Afin de stimuler l’engagement et la participation des jeunes, le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) organise les 25 et 26 novembre 2020 à Fada N’Gourma, chef lieu de la région de l’Est, un forum régional pour prévenir l’extrémisme violent et la promotion de la cohésion sociale au profit des jeunes de la région.
C’est dans le cadre de la mise en œuvre du projet, « Prévention de l’extrémisme violent à travers la résilience des communautés au Burkina Faso », que se tient le forum. Le projet qui cible essentiellement les jeunes a été mis en œuvre dans les régions de l’Est et du centre-Nord, grâce à la contribution du Gouvernement japonais, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et de la Promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et celui de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et l’Action humanitaire.
C’est le Gouverneur de la région de l’Est, Saidou T.Prosper Sanou, qui a ouvert le forum. « Ces initiatives visent à renforcer le vivre ensemble pour et entre toutes les communautés, et pour atteindre cet objectif, il est impératif qu’aucune couche sociale ne reste en marge de la définition et la mise en œuvre des réponses. Pour cela, ce forum vous donne la parole afin de vous permettre de faire des propositions concrètes pour votre participation à la prévention de l’extrémisme violent et de la promotion de la cohésion sociale dans notre région » a-t-il à l’endroit des jeunes venus des cinq provinces de la région.
- Martin Bisoka M’banda, conseiller en prévention des conflits et résilience au PNUD/Burkina Faso.
Selon Martin Bisoka Mbanda, conseiller en prévention des conflits et résilience au PNUD/Burkina Faso, « la résolution 2 250 du Conseil de sécurité des Nations-Unies sur la jeunesse, la paix et la sécurité (2015), reconnait pour la première fois la contribution des jeunes à la consolidation de la paix, qui est d’ailleurs une étape historique » a-t-il laissé entendre.
Il a expliqué que, « la conviction du PNUD est que les jeunes ont un rôle essentiel à jouer pour la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent. Et pour cela, les jeunes doivent donc être impliqués en tant qu’acteurs clés dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques efficaces de lutte contre l’extrémisme violent et, pour ce faire , les conditions doivent être mises en place pour permettre et garantir la participation systématique des jeunes à la prise de décision et à la gouvernance afin de jouer un rôle proactif entre les communautés et la société en générale ».[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]
S.S.
Lefaso.net.
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