<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH113/arton101182-fd75a.jpg?1607125806" width="150" height="113"></p>
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<p><strong>L&rsquo;ouvrage présenté le jeudi 3 décembre 2020 aux journalistes à l&rsquo;hôtel Amiso parle de la réconciliation en approfondissant les questions autour du sujet qui cristallise toute la nation. </strong></p>
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<p>Le livre évoque la réconciliation sous un angle qui n&rsquo;est pas celui qu&rsquo;on a jusque-là retrouvé sur la place publique avec le choix fait par l&rsquo;auteur de tremper sa plume dans l&rsquo;encrier d&rsquo;un sujet, si complexe et si controversé. « Se réconcilier ou périr » est l&rsquo;un des livres qui apportera une énorme contribution à l&rsquo;effort politique et intellectuelle à même d&rsquo;enrichir les discussions et les décisions en matière de paix et de réconciliations au Burkina.</p>
<dl class="spip_document_115282 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/1.l_auteur_presentant_son_livre_-b1099.jpg?1607125806" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>L&rsquo;auteur présentant son livre </strong></dt>
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<p>L&rsquo;ouvrage qui comporte 8 parties s&rsquo;ouvre par ce que l&rsquo;auteur appelle « les variantes de la réconciliation ». Dans cette partie, c&rsquo;est une contextualisation des faits avec préalablement la présentation de l&rsquo;état des lieux d&rsquo;une nation qui se tuerait à petit feu à travers ce que l&rsquo;auteur a chapitré « le prosélytisme d&rsquo;Etat », « les conflits ethno communautaires », « la montée de l&rsquo;ethnocentrisme et les ethno différenciations », « le déséquilibre et centralisme dans le développement », « l&rsquo;antiterrorisme ou la fabrique de la stigmatisation ».</p>
<p>La deuxième partie qui s&rsquo;articule « marche aux pas forcés vers la réconciliation » rappelle les tentatives de réconciliation avortées infructueuses. Des personnalités de toutes les sensibilités sont citées comme des « champions » de la réconciliation. On note le rôle inédit de feu Salif Diallo dans le processus de réconciliation. L&rsquo;Etat, la laïcité et les groupes armés civils sont aussi abordés dans cette partie. <br class="autobr"><br />
Lookman Sawadogo termine son œuvre sur la tenue des élections de 2020. Ce choix qualifié de « mauvais » par l&rsquo;auteur s&rsquo;explique par la crainte que les hommes et les femmes qui sortiront des urnes risquent de ne pas disposer d&rsquo;une légitimité suffisante.</p>
<dl class="spip_document_115283 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/dr_dramane_konate_au_centre_a_assure_la_presentation_de_l_ouvrage_-bc70d.jpg?1607125806" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Dr Dramane Konaté (au centre) a assuré la présentation de l&rsquo;ouvrage </strong></dt>
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<p> L&rsquo;œuvre qui invite à tirer profit du contenu pour mieux juger de la situation nationale donne des informations et des enseignements, mais aussi des propositions concrètes sur l&rsquo;état clinique de la nation actuelle et comment en sortir. Car c&rsquo;est de cette nation actuelle que sortira la nation future qui porte l&rsquo;avenir de tous et surtout des enfants du Burkina.</p>
<p>Préfacé par Mme Juliette Bonkoungou en sa qualité de femme politique, juriste, ancienne diplomate, ancienne ministre et ancienne présidente du CES, l&rsquo;œuvre écrite en 191 pages aux éditions Plum&rsquo;Afrik dans un style limpide et dans une tonalité satirique est une invite à la réconciliation, gage du développement harmonieux de du Burkina.</p>
<p><strong>J.E.Z<br class="autobr"><br />
Lefaso.net </strong></p>
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