Sécurité sociale : La CNSS échange avec ses partenaires sociaux à Nouna afin d’améliorer le service rendu
Dans le cadre sa 5e journée d’information et de sensibilisation, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) était face à ses partenaires sociaux à Nouna le 26 novembre 2020. Les échangés ont porté sur les droits et obligations de la Caisse.
« Tout homme a droit à la protection sociale ». C’est cette mission que s’est assignée la Caisse nationale de sécurité sociale au Burkina Faso. Société nationale d’utilité publique, la rencontre avec ses partenaires sociaux de Nouna avait pour but de mieux faire connaitre l’institution et élargir sa couverture sociale. Les accidents de travail et les maladies professionnelles, les prestations familiales, les assurances vieillesses invalidité et décès, le recouvrement des cotisations sociales et l’affiliation et l’immatriculation à la CNSS sont les thèmes abordés au cours de cette journée.
- Une vue des participants
Des exposés à l’issue desquels, les participants ont exprimé leurs préoccupations. Pour Jean Marie Sawadogo, directeur régional de la CNSS de la Boucle du Mouhoun, la présente rencontre constitue une opportunité pour la CNSS de rencontrer les employeurs et les travailleurs afin de prendre en compte leurs préoccupations et d’améliorer le service rendu. « La CNSS est souvent vilipendée dans la presse et sur les réseaux sociaux du fait que les gens ignorent leurs droits et obligations. D’où nous avons préféré avoir des échanges directs et francs avec nos partenaires pour que chacun connaisse ses droits et devoirs et les limites de la CNSS dans l’octroi des prestations légales » a renchéri le directeur régional Sawadogo avant de lancer un appel aux participants à être des relais auprès de leurs amis, camarades et partenaires pour qu’ensemble ils puissent effectivement élargir la base.
- Jean Marie Sawadogo, directeur régional de la CNSS de la Boucle du Mouhoun
La CNSS étant chargée de payer des prestations sociales, familiales, les prestations liées aux accidents de travail et les maladies professionnelles et les pensions, elle a besoin de ressources. « Ses ressources proviennent essentiellement des cotisations sociales que la loi fait obligation aux employeurs de reverser à la CNSS. Lesquelles cotisations qui permettent de financer le paiement des cotisations sociales », a confié Claude Marcelle Yaogo/Tassembedo, directrice centrale de recouvrement, représentante du directeur général de la CNSS.
De ses propos, c’est l’employeur qui a la charge de reverser ses cotisations à la caisse même si le travailleur est astreint de contribuer pour une part de 5,5%, les 21,5% du salaire soumis à la cotisation. Pour ce faire, elle a invité qu’il les employeurs à accepter remplir leurs obligations pour prévenir leurs travailleurs des risques parce que cela participe également à leur motivation et les aide à mieux travailler et à booster l’entreprise vers la performance s’ils savent qu’ils sont déjà couverts.
- Claude Marcelle Yaogo/Tassembedo, directrice centrale de recouvrement, représentante du Directeur général de la CNSS
Accompagner les entreprises et non les réprimer
Face au refus de certains employeurs de déclarer leurs travailleurs, Mme Yaogo a rassuré en ses termes : « Nous rassurons les partenaires que nous sommes seulement obligés d’appliquer la loi ; la loi qui nous demande de mobiliser les ressources financières pour permettre le paiement des prestations. Lorsque nous arrivons dans l’entreprise, c’est d’abord d’aider l’employeur à connaitre quels sont ses devoirs et à vérifier s’il applique correctement la loi pour qu’il puisse savoir qu’il doit protéger ses travailleurs. Et lorsque nous nous rendons compte qu’il n’applique pas les dispositions de la loi comme il le faut, nous lui donnons les informations nécessaires pour que dorénavant il se mette en règle ». « Nous accompagnons les entreprises et non les réprimer. Lorsque que l’entreprise a des difficultés, nous avons des possibilités d’accompagnement pour qu’elle ne ferme pas et puisse payer les cotisations et rester dans le marché dans l’intérêt de tous » a-t-elle conclu.
D. LAWALI
Source : lefaso.net
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