<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH113/arton100986-f162d.jpg?1606236127" width="150" height="113"></p>
<div class="rss_chapo">
<p><strong>Au lendemain de la conférence de presse de l&rsquo;opposition politique pour protester contre le déroulement du scrutin, un mouvement dénommé « Faso ou Rien » a appelé, ce mardi 24 novembre 2020 à Ouagadougou, l&rsquo;ensemble des parties aux élections, à privilégier le dialogue pour préserver la paix. </strong></p>
</div>
<div class="rss_texte">
<p>« Pendant longtemps, nous avons assisté, passifs, aux problèmes de notre pays. Laxistes, nous l&rsquo;avons été pendant longtemps. Et pour cause, nous avons fait confiance en certains de nos aînés », a dressé le coordinateur national dudit mouvement, Roland Bayala.</p>
<p>Selon les conférenciers, cette sortie vise donc à interpeller les « aînés politiciens » sur la nécessité de l&rsquo;instauration d&rsquo;un climat de paix et de stabilité au Burkina. <br class="autobr"><br />
Ils prennent appui sur <a href="https://lefaso.net/spip.php?article100964" class="spip_out" rel="external">la déclaration, la veille, de candidats de l&rsquo;opposition</a> qui disent rejeter les résultats du scrutin du 22 novembre. Ils pensent que cette sortie sus-référée inquiète plus d&rsquo;un Burkinabè sur l&rsquo;issue de ces élections.</p>
<p><span class="spip_document_114977 spip_documents spip_documents_center"><br />
<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/whatsapp_image_2020-11-24_at_16.31.36-f16b1.jpg?1606236127" width="500" height="375" alt=""></span></p>
<p>« C&rsquo;est pourquoi, attachés aux valeurs de paix et de vivre-ensemble, nous demandons à l&rsquo;opposition et au pouvoir de mettre de l&rsquo;eau dans leur vin pour le bonheur des Burkinabè », lancent les responsables du mouvement « Faso ou Rien ».</p>
<p>A l&rsquo;opposition, ils recommandent d&rsquo;attendre la « proclamation définitive » des résultats et de déposer des recours conformément aux textes en la matière. <br class="autobr"><br />
Au pouvoir, ils demandent de travailler à « véritablement unifier » les Burkinabè.</p>
<p>Ils demandent en outre à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et autres institutions impliquées dans le processus, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour éviter une crise post-électorale, en misant sur la rigueur et la transparence.</p>
<p><span class="spip_document_114978 spip_documents spip_documents_center"><br />
<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/whatsapp_image_2020-11-24_at_16.31.36_1_-d70b7.jpg?1606236127" width="500" height="375" alt=""></span></p>
<p>Au cours de cette première sortie, le mouvement &lsquo;Faso ou Rien » a invité les populations burkinabé à ne « laisser aucun centime de haine pénétrer » dans les cœurs ».</p>
<p>« Ne laissons pas ceux qui dansaient hier pendant les campagnes électorales verser notre sang d&rsquo;innocents aujourd&rsquo;hui. Ceux qui refuseront le dialogue, qui inciteront à la haine et à la violence, nous leur disons que le peuple burkinabé les tient à l&rsquo;oeil, ils répondront devant l&rsquo;histoire », ont-ils prévenu.</p>
<p>Le mouvement « Faso ou Rien », qui dit être en gestation depuis trois mois, compte œuvrer à rapprocher tous les bords et à promouvoir l&rsquo;esprit de dialogue au Burkina.</p>
<p><strong>O. L<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
</div>

Comments
comments