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Burkina : La marge bénéficiaire maximale pour les pharmacies privées fixées à 32%

Burkina : La marge bénéficiaire maximale pour les pharmacies privées fixées à 32%

Ouagadougou, 10 nov. 2023(AIB)-Face à l’importante augmentation des spécialités médicales constatée depuis février 2023, la marge bénéficiaire maximale réservée aux pharmaciens d’officine privée au Burkina Faso a été fixée à 32% du prix de cession du grossiste répartiteur, selon un arrêté consulté vendredi par l’AIB.

L’arrêté signé en mi-octobre 2023 par les ministres en charge de la Santé et du Commerce, indique que le prix de vente au public des médicaments, spécialités pharmaceutiques et copies de spécialités importés et vendus dans les officines pharmaceutiques privées au Burkina Faso, est déterminé par l’application d’un coefficient multiplicateur de 1,89 sur le prix départ usine hors taxe ou prix grossiste hors taxe (PGHT), exprimé en FCFA.

Le prix de cession des médicaments, spécialités pharmaceutiques et copies de spécialités importées est déterminé par l’application d’un coefficient multiplicateur 1,43 sur le PGHT exprimé en FCFA.

Toujours selon l’arrêté, pour les médicaments produits localement, le prix de cession est déterminé en appliquant un coefficient multiplicateur de 1,20 sur le PGHT exprimé en FCFA.

Dans tous les cas, la marge bénéficiaire ne doit pas excéder 32% du prix de cession du grossiste répartiteur, martèle le texte.

L’arrêté conjoint cours jusqu’à six mois à sa date de signature et stipule que les contrevenants seront sanctionnés conformément aux textes en vigueur.

En avril 2023, la ligue des consommateurs et le ministère de la Santé avaient dénoncé une augmentation unilatérale et importante des prix des médicaments (notamment les spécialités) dans les pharmacies privées.

Le syndicat des pharmaciens avait estimé à l’époque, que la marge de 32% déjà en vigueur, les contraignait à vendre à perdre, à cause entre autres, de l’inflation et de l’augmentation de leurs charges.

De ce fait, ces pharmaciens avaient opéré des « réajustements » de 12%, dénoncé par les populations et rejetés par le gouvernement.

Agence d’information du Burkina

NB: Photo d’archive et d’illustration

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