dernière minute de la liste électorale et des lieux de vote préétablis.</p>
<p>Selon le chef de file de l&rsquo;opposition politique Zépherin Diabré, candidat de l »UPC à la présente élection, dans la province de L&rsquo;Oudalan, des bureaux de vote ont été fermés dans des zones où il n&rsquo;y a pas eu des attaques, pour les installer dans des zones où il y a l&rsquo;insécurité. Une manière, selon lui, de permettre à la majorité d&rsquo;avoir plus de chance dans les urnes.</p>
<p>L&rsquo;autre inquiétude évoquée par les candidats de l&rsquo;opposition est la tenue à bonne date de cette élection. Car, selon Zéphirin Diabré, la CENI aurait des difficultés à acheminer les matériels de vote dans certaines localités.</p>
<p>Au regard des ces difficultés, l&rsquo;opposition dit être septique quant à la capacité de la CENI à proclamer les résultats d&rsquo;ici le 23.</p>
<p>A en croire Zéphirin Diabré, une plainte sera déposée auprès du procureur du Faso pour une suite à donner.</p>
<p>Toutefois, l&rsquo;opposition dit ne pas être disposée a accepter des résultats d&rsquo;une élection entachée d&rsquo;irrégularités et de Fraudes.</p>
<p><strong>Lefaso.net</strong></p>
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