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Burkina : « Une économie qui cesse de créer de la valeur ajoutée, meurt » (Expert en macroéconomie)

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Burkina : « Une économie qui cesse de créer de la valeur ajoutée, meurt » (Expert en macroéconomie)

Ouagadougou, 19 fév. 2022 (AIB)- L’Expert senior en macroéconomie politique publique, Pierre Claver Damiba a déclaré mercredi dans les locaux du quotidien Sidwaya, qu’une économie qui ne créée pas de la valeur ajoutée, meurt parce qu’elle ne génère pas d’emplois. 

Au cours d’un entretien accordé mercredi au quotidien public Sidwaya, l’expert Pierre Claver Damiba, a affirmé qu’« une économie qui cesse de produire de la valeur ajoutée, meut parce qu’elle ne créée pas d’emplois pour les populations ».

Pierre Claver Damiba est expert senior en macroéconomie politique publique, du secteur financier et privé des petites et moyennes entreprises/ industries (PME/PMI).

Selon lui, la création de la valeur ajoutée et des emplois sont les deux principaux facteurs de l’économie d’un pays qui aspire au développement.

M. Damiba, ancien ministre du Plan et des travaux publics de 1966 à 1972 a expliqué que l’industrialisation est aux arrêts, du fait que le pays exporte ses marchandises (vélos usagers) vers la Chine et d’autres pays européens.

« Nous ne nous industrialisons pas à cause de certaines de nos importations », a-t-il confié pendant les échanges.

De son avis, le Burkina Faso doit créer de la valeur ajoutée par la transformation de ses matières premières en des articles finis afin de favoriser son développement.

Pierre Claver Damiba a signalé que le pays doit à base du coton, fabriquer des produits qui vont favoriser son processus d’industrialisation.

Il a indiqué que le Burkina Faso a toutes les matières premières nécessaires (or, zinc, manganèse, pétrole) pour la construction de son industrie mais a déplorer que le pays se laisse contrôler par les forces « impérialistes ».

L’ancien candidat malheureux de la présidentielle de 1991 a déploré l’inexistence de l’encadrement et de l’animation des producteurs ruraux qui sont pourtant des vecteurs importants pour le développement de la Nation burkinabè.

A ses dires, les occidentaux (France, Chine, Italie, etc.) se sont développés sur la base de leurs ressources internes et les pays africains notamment le Burkina Faso doivent impérativement emboîter leur pas pour prendre leur envol économique et politique.

Agence d’information du Burkina

NO/wis 

Photo d’archive pour illustration

 

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