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<p><strong>Zéphirin Diabré, candidat de l&rsquo;Union pour le progrès et le changement (UPC) a voté ce dimanche 22 novembre 2020 au bureau de vote 1 de l&rsquo;école franco arabe de Zogona, à Ouagadougou. </strong></p>
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<p>Après avoir déposé les bulletins dans les deux urnes (présidentielle et législatives), le candidat a appelé les Burkinabè à sortir massivement et à se rendre dans les bureaux de vote et faire leur choix quelle que soit leur appartenance politique.</p>
<p>Zéphirin Diabré a également rappelé que le dépouillement dans les bureaux de vote est ouvert à tous les Burkinabè. « C&rsquo;est la loi qui leur donne cette possibilité. Aucun président de bureau de vote ne peut vous interdire de venir assister à un dépouillement. Il faut donc que les citoyens aillent ce soir à partir de 18h au niveau des bureaux de vote pour être témoins du comptage des résultats », a déclaré le candidat de l&rsquo;UPC.</p>
<p>Rappelons que l&rsquo;opposition a animé une conférence de presse, samedi 21 novembre, à quelques heures du double scrutin, pour dénoncer des cas de fraude qu&rsquo;ils auraient constatés sur le terrain. « Vous êtes témoins des achats de consciences et des cartes d&rsquo;électeurs qui ont cours dans les marchés et quartiers périphériques. Le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, ndlr) prend les cartes des femmes et leurs numéros de téléphone et promet leur envoyer de l&rsquo;argent via Orange money. Plus grave, nous notons qu&rsquo;il y a un problème au niveau de la cartographie électorale. Des endroits où l&rsquo;on doit voter ont été arrêtés. Le dialogue politique a décidé que seul le conseil constitutionnel, en tenant compte de la notion de cas de force majeur, peut décider de là où l&rsquo;on ne peut pas voter. Or, depuis 48h, le ministre de la défense Sy Chérif, ses services et la CENI sont en train de procéder à des modifications des endroits où l&rsquo;on doit voter. Ils décident qu&rsquo;on vote dans des villages où on ne doit pas voter, et qu&rsquo;on ne doit plus voter dans des villages où l&rsquo;on devrait voter. Les cas sont légions à Gorom-Gorom et dans d&rsquo;autres parties du pays. Cela pose un problème d&rsquo;équité des électeurs. Nous voulons des explications claires et nettes », a martelé le président du parti du lion.</p>
<p>« Nous sommes des républicains. Et moi en ce qui me concerne, personne au Burkina Faso et dans le monde n&rsquo;a de leçons à me donner en la matière. En 2015, j&rsquo;ai prouvé mon attachement à la paix et à la stabilité du pays en allant féliciter mon concurrent avant même qu&rsquo;on ait fini de compter les résultats. Cela veut dire que je suis un homme de paix et un homme d&rsquo;honneur. Il est clair que si je suis un homme de paix, je ne suis pas idiot du village encore moins un dindon de la farce », prévient Zéphirin Diabré avant de lâcher « Si les résultats sont sincères, il est clair que nous allons prendre acte. Nous allons féliciter si nous sommes perdants ou attendre que le MPP vienne nous féliciter si nous sommes gagnants. Mais s&rsquo;ils ne sont pas sincères, que l&rsquo;on ne vienne pas nous demander d&rsquo;accepter une bataille électorale ».</p>
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