Site icon BurkinaInfo – Toute l'information du Burkina Faso en temps réel

Elections couplées 2020 au Burkina : Quand la question sécuritaire s’invite au scrutin

<p><img class&equals;"spip&lowbar;logo spip&lowbar;logo&lowbar;right spip&lowbar;logos" alt&equals;"" src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L150xH100&sol;arton100969-ee530&period;jpg&quest;1606168084" width&equals;"150" height&equals;"100"><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;chapo">&NewLine;<p><strong>Le dimanche 22 novembre 2020 ce sont plus de 6 millions de burkinabè qui devaient se rendre dans les bureaux de vote pour choisir pour les cinq années à venir&comma; le prochain président du Faso et les 127 députés qui constitueront l&rsquo&semi;Assemblée nationale&period; Si le vote est un droit civique et patriotique reconnu par la constitution aux citoyens&comma; pour ce présent scrutin&comma; ils ont été nombreux à n&rsquo&semi;avoir pas pu l&rsquo&semi;exercer à cause de l&rsquo&semi;insécurité qui règne dans leurs localités&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;texte">&NewLine;<p>La région de l&rsquo&semi;Est paie le plus lourd tribut&period; Composée des cinq provinces que sont la Gnagna&comma; le Gourma&comma; la Komondjari&comma; la Kompienga et la Tapoa&comma; l&rsquo&semi;Est est l&rsquo&semi;une des victimes de cette situation sécuritaire que connait le Burkina Faso&period; Ainsi&comma; les habitants des villages de la commune de Liptougou et Coalla dans la province de la Gnagna n&rsquo&semi;ont pu accomplir leur devoir patriotique à cause de l&rsquo&semi;insécurité qui sévit dans ces localités&comma; notamment du fait des attaques terroristes&period;<&sol;p>&NewLine;<p>En effet&comma; les représentants de la Commission électorale nationale indépendante &lpar;CENI&rpar; commis à la tâche de l&rsquo&semi;organisation ont refusé d&rsquo&semi;ouvrir les bureaux de votes&comma; car toutes les conditions n&rsquo&semi;étaient pas réunies pour un bon déroulement des votes selon les sources téléphoniques contactées par lefaso&period;net&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Dans la province de la Tapoa&comma; c&rsquo&semi;est également l&rsquo&semi;amertume des populations de n&rsquo&semi;avoir pas pu faire le choix du futur locataire du palais de Kosyam et de ses représentants à l&rsquo&semi;hémicycle&period; Sur un total de 355 bureaux de vote&comma; seulement 111 ont ouvert&period; Ainsi&comma; selon l&rsquo&semi;Agence d&rsquo&semi;information burkinabè &lpar;AIB&rpar; plus de la moitié des bureaux de vote sont restés fermés dans la province&comma; obligeant des communes entières à être en marge de l&rsquo&semi;évènement électoral&period;<&sol;p>&NewLine;<p>C&rsquo&semi;est le cas de Botou&comma; de Tansarga et de Logobou qui comptent&comma; respectivement&comma; 48&comma; 42 et 48 bureaux de vote&period; Dans ces localités en proie à l&rsquo&semi;insécurité où aucun bureau de vote n&rsquo&semi;a pu ouvrir&comma; les 44 680 personnes inscrites n&rsquo&semi;ont ainsi pas pu accomplir leur devoir citoyen&period; Toujours selon l&rsquo&semi;AIB&comma; dans la commune de Partiaga&comma; sur 54 bureaux de vote&comma; seulement sept ont ouvert leurs portes&comma; contre neuf bureaux de vote sur 18 dans celle de Namounou&period;<&sol;p>&NewLine;<p> Pour ce qui est de la localité de Tambaga&comma; 11 bureaux ont dû être supprimés&period; Quant à la commune de Diapaga&comma; 31 bureaux sur 45 ont pu ouvrir&period; S&rsquo&semi;agissant de Kantchari&comma; 25 des 59 bureaux de vote ont été supprimés à la dernière minute toujours selon l&rsquo&semi;AIB&period; Suite à des menaces de représailles d&rsquo&semi;hommes armés non identifiés &lpar;HANI&rpar; proférées à l&rsquo&semi;endroit de tous ceux qui iraient voter&comma; les bureaux de vote situés à Pimbiga et Tontolbouli &lpar;à une dizaine de kilomètres de Diapaga&rpar; ont refermés aussitôt ouverts&period; Dans cette province de la Tapoa&comma; l&rsquo&semi;on notera que 104 837 personnes s&rsquo&semi;étaient inscrites pour prendre part au double scrutin&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>La région du Sahel&comma; seconde victime<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Seconde victime collatérale de ces menaces terroristes lors de ce double scrutin&comma; la région du Sahel a vu des bureaux de vote fermés dans les villes de Djibo et d&rsquo&semi;Arbinda selon le président de la CENI&comma; Newton Ahmed Barry lors de sa conférence de presse animée à la mi-journée du 22 novembre&period; Ainsi&comma; on relèvera qu&rsquo&semi;à Djibo&comma; sur près de 383 bureaux de vote&comma; seulement 38 ont pu être fonctionnels&period; A Arbinda selon toujours le président de la CENI&comma; sur un total de 100 bureaux&comma; on note que 25 ont pu accueillir des électeurs&comma; soit ¼ des bureaux prévus pour la circonstance&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Outre ces deux régions particulièrement touchées par la problématique de l&rsquo&semi;insécurité durant ces votes&comma; on ajoutera la localité de Tangaye dans la région du Nord&period; En effet selon nos sources&comma; pour des questions d&rsquo&semi;insécurité et d&rsquo&semi;effectif&comma; les éléments des forces de défense et de sécurité &lpar;FDS&rpar; présents dans la localité n&rsquo&semi;ont pu assurer sur le terrain la sécurisation du scrutin&comma; entrainant de facto la non-ouverture des bureaux de vote&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Ces quelques situations relevées&comma; qui ne sont pas exhaustives&comma; montrent comment la question sécuritaire a perturbé le bon déroulement du double scrutin du 22 novembre 2020&comma; malgré les dispositions prises par la CENI&period; Elles ont également le mérite d&rsquo&semi;interpeller le futur président du Faso sur l&rsquo&semi;impérieuse résolution de la crise sécuritaire que sévit au Burkina&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Lefaso&period;net <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;

Comments

comments