Le Secrétariat technique de l’apiculture (STA) a organisé le mercredi 2 décembre 2020 à Bobo-Dioulasso, une session de formation à l’endroit des membres des unités de transformation du miel. Durant trois jours (du 2 au 4 décembre), il s’agira à travers cette activité de renforcer leurs capacités sur les caractéristiques physico-chimiques, l’influence des conditions de stockage sur ces paramètres et sur les règles d’étiquetage des produits.
Pour relever les défis de l’intensification durable et de la promotion de la qualité des productions, il importe que le renforcement des capacités des membres des unités de transformations soit poursuivi et élargi. Cela au regard des nombreuses exigences des consommateurs, notamment sur la composition du miel en certains éléments physico-chimiques et la traçabilité des produits de la ruche.
Ainsi, le Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (PACAO) qui poursuit l’ambition d’appuyer la production du miel, accompagne la formation des membres des unités de transformation sur les caractéristiques physico-chimiques (taux d’humidité, les sucres, la teneur en H.M.F. – hydroxy méthyl furfural- un critère qui mesure le vieillissement du miel) et l’influence des conditions de stockage sur ces paramètres et sur les règles d’étiquetage des produits.
- Issoufou Nana, secrétaire technique de l’apiculture
Comme l’indique Issoufou Nana, secrétaire technique de l’apiculture, si on produit du miel, il faut le transformer et le mettre à la disposition des consommateurs. Il faut que les consommateurs puissent retracer le miel jusqu’au producteur et également au niveau des mielleries qui les transforment pour être sûrs qu’ils ont un produit de qualité. La portée de cette formation à son avis est que ces apiculteurs seront désormais outillés pour mieux produire surtout en qualité, observer les règles d’hygiène en matière de transformation, observer les bonnes pratiques en matière de transformation pour du miel de qualité.
- Le présidium
Se mettre sur le marché international
Par ailleurs, Issoufou Nana souligne que le miel burkinabè devrait pouvoir se mettre sur le marché national, sous-régional et international. Cela dans la mesure où le Burkina a obtenu depuis 2018 une autorisation au niveau de l’Union européenne pour exporter du miel et l’appui du PACAO qui, en plus du miel, soutient deux autres spéculations au Burkina Faso que sont l’huile de coton et l’énergie solaire avec pour objectif de rendre compétitifs, les produits de la ruche au niveau national et international.
- Cyr Apollinaire Zongo, secrétaire général de l’interprofession miel du Burkina Faso
Pour Cyr Apollinaire Zongo, secrétaire général de l’interprofession miel du Burkina Faso, c’est une opportunité pour eux et particulièrement pour le maillon formation de bénéficier de cette formation. En effet, pour les transformateurs, il est important aujourd’hui de savoir quels sont les types de miel qu’on offre aux consommateurs.
Aussi pour tout ce qui concerne les mielleries, c’est, dit-il : « Une aubaine de savoir que nous pouvons au niveau du Burkina caractériser nos miels, savoir exactement qu’est-ce que nous offrons aux consommateurs et mieux améliorer notre production, et offrir au niveau national et international des produits qui soient compétitifs ».
- Photo de famille
Au Burkina, le Résultat BF 1.1.B du PACAO stipule que les petites et moyennes entreprises et les sociétés coopératives de la chaine de valeur apiculture ont augmenté leurs capacités de produire en qualité, de transformer et de commercialiser le miel et dérivés conformes aux exigences des acheteurs sur les marchés extérieurs.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]
Haoua Touré
Lefaso.net
Comments
comments