<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH102/arton101166-0606c.jpg?1607032061" width="150" height="102"></p>
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<p><strong>Internews et le sous-groupe Feedback et gestion des rumeurs en Afrique de l&rsquo;Ouest et centrale ont tenu une conférence en ligne sur le thème « Covid-19, la fatigue autour de la pandémie : comment les journalistes peuvent continuer à parler de la COVID-19 ». C&rsquo;était ce jeudi 3 décembre 2020. </strong></p>
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<p>Voilà près d&rsquo;un an maintenant que le Covid-19 sévit dans le monde. Si au début de la pandémie en Afrique, les gouvernements ont pris des mesures pour freiner la propagation de la maladie, force est de constater, que plus les mois passent, plus l&rsquo;on constate un relâchement dans le respect des mesures barrières (lavage des mains, port du masque, distanciation physique, etc.).</p>
<p>Une lassitude qui intervient, alors que la maladie continue de gagner du terrain. Ahmadou Hamady Dicko, du sous-groupe Feedback du groupe CREC, relève que des informations qui leur parviennent de certains pays, les populations estiment que la maladie n&rsquo;existe plus, alors que certains comme en Sierra Leone ne souhaitent même plus en entendre parler. Dans d&rsquo;autres pays comme au Mali, des personnes estiment qu&rsquo;avec tous les problèmes que connait le pays, le Covid-19 n&rsquo;est pas une priorité.</p>
<p><span class="spip_document_115259 spip_documents spip_documents_center"><br />
<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/img_20201203_144032_1-1f0f9.jpg?1607032024" width="500" height="375" alt=""></span></p>
<p>Devant cette lassitude, Gaoussou Nabaloum, un intervenant, propose de raviver l&rsquo;intérêt des communautés pour le respect des gestes barrières, afin d&rsquo;éviter une hausse des cas. Et ce, parce que donner l&rsquo;information et les conseils et orientations en matière de santé ne suffit plus. Pour ce faire, il faut être transparent, éviter les mesures à problèmes, bien se concerter entre experts, spécialistes et porte-paroles pour ne pas donner des informations souvent contradictoires, être le plus équitable possible dans les restrictions et recommandations. Il suggère également de comprendre les communautés, leur permettre de vivre tout en réduisant les risques, identifier et aider les personnes éprouvées en s&rsquo;attaquant à l&rsquo;impact de la pandémie sur leurs vies, mais aussi engager les communautés, car elles sont une partie de la réponse.</p>
<p>Pour remotiver les communautés, M. Nabaloum propose également entre autres d&rsquo;identifier les mesures qui seront difficiles à pérenniser, faire en sorte que les comportements et pratiques recommandés soient simples et peu coûteux, faire appel aux gens, plutôt que de les blâmer, effrayer et menacer et adapter la communication aux groupes qui sont le plus sujets à la démotivation.</p>
<p><strong>Les journalistes doivent trouver de nouveaux angles de traitement de l&rsquo;information sur le Covid-19</strong></p>
<p>Face à la lassitude qui gagne malheureusement du terrain, Kate Thomas encourage les journalistes à maintenir le cap et ne pas se laisser gagner. Elle invite ainsi les femmes et hommes de média à trouver de nouveaux angles de traitement de l&rsquo;information sur le Covid-19. Elle recommande également de garder les mesures d&rsquo;infohygiène (lutter contre la désinformation, faire du factchecking, etc.), mais aussi, raconter les histoires de courage et d&rsquo;espoir.</p>
<p><strong>Justine Bonkoungou<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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