<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH85/arton100980-46767.jpg?1606237518" width="150" height="85"></p>
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<p><strong>Le réalisateur burkinabè Zacharie Nikiema a présenté en avant-première, le lundi 23 novembre 2020 à Ouagadougou, son nouveau film intitulé « le Mariage à tout prix ». La projection de l&rsquo;œuvre a eu lieu au ciné Burkina. Pour l&rsquo;occasion, les cinéphiles n&rsquo;ont pas marchandé leur présence.</strong></p>
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<p>Du nouveau dans la sphère cinématographique burkinabè. Pour cause, un nouveau film vient de voir le jour. Il s&rsquo;agit de « Mariage à tout prix » du jeune réalisateur Zacharie Nikiema. C&rsquo;est une production de 90 minutes. Le film raconte l&rsquo;histoire de Rose et de Serge. Rose est une fille qui a fait de longues études. Après elle a pu obtenir un travail et elle est bien rémunérée. Cette stabilité financière lui permet de subvenir à ses besoins ainsi que ceux de ses parents. Mais le couac, sa mère tient à tout prix qu&rsquo;elle se marie, qu&rsquo;elle fasse des enfants.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Zacharie Nikiema, réalisateur du film « Mariage à tout prix » </strong></dt>
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<p>La pression familiale était tellement énorme qu&rsquo;elle n&rsquo;a pu s&#8217;empêcher de se trouver un copain. Il s&rsquo;agit de Serge, un diplômé chômeur. Elle le loge, le nourrit, le blanchit. Comme récompense, son compagnon finit par sortir avec leur fille de ménage. Serge qui ne jure que par la fonction publique est mis dehors. Il s&rsquo;est résolu à se chercher un travail. Pour le réalisateur Zacharie Nikiema, son œuvre est faite pour sensibiliser les jeunes. Elle fait la promotion de l&rsquo;entreprenariat. Il est convaincu que la fonction publique n&rsquo;est pas le seul lieu de réussite.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Les cinéphiles ont apprécié positivement le film </strong></dt>
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<p>Le film a connu la participation de la doyenne Odilia Yoni qui joue le rôle de la mère de Rose. La musique burkinabè est également utilisée pour habiller l&rsquo;œuvre. Les séquences sont empreintes de comédies. Les cinéphiles ont bien apprécié l&rsquo;œuvre. C&rsquo;est le cas de Wahabou Bara, directeur général du BBDA. Il a laissé entendre que le film est une école de l&rsquo;entrepreneuriat, de persévérance.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Wahabou Bara, directeur général du BBDA </strong></dt>
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<p>Au nom du ministre de la Culture, il a félicité le réalisateur. Pour que ce film soit une réalité, 2 500 000 ont été nécessaires. Le réalisateur ne compte pas s&rsquo;arrêter là. De nouvelles productions sont prévues pour le 1er semestre de l&rsquo;année 2021.</p>
<p><strong>Dimitri OUEDRAOGO<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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