<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH89/arton101054-e8588.jpg?1606491417" width="150" height="89"></p>
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<p><strong>Le comité syndical de la CGT-B (Confédération générale des travailleurs du Burkina) de la CNSS (Caisse nationale de la sécurité sociale) a animé une conférence de presse, à Ouagadougou, le 26 novembre 2020 pour donner sa lecture sur le verdict de l&rsquo;affaire du recrutement frauduleux au concours de la CNSS.</strong></p>
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<p>L&rsquo;affaire des agents impliqués dans le recrutement frauduleux à la CNSS est passée à la loupe de la coordination des comités CGT-B de la CNSS. Ceci, à quelques jours après le verdict rendu par le tribunal de grande instance de Ouagadougou (TGI) le 16 novembre 2020. <a href="https://lefaso.net/spip.php?article100728" class="spip_out" rel="external"><strong>L&rsquo;ex-DRH et son épouse sont condamnés</strong></a> à 30 et 12 mois d&#8217;emprisonnement ferme. L&rsquo;ex-DRH est également interdit d&rsquo;exercer pendant cinq ans dans la fonction publique.</p>
<p>De ce point de vue, la CGT-B/CNSS se dit en partie satisfaite de la sentence rendue par la justice en ladite affaire. Elle encourage par ailleurs la justice à poursuivre ses actions de transparences.</p>
<p>Toutefois, les conférenciers regrettent « l&rsquo;incompétence du TGI de se connaitre compétent dans l&rsquo;annulation dudit concours ». Pourtant disent-ils « la loi est claire en matière de fraudes ». Pour eux, en cas de fraude lors d&rsquo;un concours, la loi ordonne de l&rsquo;annuler. « Un concours frauduleux doit être annulé comme le demande la loi » martèle Seydou Koné, secrétaire général de la CGT-B/CNSS.</p>
<p><span class="spip_document_115080 spip_documents spip_documents_center"><br />
<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/cnss2-a9329.jpg?1606491448" width="500" height="375" alt=""></span></p>
<p><strong>De la responsabilité du directeur général</strong></p>
<p>Autre chose qui intrigue Seydou Koné et ses camarades, c&rsquo;est le cas de la direction générale de la Caisse. Ils s&rsquo;interrogent donc sur la responsabilité du directeur général actuel, Lassané Savadogo. « Pour nous, il ne fait l&rsquo;ombre d&rsquo;aucun doute que Lassané Sawadogo est impliqué dans ce recrutement frauduleux. En matière pénale, il faut des éléments de preuves. Ce sont ces éléments de preuve qui nous ont juste manqués. Pour nous, on ne peut pas organiser une fraude massive comme celle que nous avons connue et le directeur général n&rsquo;est pas impliqué ou n&rsquo;est pas au courant. Ce n&rsquo;est pas possible. Donc pour nous Lassané Sawadogo est bel et bien soupçonné d&rsquo;avoir participé à cette fraude organisée au sein de son organisation ».</p>
<p>La conférence a été donc l&rsquo;occasion pour les conférenciers de dénoncer « les magouilles » dans la gestion de la CNSS. Pour eux, il faut un décret pour encadrer les recrutements internes afin de limiter les fraudes.</p>
<p><strong>E.K.S<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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